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Mon poète troubadour.

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  • Mon poète troubadour.

    l erre dans les méandres de son âme,
    Cueille les fleurs du désert de son cœur ;
    Pour les offrir à ceux en manque de larmes,
    Dont la source a perdu son ardeur.


    Il mélange le suc de son amour,
    A l’eau de ses larmes amères,
    Y plonge sa plume du jour,
    Pour éclairer la nuit en jachère.


    Il retient sa mémoire en étal
    A la page où brillent les étoiles,
    Quand le crépuscule n’a pas fini de boire
    Le flamboyant festin avant d' échoir.


    Il rehausse l’éclat de la lune dans sa lueur,
    La décore de ses verbes lumineux,
    Pour qu’elle rayonne au ciel de la peur,
    De ne point aimer à l’automne des cheveux.


    Il pèche des perles au fond des mers,
    En fait des colliers de belles sirènes,
    Pour orner le cou des Ève de la terre
    A la passion des cids pour Chimène.


    De sa lance aiguisée par sa lime ;
    Il terrasse la solitude des reclus
    Des profondeurs de l’ego intime,
    Les tire vers le firmament des élus.


    Sa voix retentit sur la lande calme,
    Où la brise de l’aube épouse le simoun,
    Pour l’éduquer en alizé aux ailes palmes,
    Qui nage là où Éros séjourne.


    Il a apprit de la délicate rose,
    Qui enseignait à ses bourgeons,
    L’art de plaire en étant close ;
    Il en a fait les sous de son argent.


    Il a dompté le tonnerre et l’orage,
    Les mute en murmure d’une mère,
    Où meurent les élans de notre rage,
    En sanglots détruisant les écluses en pierres.


    Il a su du silence de l’oubli
    Que le cri s’étouffe sous ses averses,
    Lorsque l’oreille tombe en chablis,
    Sur un sol hurlant de détresse.



    Il prédit des visions en rimes,
    Au credo de l’amour en quête,
    Qui élève le cœur vers ses cimes,
    Où la noblesse couronne sa tête.


    Le poète habite chaque être ;
    A lui de le laisser émerger,
    En écoutant la mélodie des maitres,
    Qui gémit en poèmes à la flûte du berger.

    Mebkhout Beghdad
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Poème magnifique...

    Commentaire


    • #3
      Oh la la!
      Un magnifique poème comme je les aime!

      De la sensibilité, de la délicatesse, des images et des métaphores à couper le souffle!


      ll erre dans les méandres de son âme,
      Cueille les fleurs du désert de son cœur ;
      Pour les offrir à ceux en manque de larmes,
      Dont la source a perdu son ardeur.


      Il mélange le suc de son amour,
      A l’eau de ses larmes amères,
      Y plonge sa plume du jour,
      Pour éclairer la nuit en jachère.
      Sublime!

      Il rehausse l’éclat de la lune dans sa lueur,
      La décore de ses verbes lumineux,
      Pour qu’elle rayonne au ciel de la peur,
      De ne point aimer à l’automne des cheveux.


      Il pèche des perles au fond des mers,
      En fait des colliers de belles sirènes,
      Pour orner le cou des Ève de la terre
      A la passion des cids pour Chimène.
      Trop beau!
      Je ne connaissais pas ce Monsieur Mebkhout Beghdad
      Quel talent! bravo Monsieur!
      Merci Ktiaret de nous l'avoir fait découvrir!
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

      Commentaire

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