Annonce

Réduire
Aucune annonce.

le portrait infâme d’un éditorialiste de Libération "La femme voilée du métro"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • le portrait infâme d’un éditorialiste de Libération "La femme voilée du métro"

    Après la femme conspuée à l'assemblé nationale française à cause de son voile, ci-dessous le portrait infâme d’un éditorialiste de Libération qui a écrit un brulot qui a suscité aujourdhui une avalanche de critiques !

    Jugez-en vous-même !

    La femme voilée du métro

    Recension des craintes réelles et fantasmées comme des répulsions laïques déclenchées par une passagère en abaya, dans une rame d’après-attentats.

    C’est un début de soirée dans le métro. Je suis sur la ligne 4. Le trajet se fait du nord au sud et la tranchée est verticale qui coupe la jugulaire de la capitale dans la peine.

    La femme en noir est debout au coin d’une rame et n’attend personne. Elle a la puissance de celles qui aimantent à parité l’attention et la répulsion, la fascination et la détestation. Impavide, immobile, elle tient serrées les paranoïas ambiantes et calcifie les fantasmes destructeurs. Elle se retrouve encagée dans un grillage d’affects réprobateurs et de désirs ambivalents. Le tout lui fait un bouclier protecteur et un podium de pole-dance pour un strip-tease mystique terrorisant.

    Elle porte une abaya couleur corbeau. La tenue traîne jusqu’au sol et balaie la poussière des anxiétés alentour. Les mains sont gantées et on ne saura jamais si les paumes sont moites. Cette autre soutane monothéiste lui fait la cuisse évasive, la fesse envasée, les seins restreints. Les cheveux sont distraits à la concupiscence des abominables pervers de l’Occident décadent. Ceux-ci ne rêvant, paraît-il, que de dénuder ce corps réservé à un seigneur et maître, réel ou spirituel, qui tient ses pouvoirs d’accaparement du Dieu unique à la féroce jalousie.

    Seul le visage est apparent. Il est agréable, juvénile, d’un charme qui passerait pour insignifiant si cette cape obscure ne rehaussait la pâleur des joues de la jeune femme. Elle doit avoir dans les 25-30 ans. Elle est la sœur désolée et désolante des beurettes sonores et tapageuses qui égaient les soirées RATP.

    Elle se tient droite et les regards oublient vite sa silhouette pour se concentrer sur la gibecière portée en bandoulière. Personne ne s’attend à en voir sortir un lapin blanc pris au collet. Tout le monde s’inquiéterait plutôt que le sac soit farci de TNT. Si l’œil du voisin de strapontin se fait inquisiteur, ce n’est pas pour pincer le bourrelet charmeur mais pour palper la possibilité d’une ceinture de chasteté explosive. Alors quand les doigts féminins amorcent le moindre mouvement, les sourcils alentour se froncent imperceptiblement.
    Elle ne cille pas, ne bronche pas. La moue n’est pas bravache. La femme en noir ne manifeste aucune réaction apparente devant la réprobation qui coagule. Je ne sais si cette exposition la comble d’aise et la renforce dans son bonheur de braver les foules. A moins qu’elle ne se blinde pour résister à cette haine projetée par les siens et qui lui revient en boomerang.

    Je me rassure en me racontant que ce choix régressif et réactionnaire n’aura qu’un temps. Que ce n’est qu’une saison de sa vie, qu’elle reviendra à des attitudes moins extrêmes. D’autres qu’elle ont survécu à leur période punk à chiens. Elle doit être dans le défi à la mort, dans l’ordalie de la jeunesse. Certaines descendent les chutes du Niagara, sniffent à s’en défoncer les cloisons nasales ou s’essaient à la prostitution. Et puis, on les retrouve à pagayer tranquilles, le nez frétillant d’aise, fières de leur sexualité mémère.

    Je me dis que j’exagère, et toute la rame avec moi, de mettre en garde à vue le libre arbitre d’une pauvre petite croyante qui ne fait de mal à personne en suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome. Sauf qu’il y a peu de chances que la demoiselle fête les 110 ans de la loi de 1905 dont elle ferait plutôt des confettis. Elle peut toujours arguer d’une pratique piétiste qui ne fait pas de mal à une mouche, je ne peux m’empêcher de la voir comme une compagne de route des lapideurs de couples adultères et des coupeurs de mains voleuses. Tant qu’elle ne rafale pas les terrasses à la kalach, elle peut penser ce qu’elle veut, croire aux bobards qui la réjouissent et s’habiller à sa guise mais j’aimerais juste qu’elle évite de me prendre pour une buse. Arborer ces emblèmes sinistres revient à balancer un bloc d’abîme fondamentaliste sur l’égalité homme-femme, sur les libertés publiques et sur l’émancipation de l’individu. Ce qui est son droit le plus strict, même si je le juge inique.

