En Grande Bretagne, on est en royauté, à ce que l’on sache ! Donc, les anglais devraient être bien placés pour savoir « qu’on ne peut pas être plus royalistes que le Roi ». Et pourtant, il parait bien qu’ils sont décidés à être plus royalistes que le Roi.
Dès les premières bribes d’information faisant état du crash d’un avion russe au dessus du Sinaï, les autorités britanniques ont été les premières à parler de l’éventualité, et des fortes présomptions d’un acte terroriste. A croire qu’ils y étaient, ou qu’ils savaient avant, et mieux que tout le monde ce qu’il en était. Alors même que les russes, autant que les autorités égyptiennes, et même les services de renseignements américains hésitaient à aborder la thèse de l’attentat, les britanniques, eux, en étaient quasiment sûrs. Ensuite, le Grande Bretagne a été le premier pays à interdire à ses appareils d’aller à Sharm Echeikh, et, plus encore, de survoler, pour quelque cause que ce soit, le Sinaï, avant même la Russie qui était directement concernée par le crash. Et c’est dans cette mesure qu’ils ont été plus royalistes que le Roi.
Ensuite, et comme la confirmation de l’éventualité de l’attentat terroriste contre l’avion russe, ne suffisait pas à décider les autres pays à l’imiter en boycottant le tourisme égyptien, les services de sa gracieuse Majesté, sont passés au plan B, ou la suite de leur stratégie de « blocus » opéré sur les égyptiens.
Ils ont commencé à parler, dans leurs journaux, de manquements graves à la sécurité à l’aéroport de Sharm Echeikh. Mais comme les égyptiens ont été plus intelligents que nous autres, les tunisiens, et qu’ils n’ont pas donné accès aux fins limiers de Scotland yard, l’autorisation de fouiller dans leurs affaires, les britanniques ont commencé à « faire parler » leurs ressortissants, qui transitaient par l’aéroport, qui pour dire qu’il était affolé, et qu’il voulait rentrer le plus tôt possible, pour fuir la mort, qui pour dire qu’il suffisait de donner quelques sous aux agents de sécurité de l’aéroport pour pouvoir court-circuiter tous les cordons de sécurité, et qui pour s’étonner que ses bagages n’aient à aucun moment, été examinés au scanner…
Et pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil du tourisme égyptien, comme çà a été le cas pour celui de la Tunisie, les britanniques ont sorti, ce samedi, leur botte secrète qui a fini par décider tous les pays européens à rapatrier, en urgence, leurs ressortissants restés à Sharm Echeikh. Cette botte a été sortie par les soins du quotidien en ligne « The Telegraph », qui relate dans sa livraison du samedi, une histoire à dormir debout, en rapport avec un avion de ligne britannique qui aurait « esquivé » de justesse un missile anti aérien, alors qu’il était en approche sur l’aéroport de Sharm Echeikh. Et la ruse consistait en le titre de l’article, qui parlait d’avion britannique, de missile, et de l’extrême dextérité d’un pilote anglais, digne héritier de son prédécesseur l’agent 007, et il fallait creuser, vraiment profond dans l’article, pour comprendre qu’il s’agissait de faits qui s’étaient déroulés en aout dernier, et qu’il s’agissait plutôt d’une erreur de pilotage qui avait conduit leur « héro » volant, au dessus d’une zone d’exclusion où se déroulaient des exercices de l’armée égyptienne. D’ailleurs, l’article ne dit pas pourquoi cet incident survenu en aout dernier n’a suscité les peurs des britanniques que trois mois plus tard, et ne les a pas empêchés de continuer à survoler cette zone durant ces trois mois. N’empêche que cet article a eu l’effet escompté, puisque, depuis, les avions du monde entier, n’arrêtent pas d’atterrir à Sharm Echeikh, pour repartir pleins de touristes qu’on rapatrie en extrême urgence, dans un triste manège rappelant, bizarrement le bal aérien qui s’est déroulé du côté de l’aéroport d’Enfidha cet été, et qui a été gracieusement ouvert, là aussi, par les avions britanniques.
Donc, en définitive, deux pays où il y a eu deux attentats attribués à la même partie du jihadisme islamiste, et deux pays sévèrement punis par un implacable boycott de leur principale ressource et de leur principale chance de survie, boycott orchestré par la même nation, et suivant un même scénario ! Il y a de quoi laisser perplexe ! Surtout que ces deux pays ont un ENORME point en commun : celui d’avoir rejeté, l’un brutalement, et l’autre en finesse, le sort qu’ « on » leur avait décidé en leur imposant un régime conduit par les frères musulmans, qui ont, d’ailleurs, depuis toujours, trouvé plus qu’un refuge et du soutien au pays, justement, de sa gracieuse Majesté.
