Aucun pays dans l’histoire de l’humanité n’a été aussi complexe, compliqué, contradictoire, et donc pervers. Peuple nomade vivant dans une région où s’est forgée la langue arabe, grâce aux poètes prestigieux de ce qu’on a appelé « la jahilia« , tels Imrouou El Kai¨ss, Al Khanssaa et surtout Echanfara, le poète gueux et voyou, et grâce à la beauté de certains de ses sites,tel que le nord de cette presqu’île où se trouve la ville d’Aden et qui a donné le mot « Eden » au monde entier et à ce jour.
L’Arabie saoudite n’a jamais été une entité jusqu’à la chute totale de l’Empire Ottoman vers les débuts du 20e siècle et l’invasion anglaise qui sentait (puait ?) déjà le pétrole. Et ce ne sont pas les Ibn Saoud, comme on le croit souvent, qui composaient la plus grande tribu mais les Ibn Wahab dont le chef développa la doctrine wahabite implacable et inhumaine qui va devenir la Constitution de l’Arabie Saoudite dès que les Anglais installèrent les Ibn Saoud à la tête de cet état créé de toutes pièces par eux; et -aussi- la constitution du Qatar, un siècle plus tard, presque.
À la limite, le pétrole n’est pas la première priorité de ce royaume qui fait l’admiration unanime de l’Occident qui le parraine et le couve. De tout temps, ce pays a travaillé en bonne entente et en totale complicité avec les USA, d’abord et avec l’Europe, ensuite. Avec le pétrole, l’Arabie saoudite a formé des cadres hors pair qui ont étudié dans les plus grandes universités américaines mais il y a chez ces intellectuels saoudiens un dédoublement de la personnalité et à partir de là une fracture endogène de la conscience du monde qu’ils ont.
Entre l’habit traditionnel souvent de mise et l’habit européen qu’on ne se gêne pas de porter dès qu’on quitte le pays, l’homme saoudien vit deux vies en même temps : une vie monastique selon l’idéologie-Constitution wahabite et une vie dépravée dans les grandes villes américaines et européennes.
L’Occident ne pouvait trouver un meilleur gendarme arabo-musulman pour gérer et protéger ses intérêts économiques et financiers. Depuis la guerre d’Afghanistan, La décennie islamo-terroriste en Algérie, l’invasion de l’Irak en deux fois et l’écrasement de la Syrie, cet Occident là a fait son sale boulot avec l’argent saoudien st sous la houlette de Ryadh. Le moucheron quatari, lui, ne jouant en fait qu’un rôle de hall d’exposition pour la sainte alliance occidentalo-saoudienne.
Mais l’Arabie a comme règle absolue et définitive : le déni total.
Même le calvaire de Raef El Badaoui est un non-événement pour cet État!
Mais le déni politique n’est pas l’apanage du régime wahabi car l’Occident le pratique d’une façon obsessive et obsédante.
L’Arabie saoudite n’a jamais été une entité jusqu’à la chute totale de l’Empire Ottoman vers les débuts du 20e siècle et l’invasion anglaise qui sentait (puait ?) déjà le pétrole. Et ce ne sont pas les Ibn Saoud, comme on le croit souvent, qui composaient la plus grande tribu mais les Ibn Wahab dont le chef développa la doctrine wahabite implacable et inhumaine qui va devenir la Constitution de l’Arabie Saoudite dès que les Anglais installèrent les Ibn Saoud à la tête de cet état créé de toutes pièces par eux; et -aussi- la constitution du Qatar, un siècle plus tard, presque.
À la limite, le pétrole n’est pas la première priorité de ce royaume qui fait l’admiration unanime de l’Occident qui le parraine et le couve. De tout temps, ce pays a travaillé en bonne entente et en totale complicité avec les USA, d’abord et avec l’Europe, ensuite. Avec le pétrole, l’Arabie saoudite a formé des cadres hors pair qui ont étudié dans les plus grandes universités américaines mais il y a chez ces intellectuels saoudiens un dédoublement de la personnalité et à partir de là une fracture endogène de la conscience du monde qu’ils ont.
Entre l’habit traditionnel souvent de mise et l’habit européen qu’on ne se gêne pas de porter dès qu’on quitte le pays, l’homme saoudien vit deux vies en même temps : une vie monastique selon l’idéologie-Constitution wahabite et une vie dépravée dans les grandes villes américaines et européennes.
L’Occident ne pouvait trouver un meilleur gendarme arabo-musulman pour gérer et protéger ses intérêts économiques et financiers. Depuis la guerre d’Afghanistan, La décennie islamo-terroriste en Algérie, l’invasion de l’Irak en deux fois et l’écrasement de la Syrie, cet Occident là a fait son sale boulot avec l’argent saoudien st sous la houlette de Ryadh. Le moucheron quatari, lui, ne jouant en fait qu’un rôle de hall d’exposition pour la sainte alliance occidentalo-saoudienne.
Mais l’Arabie a comme règle absolue et définitive : le déni total.
Même le calvaire de Raef El Badaoui est un non-événement pour cet État!
Mais le déni politique n’est pas l’apanage du régime wahabi car l’Occident le pratique d’une façon obsessive et obsédante.
Commentaire