    Le métro continue sa route. A la station Saint-Germain-des-Prés, j’implore Simone de Beauvoir de faire entendre raison aux asservies volontaires. A Saint-Sulpice, le flip revient et je me raconte que la femme voilée est en cheville avec le conducteur salafiste et que mon supplice en sous-sol est pour bientôt. A Saint-Placide, quand se finit la théorie des saints protecteurs si peu laïcards, mon naturel paisible pète un plomb et j’écartèle les portes pour sauter à quai alors que je suis censé ne descendre qu’à la prochaine. Ma couardise laissant la femme-fantôme continuer à couvert sous le tunnel, immobile et tout de noir vêtue.


    LIBERATION
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Il confirme ce que toute femme sait : il y a plein de pervers dans le métro !

    Commentaire


    • #3
      Beaucoup de gens n'ont pas encore compris que le voile est une greffe qui a du mal à prendre en France.
      Le pays où la seule fois où l'on a montré une communauté en lui associant un signe distinctif était l'époque où l'on faisait porter aux juifs une étoile jaune pour les reconnaitre et ce n'était pas pour les récompenser, mais pour les exterminer.

      Dans cette société montrer sa confession et ses conviction en public est tabou, c'est considéré comme un signe de provocation car il renvoie à une époque où l'on stigmatisait une communauté.

      Crier haut et fort son appartenance religieuse c'est s'exposer à tout ca dans les esprits des gens. Chaque culture a ses réflexes .

      Il faut distinguer le fait d'être musulman en France et le fait d'être un musulman qui montre sa religion à tous en public, en France.

      Ne pas tenir compte du contexte culturel c'est s'exposer à tous ces risques, de peur, de stigmatisation et de méfiance de la part des autres.

      Qu'on le veuille ou pas quand vous mettez un qamiss barbe ou un voile c'est comme si vous portiez une pancarte écris dessus JE SUIS MUSULMAN face à des gens qui ne vous ont rien demandé.
      Le terrorisme a rajouté une couche de paranoïa à tout ca, ce qui complique encore plus les choses .
      Alors quand on décide quand même de mettre le voile, le djilbab ou le qamiss (par conviction, par provocation ou peu importe la raison...), il ne faut pas s’étonner de la réaction, vu le contexte culturel que j'ai cité, dans ce cas il faut soit s'y faire soit changer de société.
      Dernière modification par Megane, 10 décembre 2015, 06h13.
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

      Commentaire


      • #4
        Sinon pour revenir à ton article Pomaria, je pense que c'est du second degré, un peu pour dénoncer la méfiance et la paranoïa qui s'est emparé des gens après les attentats.
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

        Commentaire


        • #5
          Ce portrait est un portrait, c'est tout, il ne me choque pas!
          Je déteste ceux qui affichent leurs religions.
          Je ne vais pas dans le métro avec une pancarte "NI DIEU NI DIABLE".
          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

          Commentaire


          • #6
            Megane a parfaitement résumé la situation. Rien à ajouter.
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

            Commentaire


            • #7
              Dans cette société montrer sa confession et ses conviction en public est tabou, c'est considéré comme un signe de provocation car il renvoie à une époque où l'on stigmatisait une communauté.
              Une communauté juif et au meme moment ou ils en colonisait et massacraient une autre .. de ce que je sais apres de telle mefaits on fait profile bas encore plus quand on s'enorgueille matin midi et soir de faire partie du monde democratolibremachinchose .. ce qui fut fait mais dans un seul sens celui des juifs .. chose que ta omi de dire car ca risquait de demontrer grandeur nature la petitesse de ton "explication" ou plus juste la maladroitesse avec laquelle tu defend l'indefendable ..

