Tweet
INDUSTRIE AUTOMOBILE
«NOUS ATTEINDRONS LES 90.000 EMPLOIS DÈS 2018»
PRÈS DE 50 MILLIARDS DE DH DE BUSINESS À L’EXPORT
PLUSIEURS INTENTIONS D’INVESTISSEMENT ANNONCÉES
Industrie automobile «Nous atteindrons les 90.000 emplois dès 2018»
Pour Hakim Abdelmoumen, président de l’Amica, «beaucoup de big players sont en train de faire du Maroc une plateforme industrielle stratégique pour le développement d’écosystèmes acteurs (diversification poussée des pièces fabriquées et tissu de fournisseurs de rang 2) (Ph. Amica)
- L’Economiste: Le secteur est sur un bon trend à l’export. Le site Maroc semble revenir de loin…
- Hakim Abdelmoumen: En 2012, on avait une filière essentiellement dominée par le câblage. Dans le cadre du Plan d’accélération industrielle 2014-2020, nous avons restructuré, avec le ministère en charge de l’Industrie, les filières en écosystèmes en les identifiant par métiers. Aujourd’hui, même en face de la Turquie, nous parvenons à attirer des multinationales. Les augmentations de salaire dans ce pays et l’inflation grimpante en sont les principaux facteurs. De plus, nous avons dégagé une visibilité à long terme sur le Maroc qui rassure les investisseurs. Nous avons une vision à 360° auprès des constructeurs automobiles, notamment en termes de sourcing. Nous avons diversifié la filière avec une approche métier plus accentuée (climatisation, emboutissage, panneau de porte, tableau de bord, optiques et feux arrière, système d’échappement, etc.). D’autres sont en développement (systèmes de sécurité, système de chassis, pièces de moteur.
A terme, nous parlons de 65% des composantes de véhicule qui seront intégrées localement à l’horizon 2019.
- Comment s’opérera la montée en régime d’ici 2020?
- Nous nous projetons sur une croissance annuelle de 15 à 20% pour cette année, soit près de 50 milliards DH. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que cette croissance se fera en deux paliers. Nous avons un objectif minimum de réaliser les 100 milliards de DH en 2020. Nos engagements de création d’emplois contractualisés avec le ministère de tutelle dans le cadre des contrats de performance, nous les atteindrons bien avant. Nous aurons les 90.000 emplois dès 2018. Avec toute cette dynamique, les grands investisseurs sont en phase de déclaration de leurs intentions d’investissement. Nous allons rester sur 15 à 20% jusqu’en 2018. En même temps, les véhicules PSA démarreront en 2019. Ce qui va accentuer ce potentiel, avec plus de 65% d’intégration locale. Le défi, maintenant, est de stabiliser ce qui est en train de se mettre en place.
- Où en êtes-vous dans le programme de restructuration de l'Amica?
- L’Amica est devenue aujourd’hui une institution à part entière, à l’échelle du marché national et des enjeux actuels, et redimensionnée avec des engagements, des moyens et une vision qui vont permettre d’accompagner la stratégie des écosystèmes industriels. La restructuration commence par la filière elle-même. La 2e étape consiste à passer à la mise en place d’institutions public-privé. Nous sommes en train de déployer les laboratoires et centres d’ingénierie à Casablanca et Tanger, les instituts de formation (IFMA) sont bien répartis sur le territoire, avec une approche plus industrielle qu’académique. De plus, des structures d’animation sont déjà en place sur Tanger, Casablanca et bientôt Kénitra. Ces organismes sont dotés des ressources financières et humaines qui viennent du secteur lui-même. Ils sont co-pilotés par les industriels et le ministère de l’Industrie.
Propos recueillis par Safall FALL
«NOUS ATTEINDRONS LES 90.000 EMPLOIS DÈS 2018»
PRÈS DE 50 MILLIARDS DE DH DE BUSINESS À L’EXPORT
PLUSIEURS INTENTIONS D’INVESTISSEMENT ANNONCÉES
Industrie automobile «Nous atteindrons les 90.000 emplois dès 2018»
Pour Hakim Abdelmoumen, président de l’Amica, «beaucoup de big players sont en train de faire du Maroc une plateforme industrielle stratégique pour le développement d’écosystèmes acteurs (diversification poussée des pièces fabriquées et tissu de fournisseurs de rang 2) (Ph. Amica)
- L’Economiste: Le secteur est sur un bon trend à l’export. Le site Maroc semble revenir de loin…
- Hakim Abdelmoumen: En 2012, on avait une filière essentiellement dominée par le câblage. Dans le cadre du Plan d’accélération industrielle 2014-2020, nous avons restructuré, avec le ministère en charge de l’Industrie, les filières en écosystèmes en les identifiant par métiers. Aujourd’hui, même en face de la Turquie, nous parvenons à attirer des multinationales. Les augmentations de salaire dans ce pays et l’inflation grimpante en sont les principaux facteurs. De plus, nous avons dégagé une visibilité à long terme sur le Maroc qui rassure les investisseurs. Nous avons une vision à 360° auprès des constructeurs automobiles, notamment en termes de sourcing. Nous avons diversifié la filière avec une approche métier plus accentuée (climatisation, emboutissage, panneau de porte, tableau de bord, optiques et feux arrière, système d’échappement, etc.). D’autres sont en développement (systèmes de sécurité, système de chassis, pièces de moteur.
A terme, nous parlons de 65% des composantes de véhicule qui seront intégrées localement à l’horizon 2019.
- Comment s’opérera la montée en régime d’ici 2020?
- Nous nous projetons sur une croissance annuelle de 15 à 20% pour cette année, soit près de 50 milliards DH. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que cette croissance se fera en deux paliers. Nous avons un objectif minimum de réaliser les 100 milliards de DH en 2020. Nos engagements de création d’emplois contractualisés avec le ministère de tutelle dans le cadre des contrats de performance, nous les atteindrons bien avant. Nous aurons les 90.000 emplois dès 2018. Avec toute cette dynamique, les grands investisseurs sont en phase de déclaration de leurs intentions d’investissement. Nous allons rester sur 15 à 20% jusqu’en 2018. En même temps, les véhicules PSA démarreront en 2019. Ce qui va accentuer ce potentiel, avec plus de 65% d’intégration locale. Le défi, maintenant, est de stabiliser ce qui est en train de se mettre en place.
- Où en êtes-vous dans le programme de restructuration de l'Amica?
- L’Amica est devenue aujourd’hui une institution à part entière, à l’échelle du marché national et des enjeux actuels, et redimensionnée avec des engagements, des moyens et une vision qui vont permettre d’accompagner la stratégie des écosystèmes industriels. La restructuration commence par la filière elle-même. La 2e étape consiste à passer à la mise en place d’institutions public-privé. Nous sommes en train de déployer les laboratoires et centres d’ingénierie à Casablanca et Tanger, les instituts de formation (IFMA) sont bien répartis sur le territoire, avec une approche plus industrielle qu’académique. De plus, des structures d’animation sont déjà en place sur Tanger, Casablanca et bientôt Kénitra. Ces organismes sont dotés des ressources financières et humaines qui viennent du secteur lui-même. Ils sont co-pilotés par les industriels et le ministère de l’Industrie.
Propos recueillis par Safall FALL
Commentaire