Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les indigènes du Brésil prêts à la «guerre» pour défendre leurs terres

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les indigènes du Brésil prêts à la «guerre» pour défendre leurs terres

    «Nous n'allons pas laisser l'agrobusiness envahir notre terre», ont affirmé les Amérindiens, protestant contre un projet d'amendement qui voudrait réduire leurs droits.


    Résistance. Des représentants des populations indigènes du Brésil ont menacé mercredi de lancer «une guerre» en cas d'adoption d'un amendement constitutionnel transférant de l'exécutif vers le parlement l'homologation et la démarcation de leurs terres ancestrales.

    Plumes sur la tête et torse nu, plusieurs dizaines d'Amérindiens ont tenté d'entrer au parlement de Brasilia pour empêcher un début d'examen en commission parlementaire de la loi dite PEC 2015, estimant que les députés favoriseraient les lobbies agricoles et compagnies minières lorgnant sur leurs terres. Ils ont été repoussés par un cordon policier.
    «Nous allons défendre notre terre»

    «S'ils approuvent (l'amendement), il y aura la guerre, car nous n'allons pas laisser l'agrobusiness, les sociétés agricoles, les mineurs illégaux envahir notre terre. Nous allons la défendre», a déclaré à l'AFP Paulinho Payakan, représentant du groupe Kayapo, qui comprend plusieurs sous-groupes répartis dans les Etats du Para et du Mato Grosso do Sul.

    Plus de 900.000 indigènes, sur une population totale de 203 millions d'habitants, vivent au Brésil où ils jouissent selon la Constitution de «droits sur les terres qu'ils occupent traditionnellement». Mais un projet d'amendement voudrait modifier la Constitution pour donner au Congrès le pouvoir de choisir la démarcation des territoires indigènes, actuellement sous l'égide de la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement. Le Congrès avait reculé une première fois en décembre 2014 mais la proposition est de nouveau à l'ordre du jour. Les indigènes craignent que si le Parlement prend le contrôle de la démarcation, leurs terres se voient réduites et livrées aux grandes entreprises de l'agrobusiness.

    Fin octobre, les indigènes de l'ouest du pays, appuyés par des dizaines de mouvements sociaux, syndicaux et par l'Église brésilienne, avaient appelé au boycott international des produits agricoles de leur région.

    «Les États-Unis, l'Asie et l'Europe doivent savoir qu'une partie du soja, de la viande et du sucre de canne qui leur parvient est tachée du sang des enfants indigènes. Continuer à les consommer, c'est entraîner plus de crimes contre nos peuples», avait alors déclaré Lindomar Terena, coordinateur de l'Articulation des peuples indigènes du Brésil (Apib).


    le figaro

  • #2
    L'Europe et les états unis en n'ont rien à faire du sang des enfants...

    Commentaire

    Chargement...
    X