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L'Algérie n'aurait jamais dû autoriser le FIS car ce parti était anti-démocratique

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  • L'Algérie n'aurait jamais dû autoriser le FIS car ce parti était anti-démocratique

    Gouvernés par des maffieux corrompus et incompétents, l'Algérie avait autorisé le FIS alors que les autorités algériennes savaient parfaitement que le FIS était un parti extrémiste qui rejetait totalement la démocratie et voulait instaurer une dictature religieuse en Algérie y compris par la violence. On connait malheureusement tous les conséquences horribles de cette grave erreur des maffieux du régime algérien.

    La Turquie avait aussi connu un parti extrémiste dit "Refah" qui était moins virulent que le FIS mais voulait instaurer une théocratie en Turquie y compris par la force. Mais la Cour constitutionnelle turque avait dissout Refah dès qu'elle avait constaté le projet anti-démocratique du parti religieux.

    Refah avait ensuite porté plainte contre l'Etat turc au niveau européen, mais la Cour européenne des droits de l'homme avait donné raison à l'Etat turc en précisant que Refah avait un projet politique anti-démocratique. La CEDH avait aussi affirmé que les règles de la charia étaient incompatibles avec un régime démocratique.

    - L'avis de la Cour européenne des droits de l'homme sur la dissolution de Refah est intéressant à lire (document PDF): http://hudoc.echr.coe.int/app/conver...689-705588.pdf

  • #2
    Oui, mais, convenons-en, ce n'est pas du tout la même chose

    primo, ce sont deux continents et secundo, il n'y avait rien à gratter coté Turquie

    Par contre, en Afrique, l'Occident avait et a tout intérêt à semer le trouble pour un ou deux barils par ci, deux à trois kg d'uranium par là...

    La preuve nous avions reçu, à l'époque, plusieurs cartons rouges de la France, de l'Angleterre et des Usa

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    • #3
      Les fameux "garde-fou" sont impératifs en démocratie , surtout au tout début avant l'ouverture du champs à n'importe qui comme fut le cas pour le FIS autrement il n'en resterait de la démocratie que les élections ....tout le reste de la mécanique serait écrasé par le premier zinzin qui accèderait par les dites élections au pouvoir.....tiens c'est à se demander si les mafieux ne l'ont pas quelque part fait en connaissance de cause mais ont été ensuite dépassés par les événements...
      مالي و للناس كم يلحونني سفها
      ديني لنفسي و دين الناس للناس

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      • #4
        Ils le savaient. Les sondages d'opinions convergeaient tous vers une victoire du Fis et ils ont laissé faire. Ce parti avait dépassé toutes le bornes en matière de totalitarisme . Fort heureusement, il a été empêché au prix de grands sacrifices

        Si la Turquie avait laissé faire et l'Europe avait fermé les yeux, on assiste maintenant au chaos d'une partie de ce continent

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        • #5
          Des speculations tout ca.
          La dissolution du fis a éte imposée par les occidentaux, surtout les usa dont les menaces ont été plus concretes.
          Ils ont laissé carte blanche aux militaires et leur ont donné le feu vert en leur garantissant l'immunité. Tout ca par crainte maladive et eternelle de l'islam.
          Il n'a pas éte donné au fis la chance de diriger les affaires et ensuite le juger, on l'a condamné des lla naissance, ce qui est inacceptable.
          Dernière modification par boussad, 04 novembre 2015, 00h08.

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          • #6
            L'Algérie n'aurait jamais dû autoriser le FIS car ce parti était anti-démocratique
            Bien évidemment, c'était l'erreur originelle !

            Ce qu'on ne dit pas assez, c'est que Chadli (à qui on impute cette erreur) n'était même pas au courant, ni même Hamrouche. En effet, le parti islamiste a été agréé (ainsi que le RCD) le 6 septembre 1989, alors que Chadli était en voyage au Sénégal. Hamrouche n'a pris ses fonctions que le 9 septembre de la même année.

            Dans ses mémoires, parues ches Casbah Editions, Chadli a expliqué que ce sont Larbi Belkheir, Abou Bakr Belkaïd (ministre de l'intérieur) et Kasdi Merbah (chef du gouvernement) qui l'avaient mis devant le fait accompli.

            On peut comprendre, avec le recul, pourquoi les deux derniers ont été liquidés par les services, et le premier évincé vers le Maroc par Boutef, avant de décéder en 2010 emportant avec lui beaucoup de secrets.
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              Des speculations tout ca.
              La dissolution du fis a éte imposée par les occidentaux, surtout les usa dont les menaces ont été plus concretes.
              Ils ont laissé carte blanche aux militaires et leur ont donné le feu vert en leur garantissant l'immunité. Tout ca par crainte maladive et eternelle de l'islam.
              Il n'a pas éte donné au fis de diriger les affaires et ensuite le juger, on l'a condamné des lla naissance, ce qui est inacceptable.
              L'islam avait toujours existé et n'avait jamais inquiété les occidentaux jusqu'au jour où est apparu l'extrémisme religieux, le terrorisme en particulier

              Si l'Islam faisait peur aux américains, aux européens et aux russes, ils n'iront jamais jusqu'à autoriser des mosquées sur leur propres sols.


