En 1664, Louis XIV, soucieux de marquer le début de son règne par une action d'éclat, envoya la totalité de sa marine et ses meilleurs régiments sur les côtes d'Algérie afin d'y implanter une base française. Quand les Français s'emparent du petit port kabyle de Gigeri, ils s'attendent à être reçus en libérateurs du joug turc ; or ils se heurtent à de redoutables guerriers berbères. Bernard Bachelot exhume ici une épisode "oublié" de l'histoire.
Son livre a fait toute la lumière sur les circonstances du naufrage du bateau de Louis XIV
Un Narbonnais au cœur de “l’opération Lune”
Archéologie l L’auteur Bernard Bachelot sur le navire de recherches de l’épave du bateau de Louis XIV.
histoire pourrait être tout droit tirée d’un album de Tintin.
Non seulement le nom de la mission, “l’opération Lune”, n’est pas sans rappeler les aventures extra-orbitales du plus célèbre des reporters, mais la nature même de l’expédition - remonter les vestiges d’un bateau englouti à 110 mètres de profondeur - évoque sans peine Le trésor de Rackham le Rouge... Dans cette épopée, on retrouve un Narbonnais. Bernard Bachelot, auteur du livre document Louis XIV en Algérie, sera, jeudi, en tant qu’invité d’honneur à bord du très perfectionné navire de recherches archéologiques sous-marines André-Malraux, au large de Carqueiranne.
A l’endroit même où, il y a trois siècles et demi, sombrait le Lune. Le seul survivant, aujourd’hui, de la flotte du Roi Soleil.
D’où l’intérêt porté par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASM).
Le projet, imaginé conjointement avec la Marine nationale, Dassault systèmes, et la chaîne de télévision Arte, débouchera sur un film documentaire de 1 h40 tiré de la mission archéologique qui se déroulera du 8 au 12 octobre.
Et sera diffusé sur la chaîne le 9 décembre, à 20 h 45. « Cette actualité va relancer l’histoire », se félicite Bernard Bachelot. L’ancien officier a consacré quatre années de sa vie pour réécrire une page du règne de Louis XIV. Grâce à un abondant travail de documentation - plus d’un millier d’archives ont été consultées - l’homme a réussi à démontrer que le naufrage du Lune n’était pas la conséquence tragique d’une épidémie de peste, mais bien d’une erreur humaine (lire ci-contre). Pour son travail, Bernard Bachelot a notamment reçu les honneurs de l’Académie de Marine. Qui sait, l’homme sera peut-être le témoin, jeudi, de la remontée de l’un des 38 canons que possédait le vaisseau ? Ça, ou tout autre objet que la mer n’aura pas “rongé”, comme de la vaisselle ou une cloche du navire, repé- rée lors de la découverte fortuite de l’épave par un sous-marin, en mai 1993. Autant de vestiges qui « permettront d’identifier définitivement le Lune et serviront peut-être à l’élaboration d’une exposition ». Dont Bernard Bachelot pourrait sans peine écrire l’avant-propos...
MARIE PINTADO mpintado
@Midi-Libre.com
Un Narbonnais au cœur de “l’opération Lune”
Archéologie l L’auteur Bernard Bachelot sur le navire de recherches de l’épave du bateau de Louis XIV.
histoire pourrait être tout droit tirée d’un album de Tintin.
Non seulement le nom de la mission, “l’opération Lune”, n’est pas sans rappeler les aventures extra-orbitales du plus célèbre des reporters, mais la nature même de l’expédition - remonter les vestiges d’un bateau englouti à 110 mètres de profondeur - évoque sans peine Le trésor de Rackham le Rouge... Dans cette épopée, on retrouve un Narbonnais. Bernard Bachelot, auteur du livre document Louis XIV en Algérie, sera, jeudi, en tant qu’invité d’honneur à bord du très perfectionné navire de recherches archéologiques sous-marines André-Malraux, au large de Carqueiranne.
A l’endroit même où, il y a trois siècles et demi, sombrait le Lune. Le seul survivant, aujourd’hui, de la flotte du Roi Soleil.
D’où l’intérêt porté par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASM).
Le projet, imaginé conjointement avec la Marine nationale, Dassault systèmes, et la chaîne de télévision Arte, débouchera sur un film documentaire de 1 h40 tiré de la mission archéologique qui se déroulera du 8 au 12 octobre.
Et sera diffusé sur la chaîne le 9 décembre, à 20 h 45. « Cette actualité va relancer l’histoire », se félicite Bernard Bachelot. L’ancien officier a consacré quatre années de sa vie pour réécrire une page du règne de Louis XIV. Grâce à un abondant travail de documentation - plus d’un millier d’archives ont été consultées - l’homme a réussi à démontrer que le naufrage du Lune n’était pas la conséquence tragique d’une épidémie de peste, mais bien d’une erreur humaine (lire ci-contre). Pour son travail, Bernard Bachelot a notamment reçu les honneurs de l’Académie de Marine. Qui sait, l’homme sera peut-être le témoin, jeudi, de la remontée de l’un des 38 canons que possédait le vaisseau ? Ça, ou tout autre objet que la mer n’aura pas “rongé”, comme de la vaisselle ou une cloche du navire, repé- rée lors de la découverte fortuite de l’épave par un sous-marin, en mai 1993. Autant de vestiges qui « permettront d’identifier définitivement le Lune et serviront peut-être à l’élaboration d’une exposition ». Dont Bernard Bachelot pourrait sans peine écrire l’avant-propos...
MARIE PINTADO mpintado
@Midi-Libre.com
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