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Placements de l’Algérie aux USA Vers une hausse des taux d’intérêt

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  • Placements de l’Algérie aux USA Vers une hausse des taux d’intérêt

    elwatan
    La Réserve fédérale américaine (FED) a clairement laissé entendre, ces derniers jours, que le scénario d’un relèvement de ses taux d’intérêt devient de plus en plus probable.


    Le relèvement attendu des taux d’intérêt américains devrait induire un impact positif, même modéré, sur la valorisation des placements de l’Algérie en bons du Trésor américain, c’est-à-dire sur ses réserves officielles de change, nous expliquent des intervenants de la sphère bancaire locale.

    Cet impact positif, tempèrent-ils cependant, risque d’être contrebalancé par l’appréciation de la valeur du dollar, synonyme de nouvelles baisses des prix du brut, le dollar étant la monnaie de paiement de référence sur le marché pétrolier. Quoi qu’il en soit, les bons chiffres de l’économie américaine — publiés la semaine dernière et faisant ressortir notamment une situation de quasi-retour au plein emploi — laissent entrevoir un relèvement des taux d’intérêt dès la mi-décembre prochain.

    De fait, la Réserve fédérale américaine (FED), la plus importante Banque centrale de la planète, a clairement laissé entendre ces derniers jours que le scénario d’un relèvement de ses taux devient de plus en plus probable, même si les marchés préfèrent généralement les politiques monétaires accommodantes, qui limitent la hausse du dollar. Depuis la crise financière de 2008, faut-il le rappeler, la Banque centrale américaine maintient ses taux d’intérêt à des niveaux proches de zéro, ce qui rend les placements en valeurs américaines, dont ceux de l’Algérie, très peu, voire quasiment pas, rentables.

    Si la Banque d’Algérie (BA) a souvent entretenu une certaine opacité autour de ses placements en bons du Trésor à l’étranger et de leur rendement, elle s’est, en revanche, toujours accrochée à sa politique de gestion prudente des réserves officielles de change. Ainsi, une bonne partie de ses avoirs, censés garantir à la fois sa solvabilité extérieure et la stabilité de sa monnaie, sont placés dans des valeurs d’Etat, dont surtout celles américaines et européennes, considérées comme «sûres» et «liquides», même si leurs rendements sont des plus marginaux, comparés à ceux des autres formes de placement.

    Sous l’effet de la crise pétrolière, qui a pris naissance en juin 2014 avec la baisse de plus 50 % des cours mondiaux du brut, l’Algérie, qui tire l’essentiel de ses avoirs en devises de sa rente pétrolière et gazière, s’est vu confrontée à une forte dégradation de ses fondamentaux économiques, avec notamment un creusement du déficit de sa balance des paiements et, par conséquent, une érosion des ses réserves officielles de change. Celles-ci se sont ainsi contractées de plus de 34 milliards de dollars en un an, pour s’établir à quelque 159 milliards de dollars à fin juin dernier, contre 178,9 milliards de dollars à fin décembre 2014 et 193 à fin juin de la même année.

    A souligner que si la perspective d’un relèvement des taux d’intérêt américains est de nature à impacter favorablement les avoirs extérieurs du pays, elle induira, en revanche, un renchérissement certain du dollar américain, ce qui risque d’accentuer la chute des cours sur les marchés pétroliers mondiaux en y rendant les échanges plus onéreux. Or, aux dires de certains experts, de relatives nouvelles baisses des cours du brut n’influeraient que peu ou prou sur la situation financière de l’Algérie, dès lors que celle-ci restera de toutes les façons déséquilibrée, que le cours du baril soit de 40 ou de 60 dollars.
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    malheureusement il y avait que 3 milliard de $ de l'argent algerien la derniere fois que l'US a publie les detail de sa dette etrangere l'anne derniere.

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    • #3
      c'est pour eviter le mauvais oeil
      "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
      Johann Wolfgang von Goethe

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