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Le prix du panier de l’Opep descend pour la première fois depuis 2009 sous la barre des 40 dollars. Pour autant, l’Arabie saoudite, continue à mener seule sa guerre pétrolière, en sollicitant des fonds internationaux pour augmenter davantage sa production.
Les tentatives de fixation d’un seuil de prix du baril de pétrole menées par plusieurs pays de l’Opep, dont l’Algérie et le Venezuela ont échoué. Interrogé par des journalistes sur l’état d’avancement des négociations avec les producteurs Opep et non-Opep, le ministre saoudien du pétrole Ali Al Nouaimi, a éludé la question en lançant « laissez le pétrole se reposer ! », rapportee mardi 17 novembre, le quotidien émirati Emirates 247. Aucune déclaration n’a été faite à ce propos lors du cinquième sommet Amérique Latine-Ligue Arabe, qui s’est tenu la semaine dernière à Riadh. Plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement pour tenter de trouver un consens entre 9 des 12 pays de l’Organisation. La réponse succincte d’Al Nouaimi, traduit sans ambages l’inflexibilité du royaume saoudien dans la conduite de ses guerres pétrolières.
Riadh, seule en piste
L’Arabie Saoudite a investit plusieurs milliards de dollars pour concurrencer le marché du schiste américain, selon le magazine économique américain Forbes. Le plus gros producteur de l’OPEP avec 10 millions de barils par jours, soit 15% de la production mondiale, compte augmenter sa production, loin de se solidariser avec les pays qui lui demandent de réduire sa production, à l’origine de la dépression des marchés pétroliers. ‘’Ryadh prévoit même de solliciter un fonds auprès des marchés internationaux pour continuer à financer ses efforts visant à protéger ses parts de marché’’, indique la même source, qui souligne les difficultés financières que connait Ryadh, dûes notamment au recul des recettes pétrolières et au stress financier causé par son implication dans la guerre du Yémen. La production américaine de schiste est estimée à 9,1 millions de b/j en 2015 malgré les pâleurs enregistrées.
L’Opep a dépassé son plafond de production d’1,08 million de b/j en octobre
La production pétrolière des pays de l’Opep a atteint les 31,08 millions de barils /jours au mois d’octobre dernier. Si cette production est inférieure de 120.000 barils/j à celle du mois de septembre, elle reste néanmoins excédentaire de plus d’un million de barils/jours du plafond fixé par l’OPEP. Cette croissance est due à l’augmentation de 80.000 b / j de la production du Nigéria, qui a atteint 1,95 millions b / j, ainsi que la reprise timide de la production libyenne de 50.000b/j, permettant de rehausser la production au niveau de juin dernier (400.000 b/j).
Le prix du panier de l’Opep sous les 40 dollars pour la première fois depuis 2009
La moyenne du prix du panier de l’Opep est descendue au niveau de 39,21 dollars le baril, un niveau jamais atteint depuis 2009, selon les informations données aujourd'hui par l’agence Bloomberg. Les prix de pétrole se sont légèrement repris ce mardi après les pertes de lundi dues aux attentats de vendredi 13 à Paris. Ainsi, le pétrole Brent pour livraison en Janvier a gagné 0,61%, par rapport à la clôture de lundi pour se négocier à 44,83 $ le baril, à l’ouverture du marché de Londres. De son coté, le brut de référence aux Etats-Unis (Light Sweet Crude), pour livraison en décembre a augmenté de 3 cents, et récupéré 0,08% de sa valeur, pour se négocier à 41,77 $ le baril, à l’ouverture sur le New Mercantile Exchange.
Maghreb émergent
Les tentatives de fixation d’un seuil de prix du baril de pétrole menées par plusieurs pays de l’Opep, dont l’Algérie et le Venezuela ont échoué. Interrogé par des journalistes sur l’état d’avancement des négociations avec les producteurs Opep et non-Opep, le ministre saoudien du pétrole Ali Al Nouaimi, a éludé la question en lançant « laissez le pétrole se reposer ! », rapportee mardi 17 novembre, le quotidien émirati Emirates 247. Aucune déclaration n’a été faite à ce propos lors du cinquième sommet Amérique Latine-Ligue Arabe, qui s’est tenu la semaine dernière à Riadh. Plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement pour tenter de trouver un consens entre 9 des 12 pays de l’Organisation. La réponse succincte d’Al Nouaimi, traduit sans ambages l’inflexibilité du royaume saoudien dans la conduite de ses guerres pétrolières.
Riadh, seule en piste
L’Arabie Saoudite a investit plusieurs milliards de dollars pour concurrencer le marché du schiste américain, selon le magazine économique américain Forbes. Le plus gros producteur de l’OPEP avec 10 millions de barils par jours, soit 15% de la production mondiale, compte augmenter sa production, loin de se solidariser avec les pays qui lui demandent de réduire sa production, à l’origine de la dépression des marchés pétroliers. ‘’Ryadh prévoit même de solliciter un fonds auprès des marchés internationaux pour continuer à financer ses efforts visant à protéger ses parts de marché’’, indique la même source, qui souligne les difficultés financières que connait Ryadh, dûes notamment au recul des recettes pétrolières et au stress financier causé par son implication dans la guerre du Yémen. La production américaine de schiste est estimée à 9,1 millions de b/j en 2015 malgré les pâleurs enregistrées.
L’Opep a dépassé son plafond de production d’1,08 million de b/j en octobre
La production pétrolière des pays de l’Opep a atteint les 31,08 millions de barils /jours au mois d’octobre dernier. Si cette production est inférieure de 120.000 barils/j à celle du mois de septembre, elle reste néanmoins excédentaire de plus d’un million de barils/jours du plafond fixé par l’OPEP. Cette croissance est due à l’augmentation de 80.000 b / j de la production du Nigéria, qui a atteint 1,95 millions b / j, ainsi que la reprise timide de la production libyenne de 50.000b/j, permettant de rehausser la production au niveau de juin dernier (400.000 b/j).
Le prix du panier de l’Opep sous les 40 dollars pour la première fois depuis 2009
La moyenne du prix du panier de l’Opep est descendue au niveau de 39,21 dollars le baril, un niveau jamais atteint depuis 2009, selon les informations données aujourd'hui par l’agence Bloomberg. Les prix de pétrole se sont légèrement repris ce mardi après les pertes de lundi dues aux attentats de vendredi 13 à Paris. Ainsi, le pétrole Brent pour livraison en Janvier a gagné 0,61%, par rapport à la clôture de lundi pour se négocier à 44,83 $ le baril, à l’ouverture du marché de Londres. De son coté, le brut de référence aux Etats-Unis (Light Sweet Crude), pour livraison en décembre a augmenté de 3 cents, et récupéré 0,08% de sa valeur, pour se négocier à 41,77 $ le baril, à l’ouverture sur le New Mercantile Exchange.
Maghreb émergent
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