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ARTICLE | 12. NOVEMBRE 2015 - 4:32
Journée parlementaire de soutien au peuple sahraoui, à Alger. Sid-Ali/New Press
Journée parlementaire de soutien au peuple sahraoui, à Alger. Sid-Ali/New Press
La dernière sortie surprenante du secrétaire général du FLN a fait réagir le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). «Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui a pris connaissance avec une réelle consternation des déclarations à une chaîne de télévision algérienne de M. Amar Saïdani, secrétaire général du parti du FLN, concernant le conflit du Sahara Occidental», écrit cette organisation, dans un communiqué adressé à ******************.«Ces déclarations, faites sur le mode sibyllin, constituées essentiellement par des non-dits, mais assez allusives pour être décryptées, positionne M. Saïdani sur une ligne anti-novembriste, à l’antipode de la doctrine du parti du FLN, qui a accompagné, soutenu et aidé à faire triompher dix-sept mouvements de libération africains et non africains», s’insurge cette organisation qui milite pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. «Le parti du FLN a continuellement condamné le colonialisme sous toutes ses formes», rappelle encore le CNASPS, qui souligne que «la voix [du Front de libération nationale] a résonné avec constance à toutes les tribunes internationales pour dénoncer l’occupation, quelle qu’elle soit». Pour cette organisation indignée par les propos provocateurs du secrétaire général du FLN, qui renie ainsi un principe fondamental de ce parti historique, les déclarations d’Amar Saïdani «ne rendent nullement justice au peuple sahraoui qui lutte pour sa liberté, son indépendance et sa dignité, et auquel la communauté internationale a très justement reconnu son droit inaliénable à l’autodétermination, afin de choisir librement son destin». Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui estime qu’«à la face du peuple algérien, ces déclarations n’honorent en rien leur auteur». Pour cette organisation présidée par le Dr Saïd Ayachi, «la charge du secrétaire général du FLN n’autorise absolument pas cette prise de position, de toute évidence de nature personnelle, en complète contradiction avec les positions défendues avec constance et inconditionnellement par tous les militants du FLN». «Des positions, souligne le CNASPS, à chaque fois réaffirmées dans les résolutions politiques conclusives de tous les congrès organiques et toutes les sessions du comité central». Amar Saïdani avait laissé entendre, sur la chaîne de télévision Ennahar TV, que l’Algérie devait abandonner la question sahraouie et permettre, ainsi, au Maroc de s’emparer définitivement des territoires occupés du Sahara Occidental. «J’ai des choses à dire sur cette affaire, mais je ne les dirai pas», avait-il asséné, mettant dans une grande gêne le journaliste d’Ennahar TV, estomaqué par une telle réaction inattendue du premier responsable du plus grand et plus vieux parti du pays, et qui l’interrogeait sur les propos insultants du roi du Maroc envers l’Algérie.
Karim Bouali
AP
Journée parlementaire de soutien au peuple sahraoui, à Alger. Sid-Ali/New Press
Journée parlementaire de soutien au peuple sahraoui, à Alger. Sid-Ali/New Press
La dernière sortie surprenante du secrétaire général du FLN a fait réagir le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). «Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui a pris connaissance avec une réelle consternation des déclarations à une chaîne de télévision algérienne de M. Amar Saïdani, secrétaire général du parti du FLN, concernant le conflit du Sahara Occidental», écrit cette organisation, dans un communiqué adressé à ******************.«Ces déclarations, faites sur le mode sibyllin, constituées essentiellement par des non-dits, mais assez allusives pour être décryptées, positionne M. Saïdani sur une ligne anti-novembriste, à l’antipode de la doctrine du parti du FLN, qui a accompagné, soutenu et aidé à faire triompher dix-sept mouvements de libération africains et non africains», s’insurge cette organisation qui milite pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. «Le parti du FLN a continuellement condamné le colonialisme sous toutes ses formes», rappelle encore le CNASPS, qui souligne que «la voix [du Front de libération nationale] a résonné avec constance à toutes les tribunes internationales pour dénoncer l’occupation, quelle qu’elle soit». Pour cette organisation indignée par les propos provocateurs du secrétaire général du FLN, qui renie ainsi un principe fondamental de ce parti historique, les déclarations d’Amar Saïdani «ne rendent nullement justice au peuple sahraoui qui lutte pour sa liberté, son indépendance et sa dignité, et auquel la communauté internationale a très justement reconnu son droit inaliénable à l’autodétermination, afin de choisir librement son destin». Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui estime qu’«à la face du peuple algérien, ces déclarations n’honorent en rien leur auteur». Pour cette organisation présidée par le Dr Saïd Ayachi, «la charge du secrétaire général du FLN n’autorise absolument pas cette prise de position, de toute évidence de nature personnelle, en complète contradiction avec les positions défendues avec constance et inconditionnellement par tous les militants du FLN». «Des positions, souligne le CNASPS, à chaque fois réaffirmées dans les résolutions politiques conclusives de tous les congrès organiques et toutes les sessions du comité central». Amar Saïdani avait laissé entendre, sur la chaîne de télévision Ennahar TV, que l’Algérie devait abandonner la question sahraouie et permettre, ainsi, au Maroc de s’emparer définitivement des territoires occupés du Sahara Occidental. «J’ai des choses à dire sur cette affaire, mais je ne les dirai pas», avait-il asséné, mettant dans une grande gêne le journaliste d’Ennahar TV, estomaqué par une telle réaction inattendue du premier responsable du plus grand et plus vieux parti du pays, et qui l’interrogeait sur les propos insultants du roi du Maroc envers l’Algérie.
Karim Bouali
AP
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