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’Ouyahia à Ould Kablia en passant par le représentant de la monarchie marocaine à l’ONU, les déclarations ne sont pas identiques et peut-être même contradictoires mais l’objectif me semble clair et tend vers une provocation d’une Kabylie qui refuse de jouer le rôle de bouc-émissaire depuis le triste printemps noir de 2001.
Relatons un peu les faits. Avant la déclaration du représentant de la monarchie Marocaine à l’ONU concernant "l’indépendance" de la Kabylie, c’était Ouyahia qui a entamé ce processus conjoncturel de glorification du GPK (quand Ouyahia l’homme le plus détesté en Kabylie s’attaque à Ferhat Mehenni, ça sous-entend qu’il le glorifie). Et après cette provocation chérifienne, c’est Ould Kablia du MALG et du clan d’Oujda qui porte son eau au moulin et verse son venin sur l’architecte concepteur de la révolution algérienne, en l’occurrence le héros Abane Ramdane. A quoi sert d’insulter l’artisan du congrès de la Soummam en pleine célébration du déclenchement de la révolution algérienne ? Il est très difficile de ne pas croire que toute cette agitation ne s’inscrit pas dans le même sens, celui d’embraser la Kabylie pour des dessins inavoués.
pour ce représentent Ouyahia, Ould Kablia et le diplomate marocain ne sont-ils pas en train de tramer quelque chose ensemble dans cette zone névralgique ? Décidément, l’étape "Algérie" dans le plan de la recomposition du Maghreb et du Moyen-Orient est au début de son exécution et tout le monde provoque la Kabylie dans ce sens.
Vu que le GPK est insignifiant sur l’échiquier politique nord-africain, algérien et voir même kabyle, il est fort possible que cette structure fantômes qui n’existe que dans l’imaginaire de ses promoteurs n’est rien d’autre qu’un petit manipulé dans toute cette mise en scène diabolique et que les deux pouvoirs, algérien et marocain, sont de mèche et travaillent pour les mêmes desseins .
Vouloir nous faire avaler que le Royaume chérifien marocain qui tient ses racines du wahhabisme saoudien peut soutenir une quelconque région amazighe, alors qu’il ne fait que mépriser les militants de cette même cause dans le Rif et l’Atlas, est une véritable duperie.
Il est tout à fait clair et vérifié que la vision idéologique arabo-islamique de la monarchie marocaine n’est pas sans analogie avec celle du pouvoir algérien ; donc quelles que soient les divergences stratégiques entre les deux pouvoirs, ils seront toujours d’accord sur la conception rétrograde de l’état et sur la négation du fait Amazigh en Afrique du Nord.
Il est temps de comprendre que les véritables enjeux sont dans cette volonté conjuguée entre l’Occident et les pétro-wahhabites de l’Orient afin de recomposer cette région maghrébine en fonction de leurs appétits politiques et économiques mesquins. La création d’une zone de non-souveraineté au Sahel et au sud des Etats du Maghreb demeure le rêve suprême des concepteurs du nouvel ordre mondial qui s’appuient sur les régimes totalitaires et oligarchiques de la région.
La Kabylie est profondément algérienne et vouloir l'utiliser comme cheval de bataille dans des démarches qui ne sont pas en sa faveur et qui sont destructrices pour les peuples nord africains est une stratégie vouée à l’échec.
L’urgence de l’heure est celle de conscientiser la société algérienne en général et la Kabylie en particulier quant à la nécessité de rester soudés en assumant notre diversité à travers la recomposition de l’état et l’abolition du jacobinisme.
La réussite avérée de la marche organisée par le RCD le 03 octobre dernier à Tizi-Ouzou ainsi que la participation qualitative de l’élite politique non structurée de la région à cet événement, notamment celle des animateurs du manifeste kabyle et autres militants indépendants peut constituer un point de départ et une plate forme politique pour la construction d’un front régional positif autour de l’isolement de la minorité extrémiste, de la nécessité de sauvegarder la citoyenneté si chère à cette région et de réhabiliter son rôle de locomotive démocratique de l’Algérie.
Ce rassemblement des forces vives de la région élargi aux autres régions du pays devrait interpeller le pouvoir en place d’une manière ferme mais pacifique pour qu’il cesse son négationnisme à travers une prise en charge effective des revendications légitimes de cette région et de toutes les régions d’Algérie en optant pour des solutions qui permettront la gestion des particularités régionales dans le cadre de l'Etat national. Les options des autonomies régionales et de régionalisation sont des alternatives très sérieuses dans ce sens.
