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Huile d'olive : Le Maroc affiche les coûts de production les plus bas au monde ...

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  • Huile d'olive : Le Maroc affiche les coûts de production les plus bas au monde ...

    Le Conseil Oléicole internationale (COI) vient de rendre les conclusions de son « étude internationale sur les coûts de production de l’huile ». Pour réaliser cette étude, le COI s’est penché sur 7 méthodes de culture d’olives et a analysé les coûts engendrés par la transformation de la récolte en huile dans 15 pays à travers le monde.
    L’étude fait ressortir que le Maroc présente les coûts de production les plus bas parmi les pays étudiés. Ainsi l’analyse du COI, souligne qu’avec une superficie de 1,02 million d’hectares consacrés à la production d’olives, le coût pondéré d’obtention d’un kilogramme d’huile est de 1,91 euros au Maroc soit plus bas que la moyenne pondérée de 2,3 € pour l’ensemble des autres pays. Le royaume se place ainsi devant la Turquie où le prix du kilogramme pondéré atteint 2,03 €. Au niveau maghrébin, ce coût pondéré est plus élevé en Algérie (3,90 €) et en Tunisie (2,03 €).

    Des coûts moins élevés mais une production à moderniser

    Le royaume affiche également des coûts moindres comparés aux autres pays de la région MENA comme Israël (3,67 €), la Jordanie (3,06 €) ou des pays européens comme l’Italie (3,95 €), l’Espagne (2,75 €), le Portugal (2,34 €), l’Albanie (2,77 €) ou les rares pays producteurs américains comme l’Argentine (2,52 €) ou l’Uruguay (4,22 €).
    Le rapport montre cependant que le prix d’un kilogramme d’huile d’olive peut varier entre 3,45 euros et 2,05 euros selon le système de culture utilisé. Le Maroc utilise 6 des 7 systèmes de production étudiés et affiche en compagnie de la Turquie et de la Tunisie, des coûts moyens totaux de production les plus bas au kilogramme d’huile.
    Mais le rapport invite les pays à moderniser la production et à mettre en œuvre des stratégies et des mesures pour améliorer la compétitivité des exploitations oléicoles. Il souligne en outre le besoin pressant de se prémunir du manque d’eau tout en promouvant les produits par la recherche et la mise en évidence de leurs caractéristiques.


    ...Medias

  • #2
    je viens d'acheter de l'huile par un ami à FES à 35 dh le litre mais ailleurs elle fait 40 à 45 dh selon les régions de production

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    • #3
      moi je l'ai acheté 36,5 le litre mais de la première qualité pas comme celle qu'on trouve dans les supermarchés

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      • #4
        je suis en désaccord , l'huile dans les supermarchés est de meilleur qualité que l`huile qu'on peut acheter chez l'agriculteur, le problème les gens au Maroc se sont habitué au gout fort d`huile artisanale et ils jugent une huile au gout doux comme d'une moindre qualité, il n y a aucun contrôle de qualité qui est fait chez l'agriculteur, l'acidité peut atteindre des proportions dangereuses et le plus dangereux c'est l'oxidation qui peut même rendre l'huile toxique.
        Dernière modification par asam16, 03 décembre 2015, 14h49.

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        • #5
          Je comprend leur truc sur l’extra pure mais enfin de compte le produit doit s'adapter aux besoins des consommateurs. Quand ils veulent faire de l'export ils s'adaptent au consommateur étranger.

          Nos on la préfèrent par trop extra. Il y a même qui l'aime légèrement amère.

          L’essentiel c'est que ça ne soit nocif pour la santé ou pire de l'huile de motor

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          • #6
            Qu'en est il de la qualité ?

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            • #7
              Huile d'olive : Le Maroc affiche les coûts de production les plus bas au monde ...
              un ouvrier agricole qui touche 60 dh le jour et un agriculteur qui ne payent tjr pas d’impôts, quoi de plus normal...

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              • #8
                overclocker
                un ouvrier agricole qui touche 60 dh le jour et un agriculteur qui ne payent tjr pas d’impôts, quoi de plus normal...
                t'as raison. il a le dilemme dans cette économie souterraine !

                et je ne pense pas que çà puisse continuer comme çà, trop longtemps !
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                Commentaire


                • #9
                  t'as raison. il a le dilemme dans cette économie souterraine !

                  et je ne pense pas que çà puisse continuer comme çà, trop longtemps !
                  il n'y aura plus d'ouvrier à ce prix là, et l'agriculteur aura une aide pour tout mécaniser et il ne payera plus d'impôts, mais il augmentera son prix sous prétexte d’investissement...

                  ps: l'un des plus grand agriculteur du pays est m6...

