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Maroc : L'industrie automobile: Ce qui reste à faire....

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    Industrie automobile: Ce qui reste à faire…
    15 à 20% de croissance de business à l’export en 2015
    La montée en puissance de Renault-Tanger porte cette dynamique en attendant PSA
    Compétences et logistique… les défis




    Le potentiel sourcing des 4 premiers écosystèmes lancés est estimé à une valeur totalisant 13,3 milliards de DH, avec une moyenne de 33% d’intégration locale

    Quelques mois après l’officialisation de l’installation de PSA Peugeot-Citroën, l’industrie locale se remet au goût de la croissance. Au moment où le dispositif infrastructurel se met en place sur le futur site de PSA Peugeot-Citroën, le second major du secteur ayant opté pour le Royaume, le secteur entame le dernier virage de l’année avec beaucoup de sérénité. Selon les derniers chiffres de l’Office des changes, l’industrie a bouclé une croissance de 17% à l’export à fin septembre dernier. Ces expéditions correspondent, en valeur, à quelque 35 milliards de DH. «Nous sommes bien partis pour finir sur une progression annuelle de 15 à 20% à l’export», projette Hakim Abdelmoumen, président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (Amica). Le business à l’export se chiffrerait, à cette échéance, à environ 50 milliards de DH. Parmi les facteurs qui feront cette croissance, figure évidemment la montée en régime de Renault-Tanger. Le constructeur de la marque au losange se projette sur 250.000 unités pour cette année, soit une progression de 43% par rapport au volume de 2014.

    Le fabricant continue d’ailleurs d’attirer, à Tanger, de nouveaux investissements de fournisseurs opérant dans son écosystème immédiat. Tout cela dénote un trend que les industriels comptent bien maintenir, en misant notamment sur le déploiement progressif des 4 écosystèmes industriels identifiés («câblage», «métal emboutissage», «batteries» et «l’intérieur véhicule et sièges»). Ce programme devrait aussi être accompagné de mesures incitatives à l’émergence du secteur (fiscalité, appui à l’investissement, foncier, formation, etc.).
    Mais des défis persistent. Parmi les plus importants, la correction d’une grave lacune dans l’offre en compétences. Si le Royaume est bien doté en profils ingénieurs et techniciens, un grand déficit existe encore dans le middle management. Or, cette catégorie est un chaînon essentiel du dispositif des compétences destinées aux industries des métiers mondiaux, en l’occurrence l’automobile. «Nous sommes en train de finaliser la composante qui nous concerne en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle», explique-t-on auprès de l’Amica.

    Pour le moment, le site Maroc peut encore surfer sur son bon positionnement en termes de compétitivité du coût de la main-d’œuvre (-50%), là où la Turquie et les marchés de l’Europe de l’Est sont plutôt dans des optiques de revalorisation des salaires minimum. Les ressources humaines font d’ailleurs partie intégrante de la stratégie des écosystèmes automobiles à l’horizon 2020. Parmi les engagements des contrats de performance, l’Etat devra mettre à disposition de la filière plus de 56.000 profils, «qui seront formés selon les besoins métiers». Ce chiffre équivaut au potentiel d’emplois supplémentaires dont recèlent les 4 écosystèmes jusque-là identifiés. Rappelons que les objectifs fixés visent 90.000 nouveaux emplois dans le secteur d’ici 2020.
    Les industriels se sont engagés sur un chiffre d’affaires additionnel de 24 milliards de DH, soit un cumul de 100 à 120 milliards de DH sur cette même échéance. L’Etat a mis à leur disposition 95 hectares de foncier industriel locatif à des tarifs attractifs.
    Le puzzle logistique et des infrastructures
    L’autre gros dossier de la rentrée porte sur la logistique. Le secteur mise sur la montée en charge de la plateforme portuaire de Tanger
    Med, qui devrait bientôt être renforcée par Kénitra Atlantique avec l’arrivée de PSA Peugeot-Citroën dans cette région industrielle. Les études d’avant-projet sont achevées alors d’autres plus détaillées sont en cours de réalisation.
    L’investissement est de 8 milliards de DH, contre une estimation initiale de 5 milliards de DH. Des connexions routières et ferroviaires sont aussi programmées. Une voie de chemin de fer supplémentaire de 4,5 milliards de DH d’investissement est aussi prévue pour relier Kénitra à Casablanca. 240 millions de DH sont aussi destinés au renforcement de la connectivité ferroviaire de la zone franche de Kénitra à Tanger Med.
    L’Économiste

  • #2
    Bonsoir Raco

    Dans 5 ans qui sont nécessaires à la mise en service de PSA ,je pense que tout sera au rendez-vous avec les instituts de formation lancés et les formations données par l'OFPTT

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    • #3
      ils faut que des boites marocaines en profitent, en sous-traitance, en logistique, en consulting, il y a encore quoi faire...

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