Dix-neuf personnalités dont Khalida Toumi et Louisa Hanoune ont demandé une audience au président Abdelaziz Bouteflika. La demande a été formulée dans une lettre, dont nous détenons une copie, qui a été remise le 1er novembre à Ahmed Ouyahia et Mohamed Rougab, de la Présidence de la République.
« À l’occasion de la commémoration du déclenchement de notre glorieuse guerre de Libération nationale, nous estimons qu’il est de notre devoir de patriotes algériens d’attirer votre haute attention sur la dégradation du climat général dans notre pays », écrivent les auteurs de la lettre.
Les signataires expliquent que cette dégradation se caractérise par des faits. Ils citent « le renoncement à la souveraineté nationale (…) par notamment l’abandon du droit de préemption de l’État (…), la déliquescence des institutions de l’État, la grave dégradation de la situation économique et sociale, l’abandon des cadres algériens livrés à l’arbitraire, aux sanctions partiales (…) ».
Après avoir expliqué leur démarche, les auteurs concluent leur lettre en sollicitant une audience. « C’est pourquoi nous vous prions monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous recevoir en audience afin de vous faire partager nos profondes inquiétudes quant à la l’avenir du pays et solliciter vos interventions sur l’extrême gravité de la situation », concluent les auteurs de cette demande d’audience.
La Présidence de la République n’a pas répondu aux auteurs de la lettre. Ces derniers ont décidé de rendre publique leur initiative, pour prendre l’opinion publique à témoin. « Le président reçoit bien les délégations étrangères, alors il n’y a aucune raison de refuser de nous recevoir. Nous voulons vérifier s’il est réellement en état de diriger le pays », explique l’un des initiateurs. « Nous craignons que la lettre ne soit pas remise au Président et c’est pour cela que nous avons décidé de la rendre publique », ajoute-t-il.
La lettre a été signée par 19 personnalités dont Louisa Hanoune, Khalida Toumi (ancienne ministre de la Culture), Abdelhamid Aberkane (ancien ministre de la Santé), Zohra Drif Bitat, Lakhdar Bouragâa, Rachid Boudjedra, Fatiha Mentouri (ancienne ministre), Nouredine Benissad et Boudjemaa Ghechir.
TSA
« À l’occasion de la commémoration du déclenchement de notre glorieuse guerre de Libération nationale, nous estimons qu’il est de notre devoir de patriotes algériens d’attirer votre haute attention sur la dégradation du climat général dans notre pays », écrivent les auteurs de la lettre.
Les signataires expliquent que cette dégradation se caractérise par des faits. Ils citent « le renoncement à la souveraineté nationale (…) par notamment l’abandon du droit de préemption de l’État (…), la déliquescence des institutions de l’État, la grave dégradation de la situation économique et sociale, l’abandon des cadres algériens livrés à l’arbitraire, aux sanctions partiales (…) ».
Après avoir expliqué leur démarche, les auteurs concluent leur lettre en sollicitant une audience. « C’est pourquoi nous vous prions monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous recevoir en audience afin de vous faire partager nos profondes inquiétudes quant à la l’avenir du pays et solliciter vos interventions sur l’extrême gravité de la situation », concluent les auteurs de cette demande d’audience.
La Présidence de la République n’a pas répondu aux auteurs de la lettre. Ces derniers ont décidé de rendre publique leur initiative, pour prendre l’opinion publique à témoin. « Le président reçoit bien les délégations étrangères, alors il n’y a aucune raison de refuser de nous recevoir. Nous voulons vérifier s’il est réellement en état de diriger le pays », explique l’un des initiateurs. « Nous craignons que la lettre ne soit pas remise au Président et c’est pour cela que nous avons décidé de la rendre publique », ajoute-t-il.
La lettre a été signée par 19 personnalités dont Louisa Hanoune, Khalida Toumi (ancienne ministre de la Culture), Abdelhamid Aberkane (ancien ministre de la Santé), Zohra Drif Bitat, Lakhdar Bouragâa, Rachid Boudjedra, Fatiha Mentouri (ancienne ministre), Nouredine Benissad et Boudjemaa Ghechir.
TSA
Commentaire