Tunisie Numérique
Dès les premières bribes d’information faisant état du crash d’un avion russe au dessus du Sinaï, les autorités britanniques ont été les premières à parler de l’éventualité, et des fortes présomptions d’un acte terroriste. A croire qu’ils y étaient, ou qu’ils savaient avant, et mieux que tout le monde ce qu’il en était. Alors même que les russes, autant que les autorités égyptiennes, et même les services de renseignements américains hésitaient à aborder la thèse de l’attentat, les britanniques, eux, en étaient quasiment sûrs. Ensuite, le Grande Bretagne a été le premier pays à interdire à ses appareils d’aller à Sharm Echeikh, et, plus encore, de survoler, pour quelque cause que ce soit, le Sinaï, avant même la Russie qui était directement concernée par le crash. Et c’est dans cette mesure qu’ils ont été plus royalistes que le Roi.
Ensuite, et comme la confirmation de l’éventualité de l’attentat terroriste contre l’avion russe, ne suffisait pas à décider les autres pays à l’imiter en boycottant le tourisme égyptien, les services de sa gracieuse Majesté, sont passés au plan B, ou la suite de leur stratégie de « blocus » opéré sur les égyptiens.
Ils ont commencé à parler, dans leurs journaux, de manquements graves à la sécurité à l’aéroport de Sharm Echeikh. Mais comme les égyptiens ont été plus intelligents que nous autres, les tunisiens, et qu’ils n’ont pas donné accès aux fins limiers de Scotland yard, l’autorisation de fouiller dans leurs affaires, les britanniques ont commencé à « faire parler » leurs ressortissants, qui transitaient par l’aéroport, qui pour dire qu’il était affolé, et qu’il voulait rentrer le plus tôt possible, pour fuir la mort, qui pour dire qu’il suffisait de donner quelques sous aux agents de sécurité de l’aéroport pour pouvoir court-circuiter tous les cordons de sécurité, et qui pour s’étonner que ses bagages n’aient à aucun moment, été examinés au scanner…
Et pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil du tourisme égyptien, comme çà a été le cas pour celui de la Tunisie, les britanniques ont sorti, ce samedi, leur botte secrète qui a fini par décider tous les pays européens à rapatrier, en urgence, leurs ressortissants restés à Sharm Echeikh. Cette botte a été sortie par les soins du quotidien en ligne « The Telegraph », qui relate dans sa livraison du samedi, une histoire à dormir debout, en rapport avec un avion de ligne britannique qui aurait « esquivé » de justesse un missile anti aérien, alors qu’il était en approche sur l’aéroport de Sharm Echeikh. Et la ruse consistait en le titre de l’article, qui parlait d’avion britannique, de missile, et de l’extrême dextérité d’un pilote anglais, digne héritier de son prédécesseur l’agent 007, et il fallait creuser, vraiment profond dans l’article, pour comprendre qu’il s’agissait de faits qui s’étaient déroulés en aout dernier, et qu’il s’agissait plutôt d’une erreur de pilotage qui avait conduit leur « héro » volant, au dessus d’une zone d’exclusion où se déroulaient des exercices de l’armée égyptienne. D’ailleurs, l’article ne dit pas pourquoi cet incident survenu en aout dernier n’a suscité les peurs des britanniques que trois mois plus tard, et ne les a pas empêchés de continuer à survoler cette zone durant ces trois mois. N’empêche que cet article a eu l’effet escompté, puisque, depuis, les avions du monde entier, n’arrêtent pas d’atterrir à Sharm Echeikh, pour repartir pleins de touristes qu’on rapatrie en extrême urgence, dans un triste manège rappelant, bizarrement le bal aérien qui s’est déroulé du côté de l’aéroport d’Enfidha cet été, et qui a été gracieusement ouvert, là aussi, par les avions britanniques.
Donc, en définitive, deux pays où il y a eu deux attentats attribués à la même partie du jihadisme islamiste, et deux pays sévèrement punis par un implacable boycott de leur principale ressource et de leur principale chance de survie, boycott orchestré par la même nation, et suivant un même scénario ! Il y a de quoi laisser perplexe ! Surtout que ces deux pays ont un ENORME point en commun : celui d’avoir rejeté, l’un brutalement, et l’autre en finesse, le sort qu’ « on » leur avait décidé en leur imposant un régime conduit par les frères musulmans, qui ont, d’ailleurs, depuis toujours, trouvé plus qu’un refuge et du soutien au pays, justement, de sa gracieuse Majesté.
Tunisie Numérique
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