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Après la bravade du ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, qui déclarait crânement à l'agence de presse espagnole EFE, que l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, était «persona non grata» dans les territoires occupés du Sahara Occidental, le porte-parole de l'ONU vient de lui répliquer sèchement que l'envoyé personnel de Ban Ki-moon «a assurément le droit d'aller au Sahara Occidental» et que «ceci entre parfaitement dans le cadre du mandat qui est le sien».
Plus fondamentalement, et en réponse à une question sur le discours prononcé par Mohammed VI à Laâyoune, dans lequel ce dernier affirmait qu'il n'y avait «rien à négocier», le porte-parole des Nations unies a rappelé la dernière déclaration du secrétaire général de l’ONU, appelant le Maroc à engager de «vraies négociations» avec le Polisario pour trouver une solution politique qui garantisse l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Il convient de souligner que cette déclaration de Ban Ki-moon, qui a eu le mérite de réaffirmer clairement que le statut définitif du Sahara Occidental «fait toujours l'objet du processus de règlement mené sous ses auspices, a mis les autorités marocaines dans une rage folle.
Ces dernières considèrent, en effet, que cette sortie de Ban Ki-moon a «parasité» le show médiatique qui a entouré le discours du roi du Maroc dans la ville occupée de Laâyoune. Selon une source diplomatique algérienne,à la lumière de ces déclarations, «il est clair que la fuite en avant et la défiance des autorités marocaines à l'égard de l'ONU et de la communauté internationale vont aggraver l'isolement international du Maroc». Poussés dans leurs derniers retranchements, «les responsables marocains vont multiplier les campagnes et manœuvres anti-algériennes dans un pari irresponsable sur le pire, comme le soulignait encore récemment notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra», a conclu notre source.
Karim Bouali
Plus fondamentalement, et en réponse à une question sur le discours prononcé par Mohammed VI à Laâyoune, dans lequel ce dernier affirmait qu'il n'y avait «rien à négocier», le porte-parole des Nations unies a rappelé la dernière déclaration du secrétaire général de l’ONU, appelant le Maroc à engager de «vraies négociations» avec le Polisario pour trouver une solution politique qui garantisse l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Il convient de souligner que cette déclaration de Ban Ki-moon, qui a eu le mérite de réaffirmer clairement que le statut définitif du Sahara Occidental «fait toujours l'objet du processus de règlement mené sous ses auspices, a mis les autorités marocaines dans une rage folle.
Ces dernières considèrent, en effet, que cette sortie de Ban Ki-moon a «parasité» le show médiatique qui a entouré le discours du roi du Maroc dans la ville occupée de Laâyoune. Selon une source diplomatique algérienne,à la lumière de ces déclarations, «il est clair que la fuite en avant et la défiance des autorités marocaines à l'égard de l'ONU et de la communauté internationale vont aggraver l'isolement international du Maroc». Poussés dans leurs derniers retranchements, «les responsables marocains vont multiplier les campagnes et manœuvres anti-algériennes dans un pari irresponsable sur le pire, comme le soulignait encore récemment notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra», a conclu notre source.
Karim Bouali
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