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Le groupe des "19-4" appelle Saâdani à démissionner, qualifie le vote de la LF2016 de COUP D’ETAT

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  • Le groupe des "19-4" appelle Saâdani à démissionner, qualifie le vote de la LF2016 de COUP D’ETAT

    Le groupe des « 19-4 » appelle Saâdani « à démissionner », qualifie le vote de la LF 2016 de « coup d’État institutionnel »

    Le groupes des (19-4) a animé ce samedi un point de presse avant la réunion d’évaluation qu’il a tenue juste après. Louisa Hanoune, Zohra Drif Bitat, Abdelkader Gueroudj et maître Boudjemâa Ghechir étaient unanimes à condamner les propos de Amar Saâdani appelant Louisa Hanoune à prononcer « Bismillah » (Au nom de Dieu). Ils ont également condamné « le passage en force de la Loi de finances 2016 à l’APN par les députés de la majorité ». Khalida Toumi était présente mais elle n’a pas pris part au point de presse.

    « Je dis (Bismilah Rahmani Rahim) et démissionne »
    « Bismillah Rahmani Rahim (au nom de Dieu clément et miséricordieux) », a déclaré d’emblée Louisa Hanoune, défiant Amar Saâdani de « démissionner comme il l’a promis ». Louisa Hanoune affirme l’avoir fait « suite à la demande de milliers de citoyens et de militants ». Maître Boudjemâa Ghechir, quant à lui, a qualifié les propos de Saâdani d’« appel au meurtre ». « C’est la culture de l’apostasie et nous allons la combattre », s’est-il indigné en rappelant « que ce qu’a dit Louisa Hanoune signifie qu’il (Saâdani) doit démissionner ».
    Zohra Drif, à son tour, a rappelé que « le président Abdelaziz Bouteflika est président d’honneur du FLN et ce n’est pas dans ses habitudes d’insulter une femme. J’ai envie de pleurer quand je pense que cet homme est à la tête du glorieux FLN », a-t-elle affirmé avant de lancer : « Toutes les femmes sont des Louisa ». Abdelkader Gueroudj a également apporté son soutien à Louisa Hanoune en déclarant qu’« il ne se reconnaît plus dans ce FLN ».

    « Un coup d’État institutionnel »
    Les principaux animateurs du groupe des 19-4 se sentent « conforter dans leur démarche de voir le président de la République », lorsqu’ils évoquent « la manière de l’adoption de la Loi de finances 2016 avec son contenu dangereux pour le pays ». Zohra Drif-Bitat, également vice-présidente du Sénat qui doit prochainement débattre et adopter la même loi, n’a pas hésité à qualifier l’adoption de la LF 2016 de « coup d’État institutionnel ».
    « Dans la nuit de jeudi à vendredi 27 novembre 2015, un certain président du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Djemai a occupé la Commission des finances malgré la protestation du président de la Commission, du même parti d’ailleurs, alors qu’il n’est pas membre de cette Commission. Lorsque le président de la Commission s’est retiré, ce personnage a procédé à la suppression des amendements apportés par les députés et adoptés par la même Commission précédemment », a-t-elle dénoncé.
    Elle a accusé « le pouvoir occulte d’être derrière cette Loi et ces procédés ». « Ce n’est pas les pratiques du président Bouteflika que nous connaissons », a-t-elle insisté.


    TSAlgerie
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Le groupe des 19-4 se dit « conforté » dans son analyse de la situation politique du pays

    Le groupe des « 19-4 »a tenu samedi une réunion d’évaluation au siège du Parti des Travailleurs, à El Harrach.

    Tour à tour, ils se sont relayés au micro pour commenter l’actualité nationale, en se disant « plus que jamais déterminés à aller au bout de la démarche, dès lors que l’enchainement des faits ces derniers temps nous donne raison et nous conforte dans nos inquiétudes et nos convictions ».
    Tous se disent convaincus que « le président Bouteflika n’’est pas au courant de tout ce qui se passe dans le pays ». Ce constat préalable fait, les orateurs ont apporté leur soutien à Louisa Hanoune, après les attaques dont elle avait fait l’objet la semaine dernière de la part de Amar Saâdani.

    « Je dis bismi Allah Arahmane Arahim, mais qu’il démissionne, comme il l’avait dit en public » lance la présidente du PT pour qui Saâdani n’a pas l’envergure, ni la culture pour diriger un parti aussi prestigieux que le FLN ».

    Maitre Boudjemaâ Guéchir, assimile pour sa part les propos de Saâdani contre Louisa Hanoune d’ « appel au meurtre ». Enchainant sur les heurts qui ont marrqué le vote de la loi de finances 2016, Mme Bitat estime que « jamais Bouteflika n’aurait été d’accord avec ce qu’ont fait les députés qui prétendent représenter le FLN, c’est-à-dire son propre parti ».

    Car pour elle cette loi de finances, telle que votée par les députés de la majorité, « ne traduit pas l’esprit du programme du président Bouteflika ». Abdelkader Guerroudj évoque pour sa part, le cas du général Hassan en disant sa conviction que « le président Boutflika n’aurait jamais accepté qu’un officier, comme lui avec les états de services qui sont les siens soit ainsi humilié ».

    Dans le même registre, Louisa Hanoune rappellera ce que le président Bouteflika lui a dit, selon elle, comme éloges sur le général Hassan « son patriotisme, sa compétence ».

    Algerie1
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Imagine Pomaria, une idée qui m'est venu en tête en lisant la lettre de Toufik hier et qui m'empeche de dormir, je te la file rien que pour me sentir moins seul dans cette insomnie qui risque de devenir chronique ^^

      imagine qu'un jour Toufik décide de se rendre en personne à El Mouradia, exigeant de rencontrer le Président

      tu vas me détester je sais
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