L'édtion du quotidien du monde de ce dimanche révéle que l'institut de sondage IFOP vient de faire un sondage étonnant ! une majorité des musulmans vivant en france votent à gauche alors qu'un majorité de juifs voteraient à droite.
Certains personnes doutent un peu de la validité de se sondage
Y'a t-il un vote religieux en france ?
Stranislas
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Ils cherchent à mesurer l'orientation politique des Français selon leur confession, les instituts de sondage se heurtent à la loi informatique et libertés de 1978, qui interdit la constitution de fichiers en fonction de la religion.
Pour contourner cet obstacle, l'IFOP travaille sur des cumuls d'enquêtes dans lesquelles la question de la "proximité religieuse" a été posée. Ils isolent des sous-échantillons qu'ils additionnent, en croisant leurs réponses sur leur "proximité politique". C'est à cet exercice que vient de se livrer l'IFOP pour établir une analyse intitulée : "L'orientation politique des musulmans de France à la veille de la campagne électorale".
En cumulant 80 vagues d'enquête réalisées en trois ans - à chaque fois auprès d'échantillons représentatifs de 1 000 personnes -, l'IFOP a construit un échantillon cumulé de 80 335 personnes, et en a déduit un sous-échantillon de 2 495 personnes se déclarant de religion musulmane. Si l'effectif est conséquent, on notera que la représentativité de ce sous-échantillon est incertaine. Au demeurant, la loi empêche de connaître la répartition des musulmans par âge, sexe et catégorie socioprofessionnelle, qui permettrait à un institut de sondage de "corriger" les données brutes qu'il a recueillies.
Ces réserves posées, l'étude de l'IFOP semble traduire une nette progression de la proximité au PS des musulmans de France après la crise des banlieues. Selon, l'IFOP, cette proximité aurait "progressé de 9 points (de 44,8 % à 53,8 %) entre la période avril-octobre 2005 et la période novembre 2005-avril 2006". Une hausse faite "principalement au détriment du PC, de l'extrême gauche et des Verts", note l'IFOP, qui y voit là un "réflexe de vote utile au profit de la formation de gauche dominante, la seule à même de s'opposer efficacement à l'élection de Nicolas Sarkozy".
"La droite et l'extrême droite, déjà très largement minoritaires dans ce segment de l'électorat, ont également vu leur influence se rétrécir plusieurs mois après les émeutes, mais dans une proportion moindre que la gauche de la gauche", précise l'institut.
Une précédente étude de l'IFOP, publiée dans Le Figaro du 19 juin, concernait "l'orientation politique des juifs de France". Réalisée selon la même méthode, à partir d'un cumul de 69 enquêtes effectuées entre janvier 2004 et février 2006, elle n'avait permis de dégager qu'un sous-échantillon de 435 personnes se déclarant de religion juive. Evoquant "un électorat modéré où les extrêmes de gauche, comme de droite, font moins recette que dans la moyenne de la population", l'IFOP avait également relevé que "la communauté juive apparaît comme l'électorat le plus orienté à droite en comparaison avec les autres confessions, même si la gauche bénéficie quand même du soutien de plus d'un tiers de l'électorat juif".
A la suite de cette enquête, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait émis des réserves, évoquant une "absence de rigueur dans le maniement des indicateurs", que le CRIF jugeait "maladroite quand elle réactive le trop fameux concept du "vote juif"".
Jean-Baptiste de Montvalon
In le Monde 17-12-2006
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Certains personnes doutent un peu de la validité de se sondage
Y'a t-il un vote religieux en france ?
Stranislas
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Ils cherchent à mesurer l'orientation politique des Français selon leur confession, les instituts de sondage se heurtent à la loi informatique et libertés de 1978, qui interdit la constitution de fichiers en fonction de la religion.
Pour contourner cet obstacle, l'IFOP travaille sur des cumuls d'enquêtes dans lesquelles la question de la "proximité religieuse" a été posée. Ils isolent des sous-échantillons qu'ils additionnent, en croisant leurs réponses sur leur "proximité politique". C'est à cet exercice que vient de se livrer l'IFOP pour établir une analyse intitulée : "L'orientation politique des musulmans de France à la veille de la campagne électorale".
En cumulant 80 vagues d'enquête réalisées en trois ans - à chaque fois auprès d'échantillons représentatifs de 1 000 personnes -, l'IFOP a construit un échantillon cumulé de 80 335 personnes, et en a déduit un sous-échantillon de 2 495 personnes se déclarant de religion musulmane. Si l'effectif est conséquent, on notera que la représentativité de ce sous-échantillon est incertaine. Au demeurant, la loi empêche de connaître la répartition des musulmans par âge, sexe et catégorie socioprofessionnelle, qui permettrait à un institut de sondage de "corriger" les données brutes qu'il a recueillies.
Ces réserves posées, l'étude de l'IFOP semble traduire une nette progression de la proximité au PS des musulmans de France après la crise des banlieues. Selon, l'IFOP, cette proximité aurait "progressé de 9 points (de 44,8 % à 53,8 %) entre la période avril-octobre 2005 et la période novembre 2005-avril 2006". Une hausse faite "principalement au détriment du PC, de l'extrême gauche et des Verts", note l'IFOP, qui y voit là un "réflexe de vote utile au profit de la formation de gauche dominante, la seule à même de s'opposer efficacement à l'élection de Nicolas Sarkozy".
"La droite et l'extrême droite, déjà très largement minoritaires dans ce segment de l'électorat, ont également vu leur influence se rétrécir plusieurs mois après les émeutes, mais dans une proportion moindre que la gauche de la gauche", précise l'institut.
Une précédente étude de l'IFOP, publiée dans Le Figaro du 19 juin, concernait "l'orientation politique des juifs de France". Réalisée selon la même méthode, à partir d'un cumul de 69 enquêtes effectuées entre janvier 2004 et février 2006, elle n'avait permis de dégager qu'un sous-échantillon de 435 personnes se déclarant de religion juive. Evoquant "un électorat modéré où les extrêmes de gauche, comme de droite, font moins recette que dans la moyenne de la population", l'IFOP avait également relevé que "la communauté juive apparaît comme l'électorat le plus orienté à droite en comparaison avec les autres confessions, même si la gauche bénéficie quand même du soutien de plus d'un tiers de l'électorat juif".
A la suite de cette enquête, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait émis des réserves, évoquant une "absence de rigueur dans le maniement des indicateurs", que le CRIF jugeait "maladroite quand elle réactive le trop fameux concept du "vote juif"".
Jean-Baptiste de Montvalon
In le Monde 17-12-2006
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