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Les agriculteurs de demain seront-ils également des navigateurs solitaires ? C’est en quelque sorte le pari d’un groupe de biologistes et designers italiens, qui viennent de présenter un prototype d’un genre nouveau : une ferme flottante.
Cette drôle de serre, baptisée Jellyfish barge (ou radeau de la méduse), est un véritable écosystème flottant 100% autonome, et regorge d’astuces innovantes. Au cœur du radeau, on trouve une usine de désalinisation, capable de traiter 150 litres d’eau par jour pour irriguer les cultures, et alimentée par des panneaux solaires, de mini-éoliennes à turbines et un houlogénérateur, qui exploite les courants marins pour créer de l’électricité.
La barge produit d’ores et déjà des fruits et des légumes hors-sol grâce à une technique hydroponique, qui consomme 70% d’eau de moins qu’une culture traditionnelle. Une ferme flottante en guise de bouée de sauvetage, il fallait y penser !
Reproduire les conditions naturelles
Ce radeau de la méduse annonce-t-il le naufrage de l’agriculture traditionnelle ? « Pas le moins du monde, sourit Camillia Pandolfi, l’un des initiateurs du projet. Au contraire, cette serre expérimentale s’inspire au maximum des mécanismes naturels pour reproduire les conditions d’une culture optimale ». L’enjeu est en effet de permettre le développement d’une agriculture raisonnée partout dans le monde, y compris dans des territoires dépourvus d’eau douce, de terres arables ou encore d’accès à l’énergie. Cette question peut paraître éloignée de nos préoccupations, mais elle se pose déjà dans de nombreuses régions du globe, comme en Afrique, en Asie du Sud-Est ou encore dans la péninsule arabique. « La plupart de ces régions ne sont pas en mesure de produire elles-mêmes l’essentiel des aliments qu’elles consomment, et doivent en importer une part de plus en plus importante, indique le biologiste. Et le phénomène va croître fortement dans les prochaines années : d’ici 2050, d’après la Banque mondiale, les besoins en nourriture vont grimper de 60 à 70%... »
EDF Pulse, au rythme de l’innovation
Jellyfish barge participait cette année aux prix EDF Pulse, un concours organisé pour encourager l’innovation et qui met en lumière les start-ups qui innovent dans le domaine de l’énergie et plus particulièrement de l’électricité. Dès le 26 octobre, pour la troisième année, les porteurs de progrès sont appelés à se porter candidats dans trois catégories : l’habitat connecté, la e-santé et la ville bas carbone. Cette dernière catégorie encourage les innovations en faveur de l’efficacité énergétique des villes et de leur impact environnemental, le développement des déplacements urbains électriques, la croissance de la ville connectée, des services urbains « bas carbone» et des smart-grids. Les candidats ont jusqu’au 6 décembre pour proposer leurs projets sur http//pulse-awards.edf.com.
L'agriculture au programme de la COP-21
Le programme 4 pour 1000, présenté par le ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll en avril dernier, sera à l’affiche de la COP-21 au mois de novembre. Son objectif : lutter contre l’appauvrissement des sols et limiter la disparition des terres propres à la culture agricole. Des sols plus pauvres sont en effet à la fois moins fertiles et moins efficaces : les plantes ne peuvent plus jouer leur rôle de purification de l’air. On estime qu’une augmentation de 4 pour mille par an des stocks de matière organique des sols suffirait à compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la planète.
le Parisien
Cette drôle de serre, baptisée Jellyfish barge (ou radeau de la méduse), est un véritable écosystème flottant 100% autonome, et regorge d’astuces innovantes. Au cœur du radeau, on trouve une usine de désalinisation, capable de traiter 150 litres d’eau par jour pour irriguer les cultures, et alimentée par des panneaux solaires, de mini-éoliennes à turbines et un houlogénérateur, qui exploite les courants marins pour créer de l’électricité.
La barge produit d’ores et déjà des fruits et des légumes hors-sol grâce à une technique hydroponique, qui consomme 70% d’eau de moins qu’une culture traditionnelle. Une ferme flottante en guise de bouée de sauvetage, il fallait y penser !
Reproduire les conditions naturelles
Ce radeau de la méduse annonce-t-il le naufrage de l’agriculture traditionnelle ? « Pas le moins du monde, sourit Camillia Pandolfi, l’un des initiateurs du projet. Au contraire, cette serre expérimentale s’inspire au maximum des mécanismes naturels pour reproduire les conditions d’une culture optimale ». L’enjeu est en effet de permettre le développement d’une agriculture raisonnée partout dans le monde, y compris dans des territoires dépourvus d’eau douce, de terres arables ou encore d’accès à l’énergie. Cette question peut paraître éloignée de nos préoccupations, mais elle se pose déjà dans de nombreuses régions du globe, comme en Afrique, en Asie du Sud-Est ou encore dans la péninsule arabique. « La plupart de ces régions ne sont pas en mesure de produire elles-mêmes l’essentiel des aliments qu’elles consomment, et doivent en importer une part de plus en plus importante, indique le biologiste. Et le phénomène va croître fortement dans les prochaines années : d’ici 2050, d’après la Banque mondiale, les besoins en nourriture vont grimper de 60 à 70%... »
EDF Pulse, au rythme de l’innovation
Jellyfish barge participait cette année aux prix EDF Pulse, un concours organisé pour encourager l’innovation et qui met en lumière les start-ups qui innovent dans le domaine de l’énergie et plus particulièrement de l’électricité. Dès le 26 octobre, pour la troisième année, les porteurs de progrès sont appelés à se porter candidats dans trois catégories : l’habitat connecté, la e-santé et la ville bas carbone. Cette dernière catégorie encourage les innovations en faveur de l’efficacité énergétique des villes et de leur impact environnemental, le développement des déplacements urbains électriques, la croissance de la ville connectée, des services urbains « bas carbone» et des smart-grids. Les candidats ont jusqu’au 6 décembre pour proposer leurs projets sur http//pulse-awards.edf.com.
L'agriculture au programme de la COP-21
Le programme 4 pour 1000, présenté par le ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll en avril dernier, sera à l’affiche de la COP-21 au mois de novembre. Son objectif : lutter contre l’appauvrissement des sols et limiter la disparition des terres propres à la culture agricole. Des sols plus pauvres sont en effet à la fois moins fertiles et moins efficaces : les plantes ne peuvent plus jouer leur rôle de purification de l’air. On estime qu’une augmentation de 4 pour mille par an des stocks de matière organique des sols suffirait à compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la planète.
le Parisien
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