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(Agence Ecofin) - Un nouveau jour se lève pour le sucre Ethiopien. En effet, le pays a annoncé qu’il pourrait commencer à exporter sa production dès cette année. L’Ethiopie qui avait laissé entrer quelques 200 000 tonnes sur son territoire l’an dernier a pu inverser la tendance grâce à la modernisation de trois unités de production basées à Fincha, Wonji et Metahara et à l’entrée en activité deux autres situées à Tendaho et Kessem.
Grâce à cet apport, la production de sucre non raffiné du pays devrait atteindre les 900 000 tonnes, indique Bloomberg. Mais le pays ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, l’Ethiopie compte ajouter 10 nouvelles usines à son parc sucrier avec pour objectif de se frayer une place dans le top 10 mondial des producteurs de la denrée.
Mais cette ambition a un coût.
L’industrie, qui a déjà connu un financement de 3 milliards de dollars depuis 2010 s’attend à un apport supplémentaire de plus de 7 milliards de dollars d’ici 2020. Et qu’importe si le niveau actuel du sucre produit par Addis Abeba n’atteint pas encore les standards appliqués sur les marchés développés. La soif d’aller à la conquête du monde est telle que Zemedkun Tekle, porte-parole de la Sugar Corp, le mastodonte sucrier dirigé par l’Etat, n’hésite pas à affirmer: «Nous exporterons initialement le sucre brut.»
D’après le cabinet britannique BMI Research, l’Ethiopie devrait produire entre 750 000 et 950 000 tonnes de sucre raffiné à l’horizon 2020.
Grâce à cet apport, la production de sucre non raffiné du pays devrait atteindre les 900 000 tonnes, indique Bloomberg. Mais le pays ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, l’Ethiopie compte ajouter 10 nouvelles usines à son parc sucrier avec pour objectif de se frayer une place dans le top 10 mondial des producteurs de la denrée.
Mais cette ambition a un coût.
L’industrie, qui a déjà connu un financement de 3 milliards de dollars depuis 2010 s’attend à un apport supplémentaire de plus de 7 milliards de dollars d’ici 2020. Et qu’importe si le niveau actuel du sucre produit par Addis Abeba n’atteint pas encore les standards appliqués sur les marchés développés. La soif d’aller à la conquête du monde est telle que Zemedkun Tekle, porte-parole de la Sugar Corp, le mastodonte sucrier dirigé par l’Etat, n’hésite pas à affirmer: «Nous exporterons initialement le sucre brut.»
D’après le cabinet britannique BMI Research, l’Ethiopie devrait produire entre 750 000 et 950 000 tonnes de sucre raffiné à l’horizon 2020.