On nous avait menti. On nous avait mené par le bout du nez durant assez longtemps au sujet de la mort de Abane Ramdane, une des figures de proue de la guerre d'Algérie.
On nous avait déclaré, tenez-vous-en bien, que cet illustre révolutionnaire était tombé au champ d'honneur, les armes à la main ; entre autre, tué par l'ennemi, les paras français, en l'occurrence, au cours d'une embuscade quelque part au maquis. Et, tout le monde l'avait cru...
Et, en guise de gratitude, de reconnaissance pour son sacrifice, on n'avait pas manqué de baptiser des boulevards, des établissements, des routes et des rues en son honneur pour perpétuer sa mémoire de grand maquisard.
Malheureusement, la génération d'après, apprend, ahurie, plus que déçue, que ce Grand Monsieur, a été tout simplement liquidé, assassiné de mains froides, par ses frères d'armes, non pas pour intelligence avec l'ennemi, mais pour divergence d'opinion. Ce n'était rien que ça qui avait justifié sa mise à mort.
Et, depuis, on n'arrête pas à nous mentir, à nous mentir, à nous mentir...
On nous avait déclaré, tenez-vous-en bien, que cet illustre révolutionnaire était tombé au champ d'honneur, les armes à la main ; entre autre, tué par l'ennemi, les paras français, en l'occurrence, au cours d'une embuscade quelque part au maquis. Et, tout le monde l'avait cru...
Et, en guise de gratitude, de reconnaissance pour son sacrifice, on n'avait pas manqué de baptiser des boulevards, des établissements, des routes et des rues en son honneur pour perpétuer sa mémoire de grand maquisard.
Malheureusement, la génération d'après, apprend, ahurie, plus que déçue, que ce Grand Monsieur, a été tout simplement liquidé, assassiné de mains froides, par ses frères d'armes, non pas pour intelligence avec l'ennemi, mais pour divergence d'opinion. Ce n'était rien que ça qui avait justifié sa mise à mort.
Et, depuis, on n'arrête pas à nous mentir, à nous mentir, à nous mentir...
Commentaire