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La folle histoire de la baguette en Algérie

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  • La folle histoire de la baguette en Algérie

    Ania Kaci Ouldlamara 2 novembre 2015 ( Libération)

    Le pain, aliment sacré des Algériens, se fait de plus en plus rare, et pour cause, les boulangers, vendant à perte, mettent la clé sous la porte.

    Durant le mois de Ramadan, davantage que d’ordinaire, le prix des denrées alimentaires explose. Le tarif de la viande rouge triple, celui de la volaille double, les féculents, les fruits et légumes augmentent et même le pain, l’aliment «sacré» de tout Algérien.



    On trouve du pain sur toutes les tables, à toutes les sauces et dans toutes les recettes possibles. Qui n’a jamais goûté un sandwich frites/omelette à Alger ?

    Pourtant, aujourd’hui, nous ne sommes pas en période de Ramadan. Aujourd’hui, plus qu’hier et avant-hier, la baguette de pain devient rare, difficile à trouver. Les boulangeries, tour à tour, mettent la clé sous la porte, tant et si bien que dans la capitale, on ne trouve pas assez de boulangeries pour nourrir toute la population.

    Pourquoi autant de fermetures ?

    En Algérie, peut-être plus qu’ailleurs, l’Etat interventionniste, fixe le prix du pain, aujourd’hui à, peu ou prou, 7,5 dinars algériens. Un prix fixé qui, paradoxalement, ne tient pas compte du coût de revient du pain à 13 dinars. Presque le double. Comment un boulanger espère-t-il obtenir une marge minimum lui permettant de survivre, devant une telle absurdité ?

    Première victime, le client fait la queue pendant de longues minutes pour trouver sa baguette, ou prévoit l’achat à l’avance, d’une dizaine de baguettes, ce qui accélère bien évidemment la pénurie.

    Doit-on seulement blâmer le gouvernement ?

    La farine, composante essentielle de la fabrication d’une baguette de pain est victime, comme d’autres biens économiques tels que l’essence, d’un détournement sur le marché noir. Bénéficiant, là aussi, d’une subvention étatique pour la farine, certains grossistes n’hésitent pas à revendre celle-ci pour plus cher, à quelques exploitants tunisiens ou marocains, leur permettant d’accroître leur profit. Un cycle économique absurde donc, aboutissant à une situation tout aussi rocambolesque : le client, achetant des dizaines de baguettes à l’avance, finit par jeter le surplus, entraîne le gaspillage d’un bien «sacré» et de première nécessité.

    Que faire ?

    Comment couper court à ce cycle infernal ? La solution serait-elle de couper les subventions sur les denrées de première nécessité ? Cela risquerait d’accroître les inégalités au sein de la population, laissant les plus pauvres souffrir de la faim.

    Augmenter le prix du pain ? A un prix de vente égal ou légèrement supérieur au prix de revient, les grossistes pourraient succomber à la «préférence nationale» et délaisser un trafic au noir. Les boulangers pourraient, eux aussi, ainsi faire à nouveau du profit, ouvrir de nouveaux établissements pour remédier à une pénurie croissante, et peut-être même, embaucher de nouveaux et jeunes artisans boulangers.

    Visiblement, le gouvernement a choisi d’importer, encore et toujours plus d’importation à l’heure où ce même gouvernement, alerte le pays face à la crise économique due à la chute du cours du baril de pétrole. Une importation d’un blé moins cher, permettant de ne pas augmenter le prix du pain, permettant surtout de garder un statu quo.

    Choisissons-nous alors de rester dans ce statu quo, accablant, quitte à ce que le gouvernement finisse par répondre au peuple : «S’ils ne mangent pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !», pour reprendre la phrase attribuée à Marie-Antoinette.

  • #2
    ou sont passées les femmes algériennes.????

    pourquoi acheter du pain??? les femmes font quoi alors??? regarder des séries turques???
    qu'elles mettent leurs mains à la pâtes et confectionnent elles mêmes leurs pains de tout genre comme le font les femmes au maroc

    quelle parresse

    Commentaire


    • #3
      pourquoi acheter du pain??? les femmes font quoi alors??? regarder des séries turques???
      qu'elles mettent leurs mains à la pâtes et confectionnent elles mêmes leurs pains de tout genre comme le font les femmes au maroc

      quelle parresse
      Si tu as bien lu ,il s'agit de manque de la farine quî détourné par les traficants ,donc la matiere premiere est plus chere ,étant donné que Meme Le Msseméne se vend en Algerie 6000 centimes alors qu'au Maroc c'est moitié prix et pourtant c'est fait a la maison par des femmes qui ne son pas du tout paresseuses
      Coucher du soleil à Agadir

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      • #4
        Meme Le Msseméne se vend en Algerie 6000 centimes alors qu'au Maroc c'est moitié prix et pourtant c'est fait a la maison par des femmes qui ne son pas du tout paresseuses
        6000 centimes ???



        c'est quoi ces délires ????

        le mieux est de vous laisser baigner dans vos mensonges !
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          je ne sais de quoi parlent nos journaux ?!

          mais rien que ces 6 derniers mois, 2 nouvelles boulangeries ont ouvert, dans mon quartier. en plus des 2 déjà existantes.

          encore mieux, elles sont toutes les deux à 300 m de chez moi ! et l'une d'elles travaille h24, même très tard le soir, et fait toute sorte de pains. Et çà marche d'enfer !

          alors que veut le peuple ? !
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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