              Crier haut et fort son appartenance religieuse c'est s'exposer à tout ca dans les esprits des gens. Chaque culture a ses réflexes .
              V'la comment on transforme le coupable qui n'arrive pas a faire profile bas pour ces mefaits en une victime qui craint pour l'autre des reactions nuisibles .. des reactions emanant de qui ? On croirait presque qu'on parlent d'un tierce groupe en dehors des franchouilles et des musulmans ! et comme ca ne suffisait pas on met ca sur le compte du reflexe culturelle .. bizarrement quand il s'agit des notre ( les reflexes ) la denomination change tout le "larousse" avec !

              Commentaire


              • #8
                C'est une description craintive tout simplement!!!!!

                C'est une image qui véhicule des idées d'un islam radicale et extrémiste; Cette tenue étale une appartenance a des groupe sanguinaires dont tout le monde a peur et soupçonne actuellement !!!
                C'est vrai que l’habit ne fait pas le moine mais avec tout se qui se passe actuellement ce genre de tenue ne met pas les gens en confiance. Dis moi qui tu fréquente et je te dis qui tu es !!!!
                Le Sage

                Commentaire


                • #9
                  j'allais commenter mais vu que l'article est issu du torchon raciste Libération ....je m’abstiens !!

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans cette société montrer sa confession et ses convictions en public est tabou, c'est considéré comme un signe de provocation car il renvoie à une époque où l'on stigmatisait une communauté
                    Le problème est donc dans cette société qui est devenue sans se rendre compte hypocrite et rétrograde ; cette société ne prône–t-elle la liberté de penser et l’égalité. On est donc libre de penser mais seulement si on pense tous la même chose, et c’est à une "élite" bien définie qui dicte ce qu’on doit penser. On est libre de de s’habiller comme on le veut, mais il y a une limite à ce qu’une femme a le droit de couvrir, et dans la façon de le couvrir. On est tous égaux, mais seulement si on est tous semblables ; tous ce qui ne nous ressemble pas, ne pense pas comme nous, ne s’habille pas comme nous représente une menace, une provocation … pour nous; cette facon de penser ou cette ideologie a un nom…vous devinez


                    Qu'on le veuille ou pas quand vous mettez un qamiss barbe ou un voile c'est comme si vous portiez une pancarte écris dessus JE SUIS MUSULMAN face à des gens qui ne vous ont rien demandé
                    Le problème n’est pas dans le musulman qui dit qu’il est musulman, mais dans la société qui condamne une personne uniquement en se basant sur son apparence ou sur sa croyance.

                    Le terrorisme a rajouté une couche de paranoïa.
                    Ce n’est pas le terrorisme qui a rajouté une couche de paranoïa ; mais c’est les politiciens, les propriétaires des medias de cette société qui exploitent le terrorisme (quand ils ne font pas sa promotion) pour des fins politiques, économiques …

                    les premières victimes du terrorisme et les pays les plus touchés par le terrorisme sont les pays musulmans ; le milliards des personnes qui vivent dans ces pays n’ont aucune paranoia envers une personne qui porte le voile, la barbe ou le Kamis. Cette paranoïa dans certain pays est le résultat de la manipulation des masses.et il est plus facile de faire partie de la masse

                    Commentaire


                    • #11
                      j'allais commenter mais vu que l'article est issu du torchon raciste Libération ....je m’abstiens !!
                      +1

                      Ceux qui adoptent le discours des racistes français et leur intolérance affichée par rapport au voile, connaissent mal leur mentalité et iront vers des désillusions.

                      L'allergie à la vision d'un voile n'est qu'un alibi qui permet à leur racisme primaire de s'exprimer. Leur allergie est en réalité le refus de voir un arabe parmi eux, celui-là même que leurs parents ou grands-parents pouvaient traiter de bougnoule, écraser à leur guise, mais qui, là, revendique les mêmes droits qu'eux et son égalité par rapport à eux.

                      Cela a commencé avec les discussions interminables du voile à l'école qui ne concernant qu'un nombre minime de jeunes filles. Les musulmans ont fait des concessions sans faire trop d'histoire, puis, les mêmes racistes (surtout de la gauche qui se proclamit soit-disant anti-raciste hier) sont revenus avec leur debat sur la Burqa, puis sur le voile dans la fonction publique, puis dans toutes les administrations, puis aux alentours des écoles, puis pour les mamans à la sortie...et maintenant, le débat concerne le simple voile dans tout l'espace public...et après ?

