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Arcelor Mittal- L’empire de l’acier

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  • Arcelor Mittal- L’empire de l’acier

    Pour de nombreux proches du groupe Arcelor Mittal Steel, l’acquisition par ce dernier du minerai de fer de Ghar Djebilet, un des plus grands gisements d’Afrique, est une question de simple formalité. Reçu, le 3 décembre 2006, en audience par M. Abdelaziz Bouteflika, le président de la République, M. Lakshmi Niwas Mittal (LNM), le big boss du groupe Arcelor Mittal, a clairement exprimé son intention d’acquérir ce gisement. LNM n’est pas parti chercher loin le partenaire algérien.

    C’est un gisement immense nécessitant pour son exploitation de gros moyens à mettre en œuvre, nous ne les avons pas. D’où l’intérêt de notre groupe à tout projet de partenariat », a révélé M. Lakhdar Mebarki, lundi dernier. Il répondait à un journaliste dans le cadre du forum de la radio locale. Les choses se sont accélérées. LNM, le symbole de la génération des patrons pressés, ne veut pas perdre de temps. Des négociations seraient actuellement en cours pour déterminer avec exactitude le niveau de participation de Ferphos dans ce qui devrait être la Société du minerai de fer Arcelor Mittal/Ferphos. Pressé, LNM l’est aussi en Colombie. Il a déposé auprès du gouvernement colombien une demande d’agrément en vue de déposer une offre sur la majorité du capital d’Acerias Paz del Rio, groupe de sidérurgie propriété de l’Etat de Colombie. L’appel d’offres du 1er producteur mondial de l’acier est annoncé pour le début de l’année 2007. Il porte sur l’acquisition éventuelle des 52% du capital de ce groupe. Rien ne s’opposerait à cette nouvelle acquisition de l’indien. La Colombie pourrait être le 16e pays du monde sur le sol duquel « l’étendard » de Arcelor Mittal Steel sera planté. En l’espace de 17 ans, le leader mondial de l’acier a mis sous ses dents l’acier issu des usines étatiques des Etats-Unis, Canada, Mexique, Trinidad, France, Allemagne,Tchéquie, Pologne, Roumanie, Bosnie, Macédoine, Kazakhstan, Algérie, Afrique du Sud. Sa dernière acquisition date de 2005. Elle concerne l’ensemble du potentiel sidérurgique d’Ukraine détenu par la société Krivorystal. Partout où il est passé, Mittal Steel a terrassé ses concurrents. Aujourd’hui, il pèse plus de 62 millions de tonnes d’acier dont plus de 42 millions sont destinées aux expéditions à travers le monde. De réhabilitation en équipements des installations en moyens technologiques de pointe, ses 18 usines assurent la satisfaction de toutes les exigences du marché mondial de l’acier. Tout en marquant des points, Arcelor Mittal Steel doit parallèlement faire face à de nombreux problèmes. De nombreux titres de presse en ont fait plusieurs fois référence. C’est le cas au Brésil où Arcelor Mittal est confronté à une levée de boucliers des actionnaires minoritaires d’Arcelor Brazil. Pour débloquer la situation, il lui est imposé de revaloriser son offre de 2,6 MdE sur le groupe. Problèmes également avec les autorités chinoises. Celles-ci se préparent à remettre en question l’accord de principe signé en février 2006 portant acquisition par Arcelor de 38% de Laiwu Steel. Les Chinois ne souhaiteraient pas voir installer sur leur territoire le premier producteur mondial de l’acier. Fin novembre, Bao Steel, la grande patronne de la sidérurgie chinoise, a révélé avoir rejeté une offre de rapprochement faite par Arcelor Mittal. Bao Steel a exprimé son intention de se rapprocher du japonais Nippon Steel et du sud-coréen Posco... Quelles que soient les suites des contentieux qui l’opposent à d’autres géants de l’acier, LNM est conduit à rétablir une configuration plus équilibrée de son empire.