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                  • #10
                    Le secteur oléicole au Maroc, un secteur économique à fort potentiel
                    Selon les derniers chiffres du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime (2013), la filière oléicole au Maroc participe à hauteur de 5% au PIB agricole et de 15% aux exportations agroalimentaires.
                    Le secteur de l’oléiculture a deux grands avantages au Maroc: une superficie plus ou moins importante sur le plan mondial et une diversité des variétés produites.
                    L’oléiculture connaît actuellement une grande expansion, avec un accroissement important de la superficie consacrée aux oliviers, qui est passée de 763.000 ha en 2007/2008 à 933.475 ha en 2012/2013 avant d'atteindre 1.020.000 ha en 2014/2015.
                    Le Maroc a ainsi pour avantage la cinquième plus grande superficie oléicole au sein des pays membres du COI derrière l’Espagne, la Tunisie, l’Italie et la Grèce, dont les superficies oléicoles en hectares se chiffrent respectivement à 2.584.564, 1.839.600, 1.350.000 et 1.160.000. A noter que la superficie oléicole mondiale est de 9.954.169 ha, le Maroc s'appropriant ainsi 10,24% de la superficie mondiale.
                    Ce mouvement ascendant bénéficie notamment de la mise en œuvre du PlanMaroc Vert,qui fixe comme objectif l'atteinte de 1,2 million d’hectares de superficie plantée d’ici 2020.
                    On rappelle que les objectifs du Plan Maroc Vert à l'horizon 2020 prônés par le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime s'articulent autour des objectifs chiffrés suivants:

                    Source: Site officiel du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime
                    En outre, le Maroc produit diverses variétés d’olives dont la principale est la Picholine marocaine, qui couvre plus de 96% des plantations, mais on retrouve également les variétés suivantes: Haouzia, Ménara, Picholine du Languedoc, Arbequina, Arbosana et Koroneiki.
                    Cette production se divise en deux branches d’activités d’importance inégale, à savoir :
                    - Les olives de table : la production est principalement destinée à l’exportation, représente 25% de la production totale.
                    - L’huile d’olive : environ 75% des olives produites sont destinés à la production de l’huile d’olive, principalement pour le marché national (elle contribue notamment à répondre au besoin de consommation des huiles alimentaires, à hauteur de 16%).
                    En termes d’exportations et toujours selon les derniers chiffres du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime (2013), 17.000 tonnes d’huile d’olive et 64.000 tonnes d’olives de table se retrouvent sur les marchés internationaux. Ces exportations restent concentrées sur deux principaux marchés, à savoir l’Union européenne et les États-Unis. L'UE constituant le plus grand consommateur mondial, avec une part de 66 %.
                    Quelles perspectives pour l'huile d'olive?
                    L’huile d’olive étant aujourd’hui consommée dans plus de 160 pays faisant du secteur de l’huile d’olive un secteur économique stratégique qui joue un rôle important sur le plan international.
                    Les coûts d’obtention d’un kilogramme d’huile d’olive étant favorables au Maroc, on peut s’attendre à un développement de la culture d'huile d'olive au cours des prochaines années, avec un capital propre ou étranger.
                    Cependant, le gros défi du Maroc est d'arriver à hausser sa consommation interne. En effet, la consommation nationale de ce produit reste encore faible par rapport aux autres pays du pourtour méditerranéen. L’enjeu serait alors de convertir une partie de la consommation de l’huile végétale en huile d’olive, ce qui reste tributaire de la baisse de l’écart de prix entre ces deux huiles qui se chiffre en moyenne aux alentours de 30 DH.
                    Il est à noter qu'en 2012, le niveau de consommation de l’huile d’olive au Maroc se chiffrait seulement à 2,5 kg/habitant. L'objectif du Plan Maroc Vert à l'horizon 2020 est de ramener cette consommation à 4 Kg/habitant/an.
                    En 2014, 40.000 tonnes d'huile d'olive ont été vendues à l’étranger, contre 15.000 tonnes en 2012 et 17.000 en 2013. Le Maroc avait profité de l’effondrement des récoltes autour de la Méditerranée, notamment en Espagne (1er producteur mondial avec une production moyenne de 1,5 million de tonnes par an), où la moitié de la production s’est évaporée sous l’effet de la sécheresse.

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