La manifestation du mouvement d'extrême-droite identitaire bretonne, Adsav, organisée samedi, contre l'immigration et les réfugiés à Pontivy (Morbihan) a été le théâtre d'affrontements. Une commerçante raconte l'agression d'un homme d'origine maghrébine
Le rassemblement d'extrême droite identitaire bretonnne a dérapé samedi après-midi. Des heurts sont intervenus entre les militants du groupuscule et des contre-manifestants. Un homme a été pris à parti, puis tabassé sans raison.
Une commerçante, interviewée par France Bleu armorique raconte la scène : «Un monsieur d'origine maghrébine a été pris par le col. Six personnes l'ont mis à terre. C'était un défoulement sur lui. C'était déchirant, on ne pouvait pas lui porter assistance. Plus loin c'était exactement pareil. C'était de la violence et de la haine. On voyait qu'on était cerné dans la rue principale. Tous les magasins se sont fermés au fur et à mesure. On avait l'impression qu'on était en état de siège. C'était terrible, terrible... C'est une haine, une haine... Il y avait des jeunes mais aussi des quadragénaires. Ils disaient à la police et à la gendarmerie, "on va les tuer, ils n'ont rien à faire ici ". «Vraiment c'est la haine. Les gens couraient, les gens criaient, c'était la panique». complète un autre habitant.
Le Parisien
J'espère que certains ici ne ressemblent pas à des maghrébins
Le rassemblement d'extrême droite identitaire bretonnne a dérapé samedi après-midi. Des heurts sont intervenus entre les militants du groupuscule et des contre-manifestants. Un homme a été pris à parti, puis tabassé sans raison.
Une commerçante, interviewée par France Bleu armorique raconte la scène : «Un monsieur d'origine maghrébine a été pris par le col. Six personnes l'ont mis à terre. C'était un défoulement sur lui. C'était déchirant, on ne pouvait pas lui porter assistance. Plus loin c'était exactement pareil. C'était de la violence et de la haine. On voyait qu'on était cerné dans la rue principale. Tous les magasins se sont fermés au fur et à mesure. On avait l'impression qu'on était en état de siège. C'était terrible, terrible... C'est une haine, une haine... Il y avait des jeunes mais aussi des quadragénaires. Ils disaient à la police et à la gendarmerie, "on va les tuer, ils n'ont rien à faire ici ". «Vraiment c'est la haine. Les gens couraient, les gens criaient, c'était la panique». complète un autre habitant.
Le Parisien
J'espère que certains ici ne ressemblent pas à des maghrébins
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