l'âme meurtrie
souillée par des larmes de sang
un mal soudain étouffe les cœurs
l'air devient insoutenable
irrespirable,
tremblant, transpirant la colère
la peine la tristesse
l'irréparable...
les cris des sirènes déchirent
l'atmosphère
elles raisonnent, crient, hurlent
dans la nuit
la vie est suspendue
le silence hurle sa douleur
impuissant devant ce mal
comme un funambule aveugle
il dérive hurlant, titubant sur son fil
s'accrochant au moindre espoir de survie
pesant, lourd, devient irrespirable
des corps gisent sans vie
sur ce sol froid tiédit
par cette nappe rouge
tapissant le moindre recoin
d'horreur.
seuls
les yeux fixés vers l'inconnu
vers ces chemins sombres
sans but précis
ils n'ont pas comprit
que font ils ici
dans ce trou noir
perdu dans ce néant tragique
emportés dans cette spirale interminable
rythmée
par le sifflement des projectiles
accompagnant ce dernier voyage forcé imprévu
eux insouciant aimant la vie
chantaient dansaient fêtaient dans une ambiance innocente
les gémissements, les cris ont remplacé les applaudissements
la joie de vivre
les sifflements n'étaient pas les mêmes...
le noir dernière couleur de leur innocence
la lumière éteinte, perdu dans l'effroi
prisonniers d inhumains
commandité par la mort
Même le Diable n'a compris cet acharnement
leurs lendemains ont été volés, arrachés,
sans état d'âme*!
lily
le 20 novembre 2015
souillée par des larmes de sang
un mal soudain étouffe les cœurs
l'air devient insoutenable
irrespirable,
tremblant, transpirant la colère
la peine la tristesse
l'irréparable...
les cris des sirènes déchirent
l'atmosphère
elles raisonnent, crient, hurlent
dans la nuit
la vie est suspendue
le silence hurle sa douleur
impuissant devant ce mal
comme un funambule aveugle
il dérive hurlant, titubant sur son fil
s'accrochant au moindre espoir de survie
pesant, lourd, devient irrespirable
des corps gisent sans vie
sur ce sol froid tiédit
par cette nappe rouge
tapissant le moindre recoin
d'horreur.
seuls
les yeux fixés vers l'inconnu
vers ces chemins sombres
sans but précis
ils n'ont pas comprit
que font ils ici
dans ce trou noir
perdu dans ce néant tragique
emportés dans cette spirale interminable
rythmée
par le sifflement des projectiles
accompagnant ce dernier voyage forcé imprévu
eux insouciant aimant la vie
chantaient dansaient fêtaient dans une ambiance innocente
les gémissements, les cris ont remplacé les applaudissements
la joie de vivre
les sifflements n'étaient pas les mêmes...
le noir dernière couleur de leur innocence
la lumière éteinte, perdu dans l'effroi
prisonniers d inhumains
commandité par la mort
Même le Diable n'a compris cet acharnement
leurs lendemains ont été volés, arrachés,
sans état d'âme*!
lily
le 20 novembre 2015
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