Khaled Nezzar, ancien chef d’état-major et ministre de la Défense nationale, a violemment critiqué l’Occident et Israël, responsables en grande partie, selon lui, de la recrudescence du terrorisme islamiste, mettant en garde contre une guerre de civilisations.
« Si ce terrorisme nouveau a évolué rapidement au point de s’attaquer à l’Occident, c’est parce que ses racines sont lointaines et remontent au colonialisme. Il faut revenir à cette période où les populations considérées de seconde zone étaient associées à un deuxième collège, déculturées et où l’on nous apprenait que nos ancêtres étaient des Gaulois. Le mépris était tel que toutes les femmes étaient des ‘Fatma’ et les indigènes des ‘bougnoules' », analyse le militaire à la retraite dans un entretien au site Algérie Patriotique.
Khaled Nezzar, qui fut l’un des principaux acteurs de la lutte contre le terrorisme en Algérie durant les années 1990, pointe également Israël et les pays occidentaux qui le soutiennent. « Il y a aussi la question palestinienne. Cette cause noble et juste est celle de tous les musulmans dont El-Qods est le berceau. Il est incompréhensible, voire inadmissible, pour les musulmans que le pèlerinage au troisième Lieu saint de l’Islam leur soit interdit. La politique inique que mène Israël en terre occupée est encouragée et soutenue par un Occident donneur de leçons », explique-t-il.
Pour M. Nezzar, « une solution à ce problème d’une manière juste et équitable réduirait sensiblement, sinon définitivement le terrorisme ». « Le parti pris des Occidentaux et, surtout, des Américains dans ce conflit est non seulement inexplicable, mais aussi insupportable aux yeux de tous les musulmans », ajoute-t-il.
C’est la première fois qu’un ancien haut responsable militaire algérien établit un lien direct entre le terrorisme et la question palestinienne.
« Les ferments d’un affrontement des civilisations couvent et les signes avant-coureurs se manifestent de plus en plus », analyse encore Khaled Nezzar.
« L’Occident est foncièrement avec Israël bien que cet État ait tort et affiche ostensiblement son aversion envers les Arabes », poursuit-il. « Tout ceci explique la radicalisation de certains dont je n’approuve aucunement la doctrine et le comportement criminel. Nous avons été les premiers à en payer le prix. Les musulmans sont les premiers à pâtir de ce phénomène. Les pertes se comptent par centaines de milliers de morts et des pays sont entièrement ravagés ».
Commentant les attentats de Paris, Khaled Nezzar a critiqué la politique française et américaine dans la région. « Il fallait s’attendre à une riposte à une attaque partie d’abord des États-Unis et de leur coalition et qui a infligé des pertes bien plus sévères. Il suffit de s’imaginer dans quel état se trouvent l’Irak, la Libye, la Syrie et le Yémen actuellement. Loin de moi l’idée de dédouaner ces monstres, mais la politique de va-t-en-guerre du gouvernement français laissait présager de telles ripostes », explique-t-il.
Mais, pour Khaled Nezzar, une guerre contre Daech est nécessaire : « Faire la guerre, c’est la mener contre Daech et, dans ce cas, les bombardements ne suffisent pas. Daech est connu. Il dispose d’un espace et d’une force et se dit être un État. Il frappe aux portes de l’Occident, du Maghreb, du Sahel, en Afrique et aussi partout dans le monde. Il est temps de le prendre au mot et de le détruire ».
« Si ce terrorisme nouveau a évolué rapidement au point de s’attaquer à l’Occident, c’est parce que ses racines sont lointaines et remontent au colonialisme. Il faut revenir à cette période où les populations considérées de seconde zone étaient associées à un deuxième collège, déculturées et où l’on nous apprenait que nos ancêtres étaient des Gaulois. Le mépris était tel que toutes les femmes étaient des ‘Fatma’ et les indigènes des ‘bougnoules' », analyse le militaire à la retraite dans un entretien au site Algérie Patriotique.
Khaled Nezzar, qui fut l’un des principaux acteurs de la lutte contre le terrorisme en Algérie durant les années 1990, pointe également Israël et les pays occidentaux qui le soutiennent. « Il y a aussi la question palestinienne. Cette cause noble et juste est celle de tous les musulmans dont El-Qods est le berceau. Il est incompréhensible, voire inadmissible, pour les musulmans que le pèlerinage au troisième Lieu saint de l’Islam leur soit interdit. La politique inique que mène Israël en terre occupée est encouragée et soutenue par un Occident donneur de leçons », explique-t-il.
Pour M. Nezzar, « une solution à ce problème d’une manière juste et équitable réduirait sensiblement, sinon définitivement le terrorisme ». « Le parti pris des Occidentaux et, surtout, des Américains dans ce conflit est non seulement inexplicable, mais aussi insupportable aux yeux de tous les musulmans », ajoute-t-il.
C’est la première fois qu’un ancien haut responsable militaire algérien établit un lien direct entre le terrorisme et la question palestinienne.
« Les ferments d’un affrontement des civilisations couvent et les signes avant-coureurs se manifestent de plus en plus », analyse encore Khaled Nezzar.
« L’Occident est foncièrement avec Israël bien que cet État ait tort et affiche ostensiblement son aversion envers les Arabes », poursuit-il. « Tout ceci explique la radicalisation de certains dont je n’approuve aucunement la doctrine et le comportement criminel. Nous avons été les premiers à en payer le prix. Les musulmans sont les premiers à pâtir de ce phénomène. Les pertes se comptent par centaines de milliers de morts et des pays sont entièrement ravagés ».
Commentant les attentats de Paris, Khaled Nezzar a critiqué la politique française et américaine dans la région. « Il fallait s’attendre à une riposte à une attaque partie d’abord des États-Unis et de leur coalition et qui a infligé des pertes bien plus sévères. Il suffit de s’imaginer dans quel état se trouvent l’Irak, la Libye, la Syrie et le Yémen actuellement. Loin de moi l’idée de dédouaner ces monstres, mais la politique de va-t-en-guerre du gouvernement français laissait présager de telles ripostes », explique-t-il.
Mais, pour Khaled Nezzar, une guerre contre Daech est nécessaire : « Faire la guerre, c’est la mener contre Daech et, dans ce cas, les bombardements ne suffisent pas. Daech est connu. Il dispose d’un espace et d’une force et se dit être un État. Il frappe aux portes de l’Occident, du Maghreb, du Sahel, en Afrique et aussi partout dans le monde. Il est temps de le prendre au mot et de le détruire ».
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