    Stratégie

    A ceux qui lui reconnaissent des qualités de meneur d’hommes, de gestionnaire très intuitif pour la détection d’actifs et d’opportunités, le big boss de Arcelor Mittal rétorque par une plaidoirie sur la stratégie de travail mise en application par son groupe. Il s’y est longuement attardé lors de son discours d’ouverture à la rencontre managériale de son groupe à Gleneagles (Ecosse) du 24 au 27 octobre 2005. « L’industrie évolue et nous devons en faire autant. Evoluer pour pouvoir adapter notre stratégie et notre manière de réfléchir afin d’assurer notre pérennité », il s’adressait à 300 de ses proches collaborateurs en poste à travers différents pays du monde. Pour Arcelor Mittal, devenu la 253e entreprise sur une liste qui en compte 500 et la 55e en matière de profit (Mag Fortunes 500), la définition de l’industrie de la sidérurgie est une affaire de gestion en profondeur de manière à refléter les valeurs en termes de culture de l’entreprise. En fait, LNM se définit comme un industriel qui tient compte des réalités de son époque. Maîtrise des finances et de l’information technologique pour les transformer en partenaires stratégiques, serait un des mots d’ordre de Arcelor Mittal pour défendre son entreprise des agressions extérieures. Fin 2004, la capitalisation boursière du groupe a dépassé le cap des 18 milliards de dollars alors que le chiffre d’affaires théorique atteignait les 31,5 milliards de dollars pour une capacité de production de 70 millions de tonnes. Courant de la même année, le groupe aurait dégagé un bénéfice opérationnel de plus de 6,8 milliards de dollars et un endettement de l’ordre de 3,2 milliards de dollars. Coté aux bourses de New York et d’Amsterdam, Mittal Steel a atteint 42,1 millions de tonnes à l’exportation pour des recettes de plus de 22 milliards de dollars. Son acquisition de la majorité des actifs d’Arcelor le classe parmi les plus grands employeurs de la planète. En 2004 déjà, il gérait, dans ses différentes usines du monde, 220.000 travailleurs de 45 différentes nationalités. « Façonner l’avenir de l’acier » est la règle qu’il a inculquée à l’ensemble des acteurs de son groupe sur les 4 continents Europe, Amérique, Asie et Afrique. Que d’encre a coulé à la veille du mariage de Mittal Steel avec le français Arcelor. Les japonais de JFE ET Nippon Steel et le Sud-Coréen Posco, produisant à eux deux 30 millions de tonnes/an, se seraient fait bien des soucis devant l’appétit insatiable de l’Indien. Ce dernier avait fait parler de lui au début des années 1990 lorsqu’il eut à défendre la consolidation de l’industrie de l’acier en s’accordant un délai d’une année pour le faire. Il a réussi, à en juger par la position de leader mondial de l’acier qu’il s’est arrogée 15 ans plus tard. Différents titres de la presse étrangère soulignent que durant les dernières années, les actions des groupes d’acier ont superformé le Financial Times Exchange de plus de 240%. Il est également souligné que durant la même période, la capitalisation boursière des sociétés d’acier cotées a plus que quadruplé, leur laissant le champ libre pour mener à bien des deals ou des investissements. C’est dire que la galaxie Arcelor Mittal gravite bien dans le monde de l’acier. Et si du côté des clients, les cinq premiers constructeurs automobiles pèsent plus de 50% de la production de l’acier, côté fournisseurs de minerais de fer, le temps est à l’orage. Particulièrement du côté de CRVD brésilienne, Rio Tinto et BHP Billiton qui en 2005 ont imposé aux aciéristes des augmentations de prix de l’ordre de 70%. D’où l’intéressement de Arcelor Mittal à l’Algérie et à son immense gisement de minerai de fer de Ghar Djebilet. Il veut l’acquérir pour éviter d’avoir à revivre l’expérience brésilienne. Pour, également, pouvoir disposer à moindre coût de la matière première nécessaire pour atteindre les 5 millions de tonnes d’acier de production fixée par le busines plan à l’horizon 2010.

    A. Djabali - el watan
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    monsieur mittal ne veut rien laisser aux autre en algérie aprés le complexe de annaba puis les autres sociétés tel que anabib maintenant c'est autour du plus grand gisment de fer d'afrique . je trouve ça tres bien il envisage de produire 5millions de tonnes en 2010 c'est deja pas mal

    Commentaire


    • #3
      Ministère de l'Energie et des Mines

      Agence Nationale du Patrimoine Minier

      Appel à manifestation d'intérêt
      pour
      exploitation des gisements de minerais de fer de "GARA DJEBILET et Abdelaziz Mechri"

      Note technique sur les gisements de fer de gara djebilet et mechri abdelaziz



      Devant l'augmentation de la demande de minerai de fer et d'une croissance régulière depuis 1999 de la production d'acier dans le monde, et de son accélération de la consommation et de la demande mondiale à partir de 2003, le Ministère de l'Energie et des Mines et l'Agence Nationale du Patrimoine Minier lancent un appel à manifestation d'intérêt pour le développement et la mise en valeur des gisements de fer de Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz. Cette note permet de donner les informations globales et les éléments d'appréciation de base concernant ces deux gisements.

