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Joint-venture BTK - SNVI Tiaret

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  • Joint-venture BTK - SNVI Tiaret

    Avec cette joint-venture avec la SNVI, BTK (Behm-Titan-Kaiser) compte externaliser une partie de sa production des produits tractés en Algérie. Le groupe BTK - SNVI Tiaret s’attaquera à l’exportation en France.
    _____________________________
    Joint-venture BTK - SNVI Tiaret

    Quelque 10 millions d'euros d'investissement


    Le Maghreb
    17/12/2006
    Hasna Z.

    Un accord portant création d'un joint-venture sur la base des actifs de la division carrosserie industrielle de la SNVI de Tiaret a été signé dernièrement par le groupe de carrossiers français Behm-Titan-Kaiser (BTK).

    La SNVI a pour but de renforcer ses positions en Afrique et au Moyen-Orient avant de s'attaquer aux marchés européens. Il faut dire que l'investissement de BTK Tiaret s'élèvera à plus de 10 millions d'euros, et son capital sera détenu à hauteur de 60%.

    Mise en service en 1980, la SNVI produit des équipements de carrosseries (analogues à ceux de BTK) montés sur camions (bennes chantiers, citernes, fourgons, équipement de voiries) ou tractés (remorques, semi-remorques, porte-engins de 32 à 75 tonnes). Le P-DG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub et le P-DG de la BTK M. Emile Behm, ont souligné dans ce contexte "la complémentarité des deux entreprises". Ils ont même fait part de leur volonté d'exporter à l'international dès janvier 2008.

    M. Emile Behm qualifie ce partenariat avec SNVI "d'externalisation et non de délocalisation". De son coté le P-DG de la SNVI affirme que la qualité des perspectives, dépend essentiellement de la demande en produits tractés et oscille actuellement entre 2 500 et 3 000 unités, et il faudra qu'elle passe à 6 000 unités dans les cinq années à venir. Pour les camions, comprise aujourd'hui entre 7 000 et 8 000, la demande passera à 20 000 durant la même période dont 8 000 véhicules de grand tonnage que fabrique le géant de Rouiba. A cet effet, M. Chahboub trouve qu'ils sont les seuls à répondre aux exigences au cas par cas, surtout avec la grande souplesse qu'offre l'unité de Tiaret dont le personnel est d'une grande qualité. A noter que les deux partenaires vont utiliser la marque SNVI et envisagent de mettre en œuvre ce partenariat, dès janvier prochain.

    Pour ces deux responsables, le présent partenariat est un exemple qui illustre "la complémentarité des deux entreprises", et l'investissement servira à la mise à niveau et à l'intégration de nouveaux modèles au niveau de l'unité de Tiaret qui, depuis sa mise en service en 1980, produit des équipements de carrosserie similaires à ceux de BTK, montés sur camions (bennes chantiers, citernes, fourgons, équipement de voirie) ou tractés (remorques, semi-remorques, porte-engins).

    La SNVI a pour but d'exporter aux environs de 500 véhicules industriels en France d'ici à trois ans, quant à la BTK, à travers sa filiale algérienne, compte relancer ses produits en France, où elle est fortement concurrencée par les produits d'Europe et notamment l'Europe de l'Est. Miroslav Jakirevic, cogérant de la SARL BTK Africa, indique à ce sujet que son entreprise a réalisé près de 30 millions d'euros les trois dernières années en y vendant plus de 650 véhicules pour l'Algérie. Concernant les postes d'emploi, M. Behm déclare qu' il est prévu de recruter quelque 250 employés pour porter l'effectif total à plus de 1 000.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    le lien vers ses produits :

    http://www.titan-sa.com/


    par contre faut revoir ses ambition à la hausse, exporter 500 engins vers la france, c'est un peu limitatif, pourquoi pas autant que le marché puisse absorber, ce serai mieux

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    • #3
      Bonjour, la seule chance de l'Europe d'assurer l'avenir de ses entreprises, c'est d'investir au Maghreb.

      L'Europe de l'Est et la Russie sont l'hinterland de la Chine.

      Alors pourquoi le groupe Areva n'a pas conclut le contrat sur le nucléaire en Chine, parce que les chinois veulent un transfert de technologie très poussé

      Sur le court terme, il y a beaucoup d'argent à se faire en Chine, mais sur le long terme, les entreprises européennes mettront la clef sous la porte et ne pourront plus rien vendre en Chine, quand on se fait pas copiés ses propres produits par une usine clone qui les vend sous marque chinoise.

      Donc le Maghreb c'est bien le salut de l'Europe, est-il déjà trop tard, peut-être ?

      Puisque la Chine place ses pions en Afrique et au Maghreb.

      Cordialement.
      Dernière modification par zek, 17 décembre 2006, 13h37.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Sur le court terme, il y a beaucoup d'argent à se faire en Chine, mais sur le long terme, les entreprises européennes mettront la clef sous la porte et ne pourront plus rien vendre en Chine, quand on se fait pas copiés ses propres produit par une usine clone qui les vend sous marque chinoise.
        J'y souscrit totalement.

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