                      A chaque fois que les musulmans reculeront, il leur sera demandé davantage, avec des prétextes hypocrites comme la laïcité dont la définition a été volontairement transformée pour servir d'alibi.

                      Commentaire


                      • #12
                        Le voile n'est exhibé en France que depuis une dizaine d'années et franchement j'ai l'impression que c'est une forme de provocation, car même en Algérie dans les années 60 il n'y avait que les femmes âgée qui se voilaient (dans les villes).
                        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                        Commentaire


                        • #13
                          chose que ta omi de dire car ca risquait de demontrer grandeur nature la petitesse de ton "explication" ou plus juste la maladroitesse avec laquelle tu defend l'indefendable ..
                          Toujours de l'agressivité.... incapable de réfléchir comme un être humain intelligent, tu n'y peux rien, quand on est limité il n y a rien à faire...

                          Un être humain doté d'intelligence essaie de comprendre la source de ses problèmes pour trouver des solutions, il étudie son environnement et essaie d'avoir un comportement écologique pour vivre en harmonie dans son milieu.
                          Vous, vous voulez adapter l'environnement à vos caprices, sinon vous votre posture c'est faire la victime et pleurnicher toute votre vie, comme des enfants gâtés qui n'ont rien compris à la vie.

                          Quand on veut changer son destin, on prend les choses en main, quand on est incapable on s'enferme dans le statut de victime sans défense, les autres sont méchants, moi je suis une pauvre victime, aidez moi...
                          Et on passe sa vie à broyer du noir et à cultiver la haine des autres.

                          Ce n'est pas comme ça que l'on règle les problèmes, mais si faire la victime te convient, cela te regarde.
                          Quand à la petitesse, je crois que tu n'es pas en mesure de comprendre le sens de ce mot, hélas...
                          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

                          Commentaire


                          • #14
                            Spoutnik,

                            Le problème du racisme est à dissocier du problème du voile.

                            Le voile n'est pas une race, il y a des européennes voilées, confondre les deux est une erreur.
                            Il y a des racistes c'est indiscutable, mais le problème du voile vient comme je l'avais expliqué de la culture française qui se veut laïque et dans laquelle on ne montre pas son appartenance religieuse en public afin que tout le monde soit citoyen, juste citoyen français, sa religion ne regarde que lui.
                            Un raciste aurait le même comportement avec une maghrébine, qu'elle soit voilée ou pas.

                            A chaque fois que les musulmans reculeront, il leur sera demandé davantage, avec des prétextes hypocrites comme la laïcité dont la définition a été volontairement transformée pour servir d'alibi.
                            Pourquoi parler de reculer?
                            On n'est pas en guerre que je sache?
                            Faire du problème un affrontement entre deux religions (ou 3) est une erreur monumentale, c'est la porte ouverte à tous les fanatismes et toutes les violences dont le terrorisme.
                            Les musulmans en Europe font les victimes, mais ils oublient qu'ils ne sont pas en terre d'Islam et que personne ne les a obligé à vivre en Europe.

                            Si des femmes se mettent à se balader en petite tenue en public en Algérie, tout le monde crierait au scandale au manque de respect à la culture locale...pourquoi?
                            Parce que c'est à celui qui intègre un nouveau milieu de s'adapter au milieu, ce n'est pas l'environnement qui s'adapte à l'individu, même chez les autres êtres vivants cela se passe ainsi.
                            Si on n'arrive pas à s'adapter on change de milieu.
                            Vouloir imposer sa loi dans un pays de culture différentes, ne peut mener qu'à l'affrontement, je crois que c'est ce que les intégristes veulent.
                            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

                            Commentaire


                            • #15
                              megane

                              Alors quand on décide quand même de mettre le voile, le djilbab ou le qamiss (par conviction, par provocation ou peu importe la raison...), il ne faut pas s’étonner de la réaction, vu le contexte culturel que j'ai cité, dans ce cas il faut soit s'y faire soit changer de société
                              bonjour megane souvent aussi beaucoup les maghrébins oublient un peu trop vite que la france est le pays de bière et du cochon à la base sous prétexte de tolérance des français mais la tolérance ne marche pas toujours la preuve les francais le sont de moins en moins et c'est les musulmans intègre qui paie,j'ai envie de dire aux maghrebins,mais ils s'attendaient à quoi en venant en france?

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X