      I. Identification des gisements :

      1. Localisation :

      Au sud ouest de l'Algérie (voir carte), deux gisements de fer ont été identifiés dénommés Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz.

      Le gisement de Gara Djebilet est situé à 130 Km au Sud Est de la ville de Tindouf, prés de la frontière algéro-mauritanienne, à 300 Km à vol d'oiseau de l'océan atlantique et à 1.600 Km au sud de la côte algérienne.

      Le gisement de Mechri Abdelaziz est situé à 400 Km à l'Est de Tindouf et à quelque 250 Km du gisement de Gara Djebilet.

      2. Réserves :

      Les réserves globales de ces deux gisements constituent dans le sud ouest du pays un potentiel minier relativement important qui sont de l'ordre de plus de trois (03) milliards de tonnes de minerai de fer.

      Les réserves exploitables de Gara Djebilet sont de l'ordre de 1,7 milliards de tonnes à 57 % de fer, localisées dans deux lentilles importantes : une lentille dite " ouest " avec 780 millions de tonnes et une lentille dite " centre " avec 900 millions de tonnes. Les réserves de Mechri Abdelaziz sont de l'ordre de 700 millions de tonnes de minerai pour une teneur moyenne de 52,45 % Fe.

      Le gisement de Gara Djebilet a été reconnu par plus de 200 sondages carottés totalisant 7.000 mètres.

      3. Caractéristiques du minerai :

      Les minerais de fer de ces deux gisements sont considérés comme des minerais acides contenant des teneurs en SiO2 relativement élevées, d'Al2O3 (4 à 5%), de phosphore (0.8 %) et d'arsenic (0.03 %).

      Depuis la découverte de ces gisements, de nombreux travaux de recherche et d'études ont été effectués par le BRMA (Bureau de Recherche Minière Algérien en 1953), par le BIA (Bureau d'Investissement en Afrique en 1959) et enfin le SERMI (Service d'Etudes et de Recherches Minières en 1961).

      Après l'indépendance, plusieurs études ont été dirigées par la SONAREM avec des partenaires étrangers ayant une notoriété internationale dans le domaine minier (LKAB - Suède, IRSID - France, TEMPO & KAISER ENGENERING - USA, INSC - Japon et KLOCKNER - RFA)

      II. Etudes de mise en valeur :

      Les études de mise en valeur ont été principalement menées sur le gisement de Gara Djebilet.

      Ce gisement est facile d'accès et l'extraction du minerai pourrait être menée à ciel ouvert sans problèmes particuliers. Concernant le gisement de Mechri Abdelaziz, les mêmes conditions minières que celles de Gara représentent un atout supplémentaire pour la valorisation de ces deux gisements. Si les conditions minières restent très intéressantes, la qualité du minerai et l'éloignement de ces gisements ont soulevé des interrogations. Afin de lever ces incertitudes un certain nombre de travaux et d'études ont été réalisés depuis.

      1. Etudes d'exploitation et de transport :

      Les différentes études menées dans les années 1970 ont abouti aux conclusions suivantes :

      * l'extraction du minerai sera menée à ciel ouvert,
      * l'évacuation du minerai pourrait se faire avec plusieurs variantes à savoir :
      o par la méditerranée (1500 Km de voie ferrée à réaliser)
      o par l'atlantique ou plusieurs solutions avaient été envisagées

      2. Etudes et travaux d'enrichissement du minerai :

      2.1. Concentration du minerai :

      Les différents procédés technologiques connus pour l'enrichissement du minerai de fer ont été testés (épierrage, séparation magnétique, flottation, grillage, lixiviation, etc..).

      Ces procédés, s'ils ont permis dans une certaine mesure d'élever la teneur en fer, n'ont pas donné de résultats probants du point de vue métallurgique compte tenu du fait qu'ils n'aboutissaient pas à l'élimination totale des éléments pénalisants (phosphore, arsenic, silice et alumine) ou à leurs réductions dans des proportions acceptables. Devant ce constat, le recours aux procédés de traitement métallurgique a été conduit.

      2.2. Traitement métallurgique par haut fourneau :

      Des essais avaient été menés par la société de sidérurgie algérienne " SIDER " sur l'utilisation de ce minerai dans la filière classique " haut fourneau ".

