DANS UNE CONFÉRENCE DE PRESSE
Idir revendique son algérianité
il a nié qu'il soit un militant du MAK du fait qu'il ne pourrait y avoir de Kabylie en dehors de l'Algérie.
Le célèbre chanteur kabyle Idir a réaffirmé son attachement à son algériannité lors d'un point de presse qu'il a animé hier à Draâ Ben Khedda dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Une précision qui fait suite à un retour remarquable de l'artiste d'Ath Yenni sur la scène médiatique algérienne mais pas encore sur la scène artistique puisque l'artiste persiste et signe que tant que tamazight n'est pas reconnue comme langue officielle dans la Constitution algérienne, monter sur scène en Algérie ne sera pas à l'ordre du jour.
Idir a aussi nié qu'il soit un militant du MAK du fait qu'il ne pourrait y avoir de Kabylie en dehors de l'Algérie. Idir a en revanche insisté sur la néccessité que tamazight devienne langue officielle. Il s'agit là d'une mise au point de taille, puisqu'en insistant sur ce qui constitue une revendication déterminante pour ce chanteur qualifié d'ambassadeur de la chanson kabyle, il met ainsi un terme aux rumeurs le donnant pour un militant du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.
Une classification que lui ont valu de nombreuses déclarations inhérentes à son identité de Kabyle. Mais, avertit Idir, il s'agit d'une kabylité qui doit être pleinement assumée et qui doit baigner dans une Algérie unie qui reconnaît tous ses enfants quelles que soient leurs différences et leur diversité.
Le chanteur Idir a fait escale hier dans la wilaya de Tizi Ouzou, plus précisément dans la ville des Cigognes après avoir pris part aux activités d'un festival culturel régional, ayant sillonné pendant quatre jours les localités de Ath Yenni, Akfadou, Ighil Ali et Ath Abbas. Le point de presse d'hier visait d'ailleurs essentiellement à établir le bilan de cette manifestation culturelle coiffée par l'animateur vedette de Berbère Télévision Kamel Tarwiht et le journaliste Mokrane Gacem ainsi que des autorités et des élus locaux des régions concernées. S'agissant des festivités de «Constantine capitale de la culture arabe», Idir a déclaré: «Je n'étais pas invité et même si on m'avait invité, je refuserais. Je l'ai fait aussi durant L'année de l'Algérie en France... d'une certaine Algérie en France!».
L'intervenant a mis en avant notamment le fait que l'identité amazighe doit être officiellement reconnue car, a-t-il argué, sans identité, on ne peut pas se développer, on ne peut pas avancer. Le chanteur Idir réitère ainsi sa position inhérente à l'urgence de voir tamazight constitionnalisée comme langue officielle.
Et pour qu'il se produise sur scène, l'artiste a indiqué qu'il faudrait «que soient réunies toutes les conditions culturelles, de lutte identitaire ainsi qu'une volonté politique de nos responsables pour le dossier de la langue amazighe». Il faut absolument officialiser tamazight sans plus tarder? «car le temps passe et joue en faveur des ennemis du pays», a averti Idir.
Par Aomar MOHELLEBI
L'Expression dz
Idir revendique son algérianité
il a nié qu'il soit un militant du MAK du fait qu'il ne pourrait y avoir de Kabylie en dehors de l'Algérie.
Le célèbre chanteur kabyle Idir a réaffirmé son attachement à son algériannité lors d'un point de presse qu'il a animé hier à Draâ Ben Khedda dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Une précision qui fait suite à un retour remarquable de l'artiste d'Ath Yenni sur la scène médiatique algérienne mais pas encore sur la scène artistique puisque l'artiste persiste et signe que tant que tamazight n'est pas reconnue comme langue officielle dans la Constitution algérienne, monter sur scène en Algérie ne sera pas à l'ordre du jour.
Idir a aussi nié qu'il soit un militant du MAK du fait qu'il ne pourrait y avoir de Kabylie en dehors de l'Algérie. Idir a en revanche insisté sur la néccessité que tamazight devienne langue officielle. Il s'agit là d'une mise au point de taille, puisqu'en insistant sur ce qui constitue une revendication déterminante pour ce chanteur qualifié d'ambassadeur de la chanson kabyle, il met ainsi un terme aux rumeurs le donnant pour un militant du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie.
Une classification que lui ont valu de nombreuses déclarations inhérentes à son identité de Kabyle. Mais, avertit Idir, il s'agit d'une kabylité qui doit être pleinement assumée et qui doit baigner dans une Algérie unie qui reconnaît tous ses enfants quelles que soient leurs différences et leur diversité.
Le chanteur Idir a fait escale hier dans la wilaya de Tizi Ouzou, plus précisément dans la ville des Cigognes après avoir pris part aux activités d'un festival culturel régional, ayant sillonné pendant quatre jours les localités de Ath Yenni, Akfadou, Ighil Ali et Ath Abbas. Le point de presse d'hier visait d'ailleurs essentiellement à établir le bilan de cette manifestation culturelle coiffée par l'animateur vedette de Berbère Télévision Kamel Tarwiht et le journaliste Mokrane Gacem ainsi que des autorités et des élus locaux des régions concernées. S'agissant des festivités de «Constantine capitale de la culture arabe», Idir a déclaré: «Je n'étais pas invité et même si on m'avait invité, je refuserais. Je l'ai fait aussi durant L'année de l'Algérie en France... d'une certaine Algérie en France!».
L'intervenant a mis en avant notamment le fait que l'identité amazighe doit être officiellement reconnue car, a-t-il argué, sans identité, on ne peut pas se développer, on ne peut pas avancer. Le chanteur Idir réitère ainsi sa position inhérente à l'urgence de voir tamazight constitionnalisée comme langue officielle.
Et pour qu'il se produise sur scène, l'artiste a indiqué qu'il faudrait «que soient réunies toutes les conditions culturelles, de lutte identitaire ainsi qu'une volonté politique de nos responsables pour le dossier de la langue amazighe». Il faut absolument officialiser tamazight sans plus tarder? «car le temps passe et joue en faveur des ennemis du pays», a averti Idir.
Par Aomar MOHELLEBI
L'Expression dz
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