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Le casting est impressionnant. Près de 150 chefs d'Etat et de gouvernement, plus de 10 000 délégués, et autant d’ONG, d'observateurs ou de journalistes, se retrouvent ce lundi à Paris pour la 21e conférence des Nations unies sur le climat. Dans le parc d'expositions du Bourget, au nord de la capitale, transformé en forteresse après les attentats du 13 Novembre, l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi et leurs homologues du monde entier ont été accueillis par le président de la République François Hollande et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour lancer cette grand-messe environnementale. Une COP21, qui se tient jusqu'au 11 décembre, censée accoucher d'un accord historique contre un réchauffement planétaire aux conséquences de plus en plus inquiétantes.
Au fil des décennies, les émissions de gaz à effet de serre ont battu record sur record pour atteindre une concentration dans l’atmosphère jamais égalée depuis 800 000 ans et 2015 tient la corde pour être l’année la plus chaude depuis le début des relevés thermométriques. Le dérèglement climatique, à travers la multiplication de catastrophes naturelles, est devenu une réalité dans nombre de pays, et les prévisions climatiques du GIEC pour le siècle sont alarmantes. Inondations plus fréquentes, tempêtes, montée des eaux, températures en nette hausse, sècheresse, pénuries alimentaires, hausse des déplacements des populations et des conflits… pour résoudre la crise climatique, le chef de l’Etat a plaidé dans son discours d’ouverture pour un "accord universel, différencié et contraignant" afin de contenir le réchauffement global à 2°C. "Les bons sentiments ne suffiront pas, nous sommes au bord d'un point de rupture, Paris doit être le point de départ d'une profonde mutation" a prévenu François Hollande, avant d’ajouter : "Ce qui est en cause avec cette conférence, c'est la paix (…) Sur vos épaules repose l'espoir de toute l'humanité".
Mais les négociations s’annoncent délicates. Si les propositions des Etats pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, appelées contributions nationales, sont déjà connues, plusieurs questions fâchent encore. Alors après l’échec de la COP 15 à Copenhague en 2009, la COP 21 de Paris sera-t-elle un succès ? Quels sont les points de blocages qui perdurent ? Et que se passerait-il si l’on ne parvenait pas à contenir le réchauffement en dessous de 2 degrés ?
France 5
Au fil des décennies, les émissions de gaz à effet de serre ont battu record sur record pour atteindre une concentration dans l’atmosphère jamais égalée depuis 800 000 ans et 2015 tient la corde pour être l’année la plus chaude depuis le début des relevés thermométriques. Le dérèglement climatique, à travers la multiplication de catastrophes naturelles, est devenu une réalité dans nombre de pays, et les prévisions climatiques du GIEC pour le siècle sont alarmantes. Inondations plus fréquentes, tempêtes, montée des eaux, températures en nette hausse, sècheresse, pénuries alimentaires, hausse des déplacements des populations et des conflits… pour résoudre la crise climatique, le chef de l’Etat a plaidé dans son discours d’ouverture pour un "accord universel, différencié et contraignant" afin de contenir le réchauffement global à 2°C. "Les bons sentiments ne suffiront pas, nous sommes au bord d'un point de rupture, Paris doit être le point de départ d'une profonde mutation" a prévenu François Hollande, avant d’ajouter : "Ce qui est en cause avec cette conférence, c'est la paix (…) Sur vos épaules repose l'espoir de toute l'humanité".
Mais les négociations s’annoncent délicates. Si les propositions des Etats pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, appelées contributions nationales, sont déjà connues, plusieurs questions fâchent encore. Alors après l’échec de la COP 15 à Copenhague en 2009, la COP 21 de Paris sera-t-elle un succès ? Quels sont les points de blocages qui perdurent ? Et que se passerait-il si l’on ne parvenait pas à contenir le réchauffement en dessous de 2 degrés ?
France 5