Moussa Nait Amara
Relatons un peu les faits. Avant la déclaration du représentant de la monarchie Marocaine à l’ONU concernant "l’indépendance" de la Kabylie, c’était Ouyahia qui a entamé ce processus conjoncturel de glorification du GPK (quand Ouyahia l’homme le plus détesté en Kabylie s’attaque à Ferhat Mehenni, ça sous-entend qu’il le glorifie). Et après cette provocation chérifienne, c’est Ould Kablia du MALG et du clan d’Oujda qui porte son eau au moulin et verse son venin sur l’architecte concepteur de la révolution algérienne, en l’occurrence le héros Abane Ramdane. A quoi sert d’insulter l’artisan du congrès de la Soummam en pleine célébration du déclenchement de la révolution algérienne ? Il est très difficile de ne pas croire que toute cette agitation ne s’inscrit pas dans le même sens, celui d’embraser la Kabylie pour des dessins inavoués.
pour ce représentent Ouyahia, Ould Kablia et le diplomate marocain ne sont-ils pas en train de tramer quelque chose ensemble dans cette zone névralgique ? Décidément, l’étape "Algérie" dans le plan de la recomposition du Maghreb et du Moyen-Orient est au début de son exécution et tout le monde provoque la Kabylie dans ce sens.
Vu que le GPK est insignifiant sur l’échiquier politique nord-africain, algérien et voir même kabyle, il est fort possible que cette structure fantômes qui n’existe que dans l’imaginaire de ses promoteurs n’est rien d’autre qu’un petit manipulé dans toute cette mise en scène diabolique et que les deux pouvoirs, algérien et marocain, sont de mèche et travaillent pour les mêmes desseins .
Vouloir nous faire avaler que le Royaume chérifien marocain qui tient ses racines du wahhabisme saoudien peut soutenir une quelconque région amazighe, alors qu’il ne fait que mépriser les militants de cette même cause dans le Rif et l’Atlas, est une véritable duperie.
Il est tout à fait clair et vérifié que la vision idéologique arabo-islamique de la monarchie marocaine n’est pas sans analogie avec celle du pouvoir algérien ; donc quelles que soient les divergences stratégiques entre les deux pouvoirs, ils seront toujours d’accord sur la conception rétrograde de l’état et sur la négation du fait Amazigh en Afrique du Nord.
Il est temps de comprendre que les véritables enjeux sont dans cette volonté conjuguée entre l’Occident et les pétro-wahhabites de l’Orient afin de recomposer cette région maghrébine en fonction de leurs appétits politiques et économiques mesquins. La création d’une zone de non-souveraineté au Sahel et au sud des Etats du Maghreb demeure le rêve suprême des concepteurs du nouvel ordre mondial qui s’appuient sur les régimes totalitaires et oligarchiques de la région.
La Kabylie est profondément algérienne et vouloir l'utiliser comme cheval de bataille dans des démarches qui ne sont pas en sa faveur et qui sont destructrices pour les peuples nord africains est une stratégie vouée à l’échec.
L’urgence de l’heure est celle de conscientiser la société algérienne en général et la Kabylie en particulier quant à la nécessité de rester soudés en assumant notre diversité à travers la recomposition de l’état et l’abolition du jacobinisme.
La réussite avérée de la marche organisée par le RCD le 03 octobre dernier à Tizi-Ouzou ainsi que la participation qualitative de l’élite politique non structurée de la région à cet événement, notamment celle des animateurs du manifeste kabyle et autres militants indépendants peut constituer un point de départ et une plate forme politique pour la construction d’un front régional positif autour de l’isolement de la minorité extrémiste, de la nécessité de sauvegarder la citoyenneté si chère à cette région et de réhabiliter son rôle de locomotive démocratique de l’Algérie.
Ce rassemblement des forces vives de la région élargi aux autres régions du pays devrait interpeller le pouvoir en place d’une manière ferme mais pacifique pour qu’il cesse son négationnisme à travers une prise en charge effective des revendications légitimes de cette région et de toutes les régions d’Algérie en optant pour des solutions qui permettront la gestion des particularités régionales dans le cadre de l'Etat national. Les options des autonomies régionales et de régionalisation sont des alternatives très sérieuses dans ce sens.
Moussa Nait Amara
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