              Bien évidemment, c'était l'erreur originelle !

              Ce qu'on ne dit pas assez, c'est que Chadli (à qui on impute cette erreur) n'était même pas au courant, ni même Hamrouche. En effet, le parti islamiste a été agréé (ainsi que le RCD) le 6 septembre 1989, alors que Chadli était en voyage au Sénégal. Hamrouche n'a pris ses fonctions que le 9 septembre de la même année.

              Dans ses mémoires, parues ches Casbah Editions, Chadli a expliqué que ce sont Larbi Belkheir, Abou Bakr Belkaïd (ministre de l'intérieur) et Kasdi Merbah (chef du gouvernement) qui l'avaient mis devant le fait accompli.

              On peut comprendre, avec le recul, pourquoi les deux derniers ont été liquidés par les services, et le premier évincé vers le Maroc par Boutef, avant de décéder en 2010 emportant avec lui beaucoup de secrets.
              C'était la faute à Chadli. C'était lui le président. Il avait piétiné la Constitution qui n'autorisait pas un parti sectaire ou basé sur la religion,
              Dernière modification par Mi_rou, 04 novembre 2015, 00h19.

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              • #8
                Constituer une majorité pour gouverner est une regle démocratique , par le biais des élections.

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                • #9
                  Mi rou.
                  Tu sais bien que ce que tu avances n'est pas juste.

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                  • #10
                    Constituer une majorité pour gouverner est une regle démocratique
                    A condition que la compétition se fasse sur la base de programmes politiques et non sur des manipulations religieuses. Combien étaient ceux qui avaient voté pour le FIS, croyant voter pour l'Islam, donc pour Allah ?
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                    • #11
                      Constituer une majorité pour gouverner est une regle démocratique , par le biais des élections.
                      L'histoire ne fait de cadeau, l'ami. Le Fis ne croyait pas à la démocratie. Pour lui, c'est du Kofr... C'était le cadet de ses soucis. Il s'était servi d'elle pour accéder au pouvoir...

                      Les déclarations des leaders de ce parti sont toujours là pour nous rafraichir la mémoire

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                      • #12
                        Le fis n est pas nouveau cè toujours des chi3ites qui n.ont rien avoir avec la religion ils font du politique pour des besoins de commerce..ce sont des courants commerciaux ils vendent de tous et s.achete de tous..s.ils aviaent reussi a prendre le pouvoir peut etre le monopole serait moins pesant sur l.algerie y.aurait plus d.ouverture
                        Ces monopolistes ont diabolisè tous les paeties pas seulement les islamistes..
                        Bon on ne connait pas les enjeux du commerce xaf aussi les mafieux de l.alcool la drogue la prostitution le foncier le kidnaping la rackette voulaiznt aussi la faoblesse de l.etat pour trouver le chemin libre et facile
                        Le mieux pour l.algerie serais in pouvoir judiciafe fort et neutre et hors gouvernement pour eviter toute infiltration politique
                        En principe la justice et l.enseignement primairz et secondaire doivent quitter le gouvernement et metre l.administratipn sous cpntrole de la justice et faire disparaitre le ministere de l.interieur

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                        • #13
                          fortuna ..
                          Constituer une majorité pour gouverner est une regle démocratique
                          A condition que la compétition se fasse sur la base de programmes politiques et non sur des manipulations politique . Combien étaient ceux qui avaient voté pour les democrates, croyant voter pour la democratie, donc pour la liberté de choisir ?
                          C'est magique hein !! .. :22:

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                          • #14
                            S'il ne s'agit pas de la même démocratie partout, le FIS était contre celle de l'Occident colonial, et particulierement française,
                            "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                            • #15
                              Plan anti-démocratie.

                              Il faut aussi revoir le contexte de l'époque, la fin de la guerre froide et de nombreux illuminés, de retour du labo Afghan, après "le plan Octobre 1988".
                              Au sommet du pouvoir il y a eu des divisions entre ceux qui seront appelés plus tard les éradicateurs, qui se dévouent pour leur pays, et ceux qui ont voulu négocier avec l'Arabie Saoudite et les Etats Unis pour mieux se partager le gateau, dans ce nouvel ordre mondial.
                              Le clan pro Chadli était pret pour le plan Fis.
                              A cette époque certains ont tout de suite regretté d'avoir laissé entrer en Algérie les disjonctés d'"Al CIA Da", de retour d'Afghanistan et qui étaient incontrolables pour "le plan anti-démocratie avec les islamistes".
                              Avec l'arrivée de Bouteflika, "le plan anti démocratie" a été revu, corrigé, et ça marche.

                              "Moi ou le chaos" avait dit Erdogan en Turquie. La recette marche toujours grace à la naiveté d'une bonne parti du peuple qui ne sait pas protéger la religion pour la mettre à l'abri de la manipulation, loin de la politique.
                              Dernière modification par panshir, 04 novembre 2015, 09h13.

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