Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les contrats pour la réalisation de la centrale Hybride solaire/gaz de Has.R’Mel sig.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les contrats pour la réalisation de la centrale Hybride solaire/gaz de Has.R’Mel sig.

    Bonsoir

    Alger, (AAI)- Un package contractuel pour la réalisation du projet de centrale Hybride solaire/gaz de Hassi R’Mel d’une puissance de 150 MW, d’un montant de 316 millions d’euros a été signé samedi à Alger, pour une durée de 33 mois, en présence de Chakib Khelil Ministre des Energies et des Mines.

  • #2
    Bonne orientation vers l'énergie solaire surtout pour la région du sud.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      Bonsoir

      LIBERTE
      L’Europe envisage d’importer du solaire algérien pour couvrir ses considérables besoins énergétiques futurs.

      Les travaux de réalisation d’une centrale électrique de type hybride solaire/gaz de 150 mégawatts ont d’ores et déjà démarré. Le projet est implanté sur une superficie de 130 hectares près du champ gazier à Hassi-R’mel, dans la zone industrielle de Laghouat. Le potentiel solaire thermique représente près de 170 000 Terawatts/heure/an en électricité. C’est l’équivalent de 38 000 milliards de m3/an en gaz. L’agence spatiale allemande estime que l’Algérie dispose du potentiel solaire le plus important du bassin méditerranéen. Le recours à l’hybride vise à réduire l’impact des surcoûts. Sa technologie permet aussi de maintenir ces derniers à un niveau de 50%. Car, en effet, l’électricité produite par l’hybride est 50% plus chère que celle produite normalement. Un programme indicatif de développement des infrastructures de production de l’électricité prévoit de porter la part de l’énergie solaire dans le bilan électrique national à 6% à l’horizon 2015. À compter de cette année (2015), l’hybride concurrencera, selon les prévisions du ministère de l’Énergie et des Mines, l’électricité produite à partir du gaz. L’appel d’offres lancé en juin 2005 aux investisseurs nationaux et étrangers pour concevoir, construire, posséder, exploiter et entretenir selon la formule BOO (Build Operate Owner) une centrale électrique de type hybride solaire-gaz a intéressé deux soumissionnaires, dont l’espagnol Abener qui a obtenu d’ailleurs le contrat. Cet opérateur a fait une offre de 3,356 euros kW/h. Il détient 66% du capital d’un montant de 80 millions de dollars, alors que la participation de Neal, la société mixte qui regroupe Sonatrach, Sonelgaz et le groupe privé Sim est de 20% ,et celle de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) est évaluée à 14%. Le coût de l’investissement total est estimé à 315,8 millions d’euros, dont 256,5 millions d’euros pour la construction de la centrale. Il faut noter que ce projet, qui sera réalisé dans un délai de 33 mois, est le premier d’une série d’autres programmés par Neal et approuvés par la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg). Tout en fournissant le gaz au projet, Sonatrach est l’acheteur de cette électricité pour sécuriser à un prix de 3,13 DA le kW et Neal en est le développeur. Par ailleurs, la réalisation de trois autres centrales hybrides de 400 MW chacune à Elmghair (30 MW solaire), Naâma (75 MW solaire) et Hassi-R’mel (75 MW en solaire) et 4 centrales éoliennes de 10 MW chacune dans le sud du pays est également inscrite au programme qui prévoit 100 mégawatts d’ici à 2015. Le premier projet d’une centrale éolienne à Tindouf d’une capacité de 10 MW, soit deux fermes éoliennes de 6 MW (hybride) et de 4 MW (diesel) est également prévu. L’ouverture des plis des offres techniques se fera prochainement. Ce vaste programme nécessite un investissement de 2,9 milliards de dollars US. L’apport des étrangers est de l’ordre de 723 millions de dollars US. Présent à la cérémonie de signature, M. Chakib Khelil, ministre de l’Énergie et des Mines, a précisé qu’il s’agit d’un projet, le premier au monde, avec une particularité relative à son montage financier achevé en 5 mois seulement. “Avec ce projet, nous pouvons dire que la libération des marchés de l’électricité et de dessalement d’eau est devenue effective”, a-t-il souligné. Selon lui, un investisseur étranger qui a mis près de 54 millions de dollars en apport à un projet dans notre pays permet de rassurer d’autres investisseurs à l’avenir en Algérie. Il ajoutera : “La Commission européenne pour l’Energie a appuyé les conclusions du travail de groupe d’experts sur l’exportation d’électricité solaire du Maghreb vers l’Europe. Nous défendons cette idée avec son corollaire, à savoir une liberté d’accès au marché plus importante pour l’électricité exportée vers l’Europe.” Certains pays européens envisageaient, avouera-t-il, d’importer de l’électricité solaire et qu’ils y travaillaient “sérieusement”.
      Pour cela, il propose que la charte de l’énergie qu’envisage de mettre en œuvre l’Union européenne intègre les facilités nécessaires à la réalisation de cet objectif. Abordant la décision prise par l’Opep, jeudi dernier, de réduire sa production d’un demi-million de b/j, M. Khelil a expliqué que les prix du pétrole devraient se stabiliser à leur niveau actuel aux alentours des 60-62 dollars le baril. Ces réductions, évaluées ainsi à 1,7 million de b/j, dont 84 000 b/j pour l’Algérie, devraient permettre, selon lui, de réduire les stocks qui sont très élevés. “Ils sont actuellement au même niveau de l’année 1998. Ce qui est inacceptable”, conclut-il.

      Badreddine K.



      --------------------------------------------------------------------------------
      Imprimer Envoyer Ajouter dans mon dossier

      Commentaire


      • #4
        Tres bonne initiative.
        A suivre de tres pret et peut etre a prendre comme model dans un futur proche.

        Commentaire

        Chargement...
        X