Conséquence de la chute des prix du pétrole, les revenus de l’Algérie ont baissé de 44% durant les huit premiers mois de l’année en cours (janvier à août) a révélé, ce samedi 21 novembre, Abdelmalek Sellal dans un entretien à l’agence APS.
« Notre pays a vu ses recettes extérieures réduites presque de moitié en quelques mois. C’est dire la brutalité du choc qu’a subie l’économie algérienne en pleine reconstruction après deux décennies de récession économique et de troubles sécuritaires », a souligné le Premier ministre.
« Malgré cela on tient bon ! », a-t-il ajouté. « Malgré des baisses importantes, les niveaux des réserves de change et des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) demeurent corrects », a-t-il affirmé, sans toutefois avancé de chiffres sur ces deux indicateurs.
Selon Abdelmalek Sellal, « la rationalisation des dépenses et la maîtrise du commerce extérieur ont été mises en œuvre. Par rapport à la même période de 2014, on note une baisse de 11,3% des importations ainsi qu’une réduction des dépenses publiques de 5% alors que les ressources ordinaires du budget progressaient de 9,3% ».
Entre 2014 et 2015, « la croissance du PIB a été pratiquement identique pour se situer à 3,8% ». L’objectif fixé dans le projet de Loi de finances pour 2016 étant de 4,6%. C’est difficile, mais on se mobilise tous pour atteindre cette performance », a-t-il affirmé.
Malgré une situation difficile, Abdelmalek Sellal se montre rassurant : « En résumé, je dirai que la situation est dure et que les contraintes sont réelles avec des perspectives d’évolution incertaines. Mais économiquement, l’Algérie encaisse mieux que beaucoup de pays ce choc pétrolier ».
TSA
« Notre pays a vu ses recettes extérieures réduites presque de moitié en quelques mois. C’est dire la brutalité du choc qu’a subie l’économie algérienne en pleine reconstruction après deux décennies de récession économique et de troubles sécuritaires », a souligné le Premier ministre.
« Malgré cela on tient bon ! », a-t-il ajouté. « Malgré des baisses importantes, les niveaux des réserves de change et des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) demeurent corrects », a-t-il affirmé, sans toutefois avancé de chiffres sur ces deux indicateurs.
Selon Abdelmalek Sellal, « la rationalisation des dépenses et la maîtrise du commerce extérieur ont été mises en œuvre. Par rapport à la même période de 2014, on note une baisse de 11,3% des importations ainsi qu’une réduction des dépenses publiques de 5% alors que les ressources ordinaires du budget progressaient de 9,3% ».
Entre 2014 et 2015, « la croissance du PIB a été pratiquement identique pour se situer à 3,8% ». L’objectif fixé dans le projet de Loi de finances pour 2016 étant de 4,6%. C’est difficile, mais on se mobilise tous pour atteindre cette performance », a-t-il affirmé.
Malgré une situation difficile, Abdelmalek Sellal se montre rassurant : « En résumé, je dirai que la situation est dure et que les contraintes sont réelles avec des perspectives d’évolution incertaines. Mais économiquement, l’Algérie encaisse mieux que beaucoup de pays ce choc pétrolier ».
TSA
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