Création d’une société mixte algéro-chinoise en industrie ferroviaire : Un partenariat pour l’exportation
Un mémorandum d’entente portant sur la création d’une société mixte algéro-chinoise, spécialisée dans la fabrication des rames de train, de métro et de tramway, a été signé, hier à la résidence El-Mithak, par les ministres des Transports, de l’Industrie et des Mines, MM. Talaï, et Bouchouareb, ainsi que par M. Zhang Guanjie, premier responsable de l’entreprise chinoise Norinco.
Ont été également présents à cette cérémonie de signature, les directeurs généraux de la SNVI et de la SNTF, ainsi que l’ambassadeur de Chine en Algérie. À l’issue de cette cérémonie, Boudjemaâ Talaï a affirmé que ce projet entre dans le cadre des investissements directs étrangers(IDE), et constitue en la création d’un «grand complexe industriel de fabrication des rames en Algérie, dont une quantité sera, à l’avenir, destinée à l’exportation vers le marché africain».
Répondant aux questions des journalistes, le premier responsable des Transports a précisé que «toutes les lignes seront concernées par ce projet». Quant au choix du partenaire, il relève les «bonnes relations algéro-chinoises», précisant que «la Chine est un pays réputé pour son développement technologique».
De son côté, M. Bouchouareb indique que «c’est un moment solennel et historique, et ce projet de partenariat vient compléter et renforcer la base industrielle mise en place par le gouvernement algérien». Il s’est réjoui de voir l’Algérie faire le choix de développer un segment aussi important que le rail. «Ce ne sont pas tous les pays qui vont dans cette direction», dit-il, avant d’ajouter que «si l’objectif est d’aller vers la fabrication, on doit également assurer progressivement l’intégration nationale».
Interrogé sur la date du démarrage dudit projet, il a fait savoir que «c’est un mémorandum institutionnel qui vient d’être signé, les entreprises concernées vont prendre la décision».
Quant au responsable de l’entreprise chinoise, il dit qu’il s’agit d’un investissement dans un domaine stratégique dont l’objectif est d’aller au-delà du marché algérien pour atteindre d’autres pays en Afrique.
Relevant les difficultés économiques des deux pays, il souligne que «nous demeurons confiants quant à l’avenir de notre partenariat». L’ambassadeur chinois n’a pas tari d’éloges sur le «potentiel économique algérien», précisant que «d’autres projets seront signés». En outre, il a mis l’accent sur la formation des ressources humaines et du transfert de technologie. «Nous sommes prêts à élever le niveau des échanges commerciaux et économiques entre nos deux pays», précise-t-il.
Renault-Algérie : « D’autres modèles vont venir »
Concernant le projet de Renault en Algérie, qui fête son premier anniversaire, le ministre de l’Industrie s’est dit content de voir l’entreprise «monter 14.000 véhicules qui ont été très bien vendus au public (95%) et aux institutions (5%)». Aux responsables de l’usine, M. Bouchouareb affirme avoir demandé de «passer à une autre étape, celle de faire davantage d’efforts dans l’intégration». Il annonce que «d’autres modèles vont venir enrichir le paysage de la mécanique auto en Algérie».
Fouad Irnatene
El Moujahid
Un mémorandum d’entente portant sur la création d’une société mixte algéro-chinoise, spécialisée dans la fabrication des rames de train, de métro et de tramway, a été signé, hier à la résidence El-Mithak, par les ministres des Transports, de l’Industrie et des Mines, MM. Talaï, et Bouchouareb, ainsi que par M. Zhang Guanjie, premier responsable de l’entreprise chinoise Norinco.
Ont été également présents à cette cérémonie de signature, les directeurs généraux de la SNVI et de la SNTF, ainsi que l’ambassadeur de Chine en Algérie. À l’issue de cette cérémonie, Boudjemaâ Talaï a affirmé que ce projet entre dans le cadre des investissements directs étrangers(IDE), et constitue en la création d’un «grand complexe industriel de fabrication des rames en Algérie, dont une quantité sera, à l’avenir, destinée à l’exportation vers le marché africain».
Répondant aux questions des journalistes, le premier responsable des Transports a précisé que «toutes les lignes seront concernées par ce projet». Quant au choix du partenaire, il relève les «bonnes relations algéro-chinoises», précisant que «la Chine est un pays réputé pour son développement technologique».
De son côté, M. Bouchouareb indique que «c’est un moment solennel et historique, et ce projet de partenariat vient compléter et renforcer la base industrielle mise en place par le gouvernement algérien». Il s’est réjoui de voir l’Algérie faire le choix de développer un segment aussi important que le rail. «Ce ne sont pas tous les pays qui vont dans cette direction», dit-il, avant d’ajouter que «si l’objectif est d’aller vers la fabrication, on doit également assurer progressivement l’intégration nationale».
Interrogé sur la date du démarrage dudit projet, il a fait savoir que «c’est un mémorandum institutionnel qui vient d’être signé, les entreprises concernées vont prendre la décision».
Quant au responsable de l’entreprise chinoise, il dit qu’il s’agit d’un investissement dans un domaine stratégique dont l’objectif est d’aller au-delà du marché algérien pour atteindre d’autres pays en Afrique.
Relevant les difficultés économiques des deux pays, il souligne que «nous demeurons confiants quant à l’avenir de notre partenariat». L’ambassadeur chinois n’a pas tari d’éloges sur le «potentiel économique algérien», précisant que «d’autres projets seront signés». En outre, il a mis l’accent sur la formation des ressources humaines et du transfert de technologie. «Nous sommes prêts à élever le niveau des échanges commerciaux et économiques entre nos deux pays», précise-t-il.
Renault-Algérie : « D’autres modèles vont venir »
Concernant le projet de Renault en Algérie, qui fête son premier anniversaire, le ministre de l’Industrie s’est dit content de voir l’entreprise «monter 14.000 véhicules qui ont été très bien vendus au public (95%) et aux institutions (5%)». Aux responsables de l’usine, M. Bouchouareb affirme avoir demandé de «passer à une autre étape, celle de faire davantage d’efforts dans l’intégration». Il annonce que «d’autres modèles vont venir enrichir le paysage de la mécanique auto en Algérie».
Fouad Irnatene
El Moujahid
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