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Plus de 4.000 morts, des dizaines de milliers de blessés et des pertes matérielles se chiffrant à plusieurs milliards de dinars.
Tel est le bilan annuel des accidents de la circulation routière. Comment éviter cette hécatombe ? C’est la question à laquelle les participants au forum de la Sûreté nationale ont tenté de répondre, jeudi dernier, lors de la célébration de la Journée mondiale des handicapés. Le commissaire principal, Naït Hocine Ahmed, directeur de la circulation en milieu urbain, a précisé que les causes de ces sinistres sont dans 97% des cas dues au facteur humain.
« La tranche d’âge des conducteurs située entre 18 et 29 ans se trouve la plus exposée aux accidents de la circulation routière », a noté l’officier supérieur, signalant que la gent féminine y est faiblement impliquée. L’implication des jeunes dans les accidents est due à leur engouement pour la vitesse, à la prise de risques incalculables, et la non-maîtrise du véhicule du fait d’un faible apprentissage de la conduite, selon l’officier supérieur. « Les conducteurs, détenteurs d’un permis de conduire de moins de 5 ans, représentent près de 47% des impliqués dans des accidents de la circulation », a précisé le commissaire principal. L’autre particularité soulignée par le conférencier : les accidents urbains dont sont victimes les piétons. Ces derniers représentent 45% du nombre de personnes blessées et 55% de celui des décédées. A cela s’ajoute l’implication des deux-roues dans les sinistres en milieu urbain, avec 14% de la totalité des véhicules mis en cause alors qu’ils ne représentent que 15% du parc automobile national.
Pour lutter contre le fléau des accidents de la route, la Direction générale de la Sûreté ationale (DGSN) a proposé la mise en place d’un fichier national des infractions, lequel devra permettre un contrôle et un suivi permanent des contrevenants. La DGSN a recommandé également la généralisation de l’outil informatique pour l’amélioration du traitement des amendes forfaitaires à tous les niveaux, depuis l’établissement de la contravention jusqu’à l’acquittement. Mais, pour le directeur de la circulation en milieu urbain, il est préconisé l’instauration du permis à points.
« Ce document allie simultanément la dimension répressive et éducative de la sanction. Un concept novateur qui a donné entière satisfaction dans les pays où il a été adopté », a signalé l’officier supérieur, observant que cette proposition a été prise en charge dans le cadre de l’adoption du permis de conduire biométrique.
« Ville amie des handicapés » : un projet qui tarde à voir le jour
Qui dit blessés, dit parfois handicapés. Nabaoui Zerouki, directeur de la prévention et de l’insertion des personnes handicapées au ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, a signalé la difficulté de cette frange à se mouvoir, notamment, en milieu urbain. A cet effet, Nabaoui a évoqué le concept de « La ville amie des handicapés » qui tarde à voir le jour, ainsi que le « guichet unique », destiné à permettre aux handicapés de trouver les informations et les orientations relatives à la constitution d’un dossier ou autre.
Quant au représentant du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Omar Bafaloulou, sous-directeur des activités culturelles et séminaires, il a rappelé que le prophète Mohamed (QSSSL) a aidé plusieurs personnes handicapées à vivre normalement et dignement, alors que les anciennes civilisations bannissaient ou tuaient carrément les handicapés.
L’intervenant a annoncé la mise en place dans les mosquées d’endroits aménagés pour les handicapés, ainsi que la traduction simultanée des prêches dans la langue des signes.
Rabéa F.
HORIZONS -DZ
Tel est le bilan annuel des accidents de la circulation routière. Comment éviter cette hécatombe ? C’est la question à laquelle les participants au forum de la Sûreté nationale ont tenté de répondre, jeudi dernier, lors de la célébration de la Journée mondiale des handicapés. Le commissaire principal, Naït Hocine Ahmed, directeur de la circulation en milieu urbain, a précisé que les causes de ces sinistres sont dans 97% des cas dues au facteur humain.
« La tranche d’âge des conducteurs située entre 18 et 29 ans se trouve la plus exposée aux accidents de la circulation routière », a noté l’officier supérieur, signalant que la gent féminine y est faiblement impliquée. L’implication des jeunes dans les accidents est due à leur engouement pour la vitesse, à la prise de risques incalculables, et la non-maîtrise du véhicule du fait d’un faible apprentissage de la conduite, selon l’officier supérieur. « Les conducteurs, détenteurs d’un permis de conduire de moins de 5 ans, représentent près de 47% des impliqués dans des accidents de la circulation », a précisé le commissaire principal. L’autre particularité soulignée par le conférencier : les accidents urbains dont sont victimes les piétons. Ces derniers représentent 45% du nombre de personnes blessées et 55% de celui des décédées. A cela s’ajoute l’implication des deux-roues dans les sinistres en milieu urbain, avec 14% de la totalité des véhicules mis en cause alors qu’ils ne représentent que 15% du parc automobile national.
Pour lutter contre le fléau des accidents de la route, la Direction générale de la Sûreté ationale (DGSN) a proposé la mise en place d’un fichier national des infractions, lequel devra permettre un contrôle et un suivi permanent des contrevenants. La DGSN a recommandé également la généralisation de l’outil informatique pour l’amélioration du traitement des amendes forfaitaires à tous les niveaux, depuis l’établissement de la contravention jusqu’à l’acquittement. Mais, pour le directeur de la circulation en milieu urbain, il est préconisé l’instauration du permis à points.
« Ce document allie simultanément la dimension répressive et éducative de la sanction. Un concept novateur qui a donné entière satisfaction dans les pays où il a été adopté », a signalé l’officier supérieur, observant que cette proposition a été prise en charge dans le cadre de l’adoption du permis de conduire biométrique.
« Ville amie des handicapés » : un projet qui tarde à voir le jour
Qui dit blessés, dit parfois handicapés. Nabaoui Zerouki, directeur de la prévention et de l’insertion des personnes handicapées au ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, a signalé la difficulté de cette frange à se mouvoir, notamment, en milieu urbain. A cet effet, Nabaoui a évoqué le concept de « La ville amie des handicapés » qui tarde à voir le jour, ainsi que le « guichet unique », destiné à permettre aux handicapés de trouver les informations et les orientations relatives à la constitution d’un dossier ou autre.
Quant au représentant du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Omar Bafaloulou, sous-directeur des activités culturelles et séminaires, il a rappelé que le prophète Mohamed (QSSSL) a aidé plusieurs personnes handicapées à vivre normalement et dignement, alors que les anciennes civilisations bannissaient ou tuaient carrément les handicapés.
L’intervenant a annoncé la mise en place dans les mosquées d’endroits aménagés pour les handicapés, ainsi que la traduction simultanée des prêches dans la langue des signes.
Rabéa F.
HORIZONS -DZ