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IoGrow, la start-up algérienne qui exporte ses services

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  • IoGrow, la start-up algérienne qui exporte ses services

    salam


    L’Algérie n’est probablement pas le meilleur endroit pour développer sa start-up. Et pourtant, il ne faut pas aller plus loin que Ben Aknoun, en banlieue d’Alger, pour en trouver plusieurs. Parmi celles-ci, la société de services informatiques Success2i et la start-up ioGrow. Cette dernière développe des services en matière de gestion de relation client.

    Une start-up qui s’appuie sur les services de Google

    Tout commence en 2013 quand deux ingénieurs, en poste chez Success2i, proposent d’utiliser la technologie Google pour créer un outil CRM (Customer Relationship Management) permettant de faciliter la gestion des relations clients. Ben Abbès Belfodil, PDG de Success2i, et son épouse Ikram Mechernene jugent l’idée pertinente. Ils acceptent alors de financer le projet sur fonds propres.

    Le logiciel « ioGrow » permet de créer des fiches client et des « leads » en les complétant manuellement ou en collectant automatiquement les données contenues sur des comptes LinkedIn, Gmail et Twitter grâce à l’outil « Copylead ». La start-up a ainsi développé un système d’extension Chrome qui doit être préalablement installé sur le navigateur Google Chrome et qui fonctionne aussi pour Salesforce.



    IoGrow et Copylead permettent « de trouver et gérer des prospects et de structurer le travail des forces de vente sans que les tâches ne deviennent trop administratives », explique M. Belfodil. Le CRM, dont l’utilisation se veut intuitive, propose plusieurs rubriques (opportunités, contacts, comptes, cas, tâches, calendrier) et permet de télécharger les documents et regrouper les informations propres à chaque contact.

    Pour l’instant, il est accessible gratuitement (si vous avez un compte Google) mais l’équipe réfléchit à la meilleure façon de monétiser le service, soit par l’intégration d’options payantes ou via un système d’abonnement mensuel.

    Reconnaissance à l’international

    En attendant, la start-up attire les étrangers et en premier lieu les investisseurs qataris qui ont proposé un financement conséquent en échange de parts dans la société. Idem pour un fond d’investissement koweïtien mais à chaque fois la start-up, qui est à 100% algérienne, a rejeté ces propositions.

    Côté clientèle, ioGrow exporte ses services vers plus de 90 pays. Les Européens (25% des utilisateurs), les Américains (24%) et les Indiens (7,5%) apprécient particulièrement l’outil de gestion, qui est continuellement amélioré par une équipe désormais composée de dix ingénieurs algériens. Leur travail a d’ailleurs été plusieurs fois récompensé. Entre 2012 et 2015, la start-up a participé à huit compétitions internationales dans le domaine de l’innovation et a récemment été finaliste lors de la Cloud Innovation World Cup organisée à New-York.

    En Algérie, le soutien à l’innovation est inexistant

    « Si un pays veut se développer et aider les start-up, il devrait créer un ministère de l’économie numérique », suggère M. Belfodil. « On fait tout par nous-mêmes » ajoute le chef d’entreprise franco-algérien. Il évoque, entre autres, les lourdeurs administratives qui ralentissent le lancement des activités et les problèmes techniques qui perturbent l’activité des start-up.

    « C’est tout un écosystème, un environnement start-up qu’il faudrait développer. Il ne suffit pas de mettre des murs comme à Sidi-Abdallah, par exemple. Il faut des bureaux, des trainings de qualité, de vraies formations qui répondent aux standards internationaux. L’Internet à haut débit, les réseaux d’échange entre sociétés, la fibre optique », égrène le dirigeant. Et bien sûr, le paiement électronique.

    Enfin, la création et l’accompagnement de ce type d’entreprises nécessitent un soutien financier. Pour les jeunes start-up, les fonds sont difficiles à lever et aucun organisme étatique ne propose de soutien. Les banques sont tout aussi frileuses à l’idée de financer des projets dématérialisés. Chez ioGrow, l’outil a mis deux ans à être développé et les fonds engagés sortent directement de la poche des co-fondateurs.



    tsa

  • #2
    des belles incitatives a encourager

    Commentaire

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