Salah Khabri, ministre de l’Énergie, a rencontré, lundi 16 novembre, Ali Haddad, président du FCE.
Selon le compte-rendu fait à la presse par M. Haddad, le ministre a exposé le plan d’action du gouvernement pour le secteur de l’énergie.
L’Algérie compte produire 4 500 MW d’énergies renouvelables en 2020 et veut porter la production à 22 000 MW à l’horizon 2030, selon les propos du ministre rapportés par M. Haddad. Il y aurait également un plan d’investissements à « l’horizon 2030 » dans l’industrie pétrolière et parapétrolière.
Manque de chance pour le ministre de l’Énergie et le président du FCE, ce mardi, soit quelques heures après leur rencontre, la très sérieuse agence financière Bloomberg fournit des chiffres et des perspectives très éloignés de l’optimisme affiché par les deux responsables algériens.
Selon les experts interrogés par Bloomberg, les exportations de gaz algérien vers les pays de l’Union européenne (UE) devraient baisser dans les deux à trois prochaines années, en raison du manque d’investissement et de la renégociation des contrats.
Les compagnies étrangères n’investissent pas en Algérie et Sonatrach ne sait pas faire les choses toute seule.
Entre les projections optimistes du ministre algérien et les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, il est clair que nous sommes tentés de croire ces derniers.
Depuis maintenant quinze ans, toutes les promesses et les prévisions des responsables algériens du secteur de l’énergie se sont avérées erronées, voire mensongères.
Il y a moins d’une année, le 7 décembre, Sonatrach annonçait des investissements de 90 milliards de dollars sur la période 2015-2019. À
la lumière des nouvelles données fournies par les experts, on s’interroge sur l’opportunité pour la compagnie nationale d’avancer de tels chiffres.
TSA
Selon le compte-rendu fait à la presse par M. Haddad, le ministre a exposé le plan d’action du gouvernement pour le secteur de l’énergie.
L’Algérie compte produire 4 500 MW d’énergies renouvelables en 2020 et veut porter la production à 22 000 MW à l’horizon 2030, selon les propos du ministre rapportés par M. Haddad. Il y aurait également un plan d’investissements à « l’horizon 2030 » dans l’industrie pétrolière et parapétrolière.
Manque de chance pour le ministre de l’Énergie et le président du FCE, ce mardi, soit quelques heures après leur rencontre, la très sérieuse agence financière Bloomberg fournit des chiffres et des perspectives très éloignés de l’optimisme affiché par les deux responsables algériens.
Selon les experts interrogés par Bloomberg, les exportations de gaz algérien vers les pays de l’Union européenne (UE) devraient baisser dans les deux à trois prochaines années, en raison du manque d’investissement et de la renégociation des contrats.
Les compagnies étrangères n’investissent pas en Algérie et Sonatrach ne sait pas faire les choses toute seule.
Entre les projections optimistes du ministre algérien et les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, il est clair que nous sommes tentés de croire ces derniers.
Depuis maintenant quinze ans, toutes les promesses et les prévisions des responsables algériens du secteur de l’énergie se sont avérées erronées, voire mensongères.
Il y a moins d’une année, le 7 décembre, Sonatrach annonçait des investissements de 90 milliards de dollars sur la période 2015-2019. À
la lumière des nouvelles données fournies par les experts, on s’interroge sur l’opportunité pour la compagnie nationale d’avancer de tels chiffres.
TSA
Commentaire