Les pages de vieux manuscrits
forment une muraille
afin de nous séparer
des jaunes d’eau
à l’idée des pièces d’or
redites même par les bouches
des muets
à l’heure où ronronnent
les horloges câlines
qui griffent à tort et à travers
les chats de nos souvenirs
Ma mémoire prétend être un bestiaire
Des fleuves se glissent
entre les lunes humiliées
et les étoiles haletantes
Aucune d’elle n’allume
mon manteau ténébreux
Pourquoi me laisses-tu attendre
La patience tache les mains...
forment une muraille
afin de nous séparer
des jaunes d’eau
à l’idée des pièces d’or
redites même par les bouches
des muets
à l’heure où ronronnent
les horloges câlines
qui griffent à tort et à travers
les chats de nos souvenirs
Ma mémoire prétend être un bestiaire
Des fleuves se glissent
entre les lunes humiliées
et les étoiles haletantes
Aucune d’elle n’allume
mon manteau ténébreux
Pourquoi me laisses-tu attendre
La patience tache les mains...
Commentaire