      Les résultats de ces tests n'ont pas été concluants ; il a été relevé principalement une faible productivité et des consommations importantes de coke (environ 0.8 à 1 tonne de coke par tonne de minerai)

      2.3. Valorisation par la réduction directe :

      Des études et tests ont été réalisés et ont porté principalement sur la réduction directe au gaz naturel et la fusion de l'éponge de fer par différents procédés en vigueur à l'époque (procédés KAISER, HYLSA et ESW-DEMAG). Les premières conclusions, suite aux essais conduits en laboratoire ont permis de montrer que le minerai de fer de Gara Djebilet se prête assez bien à la réduction directe et que la fusion de l'éponge de fer est possible aussi bien au four électrique à arc qu'au four électrique à résistance de laitier. Il a été relevé, en outre que le four électrique à résistance de laitier (procédé ESW-DEMAG) semble être le plus approprié pour ce type de minerai. Sur la base de ces considérations et compte tenu que l'incertitude quant à l'enrichissement de ce minerai ait été levée, des essais semi industriels pourraient être conduits pour affiner son traitement et arrêter et dimensionner les équipements nécessaires.

      III. Infrastructures liées à la valorisation de ces gisements :

      En plus des conditions minières sensu lato décrites plus haut, l'existence d'une documentation technique très détaillée ainsi que la possibilité de traiter ce minerai (in situ ou ailleurs) la région renfermant ces gisements offre d'autres possibilités de faciliter la valorisation de ces gisements.

      On peut citer :

      1. Présence de ressources aquifères :

      Des travaux ont été menés dans la région des gisements de Gara Djebilet et de Mechri Abdelaziz ou des potentialités aquifères importantes ont été mises en évidence. Ces travaux ont abouti à l'individualisation de six ensembles aquifères dont les débits varient de 2 à 30 l/s à des profondeurs moyennes d'une centaine de mètres. Plus d'une trentaine de sondages ont été effectués dans le cadre de cette opération.

      Cet ensemble aquifère est situé dans le bassin de Tindouf et reste géographiquement peu éloigné des gisements de fer concernés.

      2. Présence de gisements de gaz naturel :

      Plusieurs découvertes de gaz naturel ont été mises en évidence au sud ouest algérien, à quelques 550 Km des gisements de fer de Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz. Ces sites potentiels découverts dans les années 1980 se situent :

      * dans la cuvette de SBAA
      * dans le bassin de REGGANE

      La production de gaz naturel à proximité de ces gisements serait un élément d'appréciation important dans le cadre d'une vision globale d'un projet intégré visant à l'extraction du minerai de fer et son enrichissement sur place avant transport par le procédé de réduction directe.

      3. Disponibilité d'un levé aéromagnétique :

      La région concernée à fait l'objet d'un levé aéro spectro magnétométrique permettant de cibler une prospection de l'ensemble de la zone afin d'orienter éventuellement des futurs travaux de prospection et d'exploitation pour augmenter les potentialités minières existantes.

      Le projet de valorisation des gisements de minerai de fer de Gara Djebilet et Mechri Abdelaziz bénéficie d'atouts appréciables pour sa mise en valeur à travers un projet intégré par :

      * La disponibilité de réserves importantes de fer dont le potentiel pourrait être amélioré par une recherche complémentaire,
      * L'existence d'un potentiel aquifère pouvant répondre aux besoins du projet,
      * La présence de gisements de gaz naturel intrant indispensable pour la méthode d'enrichissement envisagé pour ce minerai,
      * La disponibilité d'une documentation complète comprenant les travaux géologiques effectués ainsi que l'ensemble des études technico-économiques réalisé sur ces gisements.

      Du point de vue législatif la nouvelle loi minière permet à travers ses articles 171 à 173 des exemptions importantes pour les activités d'exploitation minière. Le code des investissements algérien offre lui aussi des avantages appréciables pour les compagnies industrielles désirant investir dans ce type d'opération.

      Toutes ces données seront mises à la disposition des éventuels investisseurs lors de l'ouverture du Data Room.

      Une journée d'information sur ce projet sera organisée par l'ANPM pour les entreprises ayant manifesté leur intérêt pour ce projet.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        je suis scie

        apres avoir lu l intervention de momo d alger

        avec nos 100 milliards de dollars
        on ne peut pas conssacrer 10 % de ce pactole a notre industrie
        nous avons la matiere pour faire des boulons et des ecrous

        il ne faut pas vendre ce gisement
        sauf a 5000$ la tonne avec transfert de technologie
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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