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Maroc : Le crédit à l'investissement en panne

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  • Maroc : Le crédit à l'investissement en panne

    LA PANNE DU CRÉDIT À L’INVESTISSEMENT
    L’ENCOURS AFFICHE UNE BAISSE ANNUELLE DE 1,8% EN OCTOBRE
    LA CROISSANCE GLOBALE DU CRÉDIT DÉCÉLÈRE À 0,7%
    BAGARRE SUR LES TAUX D’INTÉRÊT


    «J’ai rarement vu une année comme celle qu’on vient de vivre», confie un banquier. La croissance du crédit a encore décéléré en octobre pour s’établir à 0,7% en rythme annuel. Le comportement du crédit confirme une tendance lourde depuis 2011.

    Si la demande des ménages a considérablement ralenti, elle se maintient tout de même. Par contre, c’est la panne du côté des entreprises. Les crédits d’investissement affichent une baisse annuelle de 1,8% en octobre. Excepté une performance de 6,8% à la même période l’année dernière, l’on est sur un rythme très faible depuis quatre ans. Les crédits destinés à la promotion immobilière suivent le même trend. L’encours était en recul de 5,4% en octobre dernier.

    La banque centrale était intervenue à deux reprises en 2014 avec la baisse du taux directeur pour stimuler le crédit, mais rien n’y fait. Ce n’est pas le coût de l’argent qui freine la demande. Les chefs d’entreprise manquent de visibilité.

    Pour les experts, la cuvée 2016 sera probablement du même acabit que l’année qui s’achève.

    La croissance non agricole va s’accélérer l’année prochaine, mais elle restera molle. Le projet de loi de Finances a prévu quelques mesures pour relancer les investissements des entreprises. La TVA sur investissement sera remboursée au-delà des trois ans exonérés. De même, l’impôt sur les sociétés va baisser pour les entreprises de petite taille. C’est encourageant, mais ces initiatives ne vont pas fondamentalement changer l’attitude des opérateurs économiques.

    Sur la baisse de l’IS, «les entreprises ont surtout besoin d’un coup de pouce dans le haut du bilan», fait savoir un banquier d’affaires. Les carnets de commande ne sont pas consistants et la dégradation des délais de paiement (voir encadré) pose un réel problème. La reprise lente des économies de l’Union européenne, nos principaux partenaires, pèse aussi.

    Mais jusqu’ici, la demande intérieure demeure le principal moteur de la croissance. L’atonie des prix observée en 2014 a soutenu la consommation des ménages. Il reste que le taux de chômage (plus de 10%), bien que meilleur comparé aux pays de la région Mena, est tout de même un handicap. Toutes ces personnes qui sortent du marché du travail impactent négativement la demande des ménages. Les PME qui sont les moteurs de la création d’emplois embauchent peu ou pas du tout aujourd’hui. Le principal souci des patrons est de faire tourner l’activité au quotidien. Ils ont donc du mal à se projeter sur un horizon long.

    Le ralentissement du crédit a pour effet d’accentuer la concurrence sur les tarifs. «Il y a une compétition féroce sur les taux aujourd’hui», confirme un banquier. «Nous allons presque tomber au taux au jour le jour pour les facilités de caisse par exemple», ajoute la même source.

    La distribution de crédit est de loin la première source de revenus des banques d’où la bagarre pour placer les produits. Les établissements de taille moyenne pourraient en souffrir. «Je crains que cette compétition très forte ne mette en difficulté les banques de petite taille», appréhende un observateur.

    Leconomiste

  • #2
    La croissance non agricole va s’accélérer l’année prochaine, mais elle restera molle.
    Le PIB non agricole, contrairement aux campagnes de com, connait une quasi-stagnation qui se manifeste par le manque d'investissement et les difficultés croissantes des PME

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    • #3
      jawzia
      Le PIB non agricole, contrairement aux campagnes de com, connait une quasi-stagnation qui se manifeste par le manque d'investissement et les difficultés croissantes des PME
      c'est un peu normal, il rentrent pas dans le champ de la stratégie économique marocaine, le Maroc regarde vers les IDE et les métiers mondiaux et tourne le dos à ses propres PME

      La question que je me pose comment peut-ont parler d'un système bancaire performant alors que l'épargne est en panne ainsi que le crédit à l'investissement. qu'est ce qui marche les DAB???

