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L’énergie éolienne au Maroc : un gisement inépuisable en perpétuelle évolution

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  • L’énergie éolienne au Maroc : un gisement inépuisable en perpétuelle évolution

    Le Maroc, pays qui jouit d’un soleil illuminant et d’une vitesse de vents des plus considérables, a placé l’énergie éolienne au cœur de sa stratégie de développement des énergies renouvelables, en tant que gisement inépuisable en perpétuelle évolution.

    Le Royaume peut s’enorgueillir des parcs dont il dispose, avec plus de 800 MW déjà opérationnels, 550 MW en cours de développement et 850 MW en cours d’adjudication.
    De plus, une capacité additionnelle de 1000 MW est programmée entre 2021 et 2025.
    La ville de Tarfaya, dans le sud marocain, abrite le premier parc éolien en Afrique qui a nécessité un investissement de 5 milliard de dirhams (MMDH) et qui génèrera, grâce à ses 131 turbines, une puissance de 301,3 MW.
    Etalé sur 8.900 ha, ce parc est certifié MDP (mécanisme de développement propre) auprès de l’ONU et l’énergie qu’il produit sera fourni exclusivement à l’Office national de l’eau potable et de l’électricité (ONEE) dans le cadre d’un contrat d’achat de 20 ans.
    Le productible énergétique de ce projet, totalement opérationnel depuis octobre 2014, est de 1084 GWH/an.
    Réalisé par la compagnie Nareva en partenariat avec GDF Suez, le projet a permis la création de 700 emplois directs pendant la construction et plus de 50 emplois directs durant la phase de l’exploitation.

    A Akhfennir (100 km au nord de Tarfaya), se trouve un parc éolien d’une superficie de 2.000 ha avec une capacité de 101,87MW.
    Opérationnel depuis 2013, ce parc comprend 61 turbines et chacune produit une électricité de basse tension (690 volts).
    A Foum El Oued (22 km au sud de Laâyoune), un parc d’une capacité de 50,6 MW est mis en service depuis 2013. Il compte 22 éoliennes dont la hauteur du moyeu est de 80 m.
    Au nord du Royaume, le parc éolien de Melloussa, à 34 km de Tanger, d’un coût de 2,75 milliards de DH, est composé de 165 éoliennes, dont 126 éoliennes à Dhar Saadane et 39 éoliennes à Beni Mejmel, la décharge publique et l’école écologique.

    D’une capacité totale de 140 MW, le projet porte la contribution de l’éolien à la puissance installée du parc national de production à environ 250 MW. Dans la même région, le parc éolien d’El Haouma (Région de Tanger), d’une capacité de 50MW, a été mis en service en 2013.
    Quant au parc de Jbel Khalladi (Région de Tanger), d’une capacité de 120MW, son entrée en service est prévue pour fin 2016, selon l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
    Le programme intégré de l’énergie éolienne 1.000 MW est composé de six parcs éoliens, répartis dans les régions qui disposent d’un potentiel éolien important : Taza (150MW), Tanger II (100MW), Boujdour (100MW), Tiskrad (300MW), Midelt (150MW) et Jbel Lahdid (200MW).
    La totalité de ce programme, réalisé par l’ONEE, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et la Société d’investissements énergétiques, sera opérationnelle en 2020, selon l’Office.

    Ce programme comporte, outre la composante de production de l’électricité, une intégration industrielle de la filière éolienne, ainsi que la promotion de la recherche-développement et de la formation dans ce domaine.
    La réalisation de ce vaste programme et du projet marocain de l’énergie solaire permettra au Maroc de réduire ses importations d’énergie en économisant annuellement 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole en combustible, évitant ainsi l’émission de près de 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.
    Il s’agit d’un programme qui intègre la fabrication d’équipements pour les parcs éoliens dans le tissu industriel national pour amplifier et pérenniser son impact sur l’économie nationale en général et le développement de l’énergie éolienne en particulier.

    Ce programme structurant contribuera à la dynamique économique que connaît le Maroc et au développement social et régional, en termes notamment d’investissements directs et indirects, de création d’emplois et de recours aux prestations des PME-PMI nationales.
    Ces grands projets aussi bien solaires qu’éoliens, dénotent d’une volonté aussi claire qu’ambitieuse du Royaume à aller de l’avant dans son processus de réalisation du développement durable.
    Une volonté déclinée notamment par l’annonce du Maroc, en prélude de la prochaine COP21 (30 novembre-11 décembre à Paris), à s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030 de 32 pc par rapport aux émissions projetées pour la même année.

    La Vie Éco
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