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MAROC:Echanges extérieurs ,Le déficit du compte courant à 3% du PIB

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  • MAROC:Echanges extérieurs ,Le déficit du compte courant à 3% du PIB

    L’import toujours orienté à la baisse
    Le contenu technologique de l’export se renforce
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    La prévision de réduction du déficit du compte des transactions courantes à 3% du PIB se confirme. Sur les dix premiers mois de l’année, le taux de couverture des importations des biens par les exportations a gagné 7 points. Et les flux financiers totalisent 126,7 milliards de DH. Avec bien évidemment une progression à deux chiffres (11,3%) des IDE, une hausse de près de 4% des transferts des MRE et un léger recul des recettes de voyage (voir encadré). On est donc loin de la situation de 2012 marquée par un déficit du compte courant de plus de 7% du PIB et des réserves extérieures couvrant moins de 3 mois d’importations.

    Selon les données provisoires de l’Office des changes, le déficit commercial s’est établi à 128,6 milliards de DH à fin octobre dernier contre 161 milliards à la même période de 2014 (32 milliards de DH en moins). C’est l’effet combiné de la forte contraction de la facture pétrolière et des produits alimentaires et de la hausse de l’export. Et plus généralement, du changement de la structure de l’export. Désormais, les principales locomotives sont constituées par l’industrie automobile, les dérivés des phosphates et l’agroalimentaire. Ces trois secteurs enregistrent des hausses variant entre 13,6 et 17,8% sur les dix premiers mois. Leurs parts dans l’export global se sont également renforcées au détriment des activités traditionnelles (textiles, produits agricoles et phosphates bruts). Il faut voir ici le fruit des plans sectoriels, le plan d’Accélération industrielle et Maroc Vert. Ces plans ont non seulement commencé à donner un contenu technologique à l’export marocain, mais sont également à l’origine de l’attrait des IDE.


    Au total, les exportations s’élèvent à 177,3 milliards de DH, en hausse de 6,4% par rapport à l’année dernière. Selon l’Office des changes, l’évolution s’explique par la dynamique du secteur automobile (+6 milliards de DH) et des ventes de phosphates et dérivés (+5,7 milliards de DH). Sans oublier la bonne tenue des exportations de l’agroalimentaire.
    L’aéronautique et l’industrie pharmaceutique maintiennent également le cap. Quant aux importations, elles s’inscrivent en baisse de 6,6% à près de 306 milliards de DH. Celle-ci résulte de l’approvisionnement en produits énergétiques dont la facture globale s’est contractée de 30,8% à 51,6 milliards de DH contre 81,8 milliards un an auparavant.


    La même tendance, mais moins prononcée, est également observée pour les produits alimentaires et les biens finis de consommation.
    En revanche, les acquisitions des équipements, de demi-produits et des matières premières affichent des hausses notables. Ce qui dénote le régime de la machine de production industrielle. A eux seuls, les achats des biens d’équipement totalisent près de 72 milliards de DH, soit 23% des importations totales. Dans cette rubrique, on trouve notamment les composants d’avions, les appareils électriques, les fils, câbles et autres conducteurs… La même part est également détenue par les acquisitions de demi-produits qui entrent dans la fabrication d’articles finis de consommation. L’import des matières premières n’est pas en reste. Tout particulièrement le soufre brut utilisé pour la production des dérivés des phosphates (acide sulfurique et engrais).

    Le tourisme décroche, les transferts des MRE performent

    A fin octobre 2015, le flux des IDE s’est établi à 23,3 milliards de DH, en progression de 11,3% par rapport à la même période de 2014. Ce résultat s’explique par l’accroissement plus prononcé des recettes en comparaison avec les dépenses. Ces dernières ont crû de 1,2 milliard de DH alors que les entrées se sont appréciées de 3,6 milliards. En revanche, les recettes nettes de voyage dégagent un excédent en repli de 4,3% en comparaison avec 2014, à 41,2 milliards de DH. C’est l’effet des charges qui ont augmenté de 1,3 milliard de DH sur les 10 premiers mois de l’année. Parallèlement, les transferts des MRE restent sur un trend haussier. Ils ont totalisé 52,5 milliards de DH, en progression de 3,8 % par rapport à la même période de 2014.



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    l'économiste
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