Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Marchés pétroliers:La semaine la plus longue…

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Marchés pétroliers:La semaine la plus longue…

    Les pays de l’OPEP sont pris en tenaille entre la nécessité de soutenir les prix pour sauver leurs économies et l’impératif de faire bloc derrière les Saoudiens pour défendre leurs parts de marché.


    Les marchés pétroliers ont inauguré la semaine sous de bons auspices suite à l’accalmie qui a caractérisé les marchés chinois. La clôture hebdomadaire de la semaine dernière a été marquée par une forte inquiétude imputée à des statistiques médiocres et à l’annonce d’enquêtes contre des maisons de courtage. Les cours ont retrouvé des couleurs, hier, dopés par la stabilité des marchés chinois, en attendant la réunion de l’OPEP prévue vendredi prochain.

    Hier à 17h (heure algérienne) le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,42 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 56 cents par rapport à la clôture de vendredi. A la même heure, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier gagnait 60 cents à 42,31 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

    Concernant la réunion de l’OPEP de vendredi, les observateurs s’accordent à dire qu’il s’agit plutôt d’une des plus importantes rencontres qu’on n’ait jamais vu depuis longtemps. Les pays de l’OPEP sont pris en tenaille entre la nécessité de soutenir les prix pour sauver leurs économies et l’impératif de faire bloc derrière les Saoudiens pour défendre leurs parts de marché.

    Les observateurs s’attendent à ce que l’OPEP, sous l’emprise de l’Arabie Saoudite, maintienne la même politique, quitte à faire des victimes parmi les plus vulnérables de ses membres. Quoi qu’il en soit, les appels de certains membres, dont l’Algérie et le Venezuela, à revoir les niveaux de production risquent de faire pschitt tant il est presque impossible de faire s’incliner les colosses du Golfe. Pour Michael Van Dulken et Augustin Eden, analystes chez CMC Markets, Riyad devrait continuer à faire la sourde oreille aux conseils de ses alliés, même si ces derniers font valoir qu’étant donné la résistance dont font preuve les pays non membres du cartel dans la compétition mondiale, il serait temps de changer de tactique.

    Les prix du brut sont susceptibles, pour cette raison, d’être soumis à une pression continue, ajoutaient-ils. Pour nombre d’analystes, les thèses d’un quelconque revirement de stratégie chez les pétromonarchies de l’OPEP est à exclure. Décidément, il reviendrait aux pays hors OPEP de réduire durablement leur production pour que l’on puisse voir les cours se reprendre à long terme. En outre, les perspectives d’une appréciation du billet vert font éloigner les espoirs de certains membres de l’OPEP de voir les prix remonter la pente.

    Le dollar bénéficie en outre des attentes grandissantes de voir la Réserve fédérale américaine (FED) relever ses taux d’intérêt lors de sa réunion, à la mi-décembre, une perspective que le prochain rapport mensuel sur l’emploi américain, attendu vendredi, pourrait encore renforcer. Pour de nombreux investisseurs, cette éventuelle hausse des taux est comme un fait acquis. Et toute appréciation du billet vert pèse sur les cours du brut, libellés en dollars, dont les achats sont rendus alors plus onéreux pour les investisseurs munis d’autres devises. En tout cas, la semaine s’annonce très volatile sur les marchés. Tous les yeux sont désormais braqués sur l’OPEP. 

    EL WATAN

  • #2
    Une semaine qui commence très mal ! Le Brent se négocie sous la barre des 45 dollars. oeilfermé

    Commentaire

    Chargement...
    X