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      • #4
        Cicino
        La question que je me pose comment peut-ont parler d'un système bancaire performant alors que l'épargne est en panne ainsi que le crédit à l'investissement. qu'est ce qui marche les DAB???
        Pour épargner il faut avoir un revenu !!

        Les banque Marocaines ont dus emprunter a l’étranger pour faire face au manque de liquidité .
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #5
          Les banque Marocaines ont dus emprunter a l’étranger pour faire face au manque de liquidité .
          Cette phrase resume ton manque de connaissance du système bancaire marocains et du système bancaire en general , au contraire les banques marocaines ont plus de liquidités que la demande sur les credits et c'est pour ça justement qu'ils veulent qu'il y a encore plus de demandes de credits.

          Commentaire


          • #6
            asam16
            Cette phrase resume ton manque de connaissance du système bancaire marocains et du système bancaire en general , au contraire les banques marocaines ont plus de liquidités que la demande sur les credits et c'est pour ça justement qu'ils veulent qu'il y a encore plus de demandes de credits.
            Tu ne sais même pas lire,et tu veux donner des leçons !!!

            La banque centrale était intervenue à deux reprises en 2014 avec la baisse du taux directeur pour stimuler le crédit, mais rien n’y fait. Ce n’est pas le coût de l’argent qui freine la demande. Les chefs d’entreprise manquent de visibilité.

            Si la Banque centrale intervient c'est parce que les banques ne peuvent pas financer par manque de liquidité a des taux attractifs .

            BMCE Bank lance un emprunt en devises de 300 millions de dollars
            Les ECO


            BMCE Bank est le premier émetteur marocain non souverain à accéder aux marchés obligataires internationaux, en lançant son premier emprunt en devises de 300 millions de dollars. L'Eurobond BMCE Bank qui est d'une maturité de 5 ans, de coupon de 6,25% et de rendement de 6,5% représente un benchmark pour tout émetteur Corporate de même rating du Maroc, de la région, voire du continent. L'opération a été placée auprès d'investisseurs internationaux. Ainsi, une délégation de Senior Management a rencontré plusieurs dizaines d'investisseurs durant un roadshow de 5 jours à Genève, Zurich, Londres, Abu Dhabi, Dubaï, Singapour et Hong Kong. La répartition par nature d'investisseurs (une soixantaine) est diversifiée entre investisseurs institutionnels multinationaux, gestionnaires de fonds, compagnies d'assurance, banques privées, ainsi qu'institutions supranationales.
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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            • #7
              La banque centrale était intervenue à deux reprises en 2014 avec la baisse du taux directeur pour stimuler le crédit, mais rien n’y fait. Ce n’est pas le coût de l’argent qui freine la demande. Les chefs d’entreprise manquent de visibilité.
              la banque central est intervenu pour baisser le taux d'interêt vu justement qu'il y a un surplus d'argent sur le marché du a la baisse de la demande sur les crédits, quand la demande sur les crédit augmente les liquidités se trouvent réduits et la banque central intervient pour augmenter le taux directeur. l'argent est comme n'importe quel produit le taux d'interêt baisse quand les banques ont un surplus de liquides et augmente quand ils ont un manque de liquidité.

              BMCE Bank est le premier émetteur marocain non souverain à accéder aux marchés obligataires internationaux, en lançant son premier emprunt en devises de 300 millions de dollars
              l'article parle des crédit a l'interne qui sont financé en Dirham marocain fourni aux banques par la banque du Maroc. tu ne fais pas la difference entre interne et externe, l'emprunt en dollars est destiné a financer les importations ou les investissements des entreprises marocaines a l'étranger chose qui ne peux pas se faire en Dirham, il y a quelque temps la banque central a autorisé les banques privé a contracté des crédits en devise directement sur le marché international avant cela, ils empruntaient les devises de chez la banque central justement. et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas de liquidité mais parce qu'ils n'ont pas de devises, les devises qu'ils récupèrent de leur clients doivent être substituer a la banque central dans un délais d'une semaine.
              Dernière modification par asam16, 08 décembre 2015, 01h55.

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