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L’aéronautique un secteur prometteur au Maroc ( emploie actuellement près de 11.500 personnes qualifiées)

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  • L’aéronautique un secteur prometteur au Maroc ( emploie actuellement près de 11.500 personnes qualifiées)

    L’industrie aéronautique marocaine, qui est entrée dans une nouvelle phase de croissance, emploie actuellement près de 11.500 personnes qualifiées et réalise un chiffre d’affaires à l’exportation d’un milliard de dollars, a affirmé mardi le « Financial Times ».

    Ce secteur, qui affiche une croissance annuelle de 15 pc, ambitionne de créer 23 000 emplois d’ici 2020, d’augmenter la valeur des exportations annuelles à 1,6 milliard de dollars et d’accroitre le nombre des composants fabriqués localement, a ajouté le journal, en citant les propos du président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Hamid Benbrahim El-Andaloussi.
    A l’heure actuelle, ce secteur compte une centaine d’entreprises de référence mondiale de l’aéronautique tels que le géant canadien Bombardier, Alcoa, Stelia, Matis et plusieurs autres filiales de Boeing et d’Airbus, a ajouté M. El-Andaloussi, indiquant que presque toutes les spécialités y sont représentées: la production, le traitement de surface, l’entretien des avions et moteurs, l’ingénierie, l’assemblage, câblage électrique et électronique.

    Des entreprises spécialisées dans la défense, la sécurité, la recherche et la technologie ont commencé aussi venir s’installer dans l’aéropôle de Casablanca, une zone dédiée l’industrie aéronautique ayant un statut de zone franche, a indiqué le journal.
    Pour doter les entreprises aéronautiques de compétences nécessaires répondant aux besoins et exigences de qualité des avionneurs, le Maroc a mis en place l’Institut des Métiers de l’aéronautique (IMA), a précisé le « Financial Times ».
    Cet institut s’assigne la mission d’assurer au personnel des entreprises du secteur aéronautique et spatial (opérateurs, techniciens et cadres intermédiaires) des formations pré et post-embauche et des cours de perfectionnement.

    Selon M. El-Andaloussi, plus de 600 jeunes ont été formés par l’Institut et ont intégré le marché du travail. L’institut s’emploie actuellement à doubler sa capacité d’accueil afin de pouvoir accompagner la croissance rapide du secteur aéronautique au Maroc.
    Et d’ajouter que l’institut jouit de la confiance des grands opérateurs et constructeurs aéronautiques qui ont confié la formation de leurs collaborateurs techniques à l’IMA.
    Le journal a également fait état de l’engouement fort de la part des investisseurs étrangers en quête de croissance pour l’industrie marocaine aéronautique qui affiche des atouts compétitifs en déployant et développant une plateforme aéronautique locale, intégrée, performante et attrayante.

    La Vie Éco

  • #2
    Le groupe aéronautique et ferroviaire canadien Bombardier confronté à des difficultés financières vient d'indiquer à New-York que sa branche aviation allait transférer de plus en plus d'opérations de production vers les pays à bas coût dont le Mexique, l'Inde ou le Maroc.
    Mauvaise passe pour le groupe canadien Bombardier qui a annoncé fin octobre une perte de 4,9 milliards de dollars (1) au troisième trimestre en raison d'importantes dépréciations d'actifs.
    A la lutte pour rassurer la communauté financière, le groupe ferroviaire et aéronautique vient de tenir une conférence d'analystes à New-York ce mardi 24 novembre sur son plan stratégique de redressement à cinq ans.

    Selon un article de ce jour du site du quotidien canadien La Presse, Jim Vounassis,vice-président, stratégie d'exploitation, et responsable de la transformation de Bombardier y a déclaré "Afin de réduire ses coûts, Bombardier va transférer davantage de tâches peu complexes à ses usines situées dans des pays à faibles coûts, comme au Mexique, au Maroc et en Inde. Elle conservera les tâches plus complexes et les activités de recherche et développement à ses centres d'excellence comme, dans le cas de l'aéronautique, Montréal et Belfast".

    Pour rappel, Bombardier a ouvert une usine à Casablanca sur la zone franche Midparc de Nouaceur, dont la production a débuté fin 2014 et doit progressivement prendre de l'ampleur.
    Le groupe dont le siège est à Montreal s’est engagé à investir sur ce site marocain 200 millions de dollars américains en équipements, foncier et coûts de démarrage (formation notamment). L'usine de Casablanca devrait compter 850 salariés d’ici à 2020.
    Cette usine produit des composants mécaniques et des sous-ensembles (bords d’attaque…) pour les ailes du Canadair regional jet (CRJ), un avion de transport régional. Des opérations jusqu’ici réalisées notamment à Belfast.
    Le PDG de Bombardier, Alain Bellemare (photo), toujours cité par La Presse a indiqué qu'en matière de production à bas coût, l'entreprise ne partait pas de zéro et qu'elle avait déjà de très bonnes usines au Mexique, au Maroc et en Inde. «Nous accélérons ces initiatives», a-t-il noté.
    L'Usine Nouvelle

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    • #3
      Bonjour Raco

      mauvaise passe pour Bombardier ,mais bonne nouvelle pour le Maroc qui profitera d'une délocalisation d'une partie de ses installations à Casa et plus de
      de recrutement

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