Les plus beaux oasis

[katiaret]

Oasis de Mzab, Algérie
Au cœur même de l’Algérie, l’oasis de Mzab est l’un des plus authentiques du nord de l’Afrique. Les habitants, majoritairement berbères, gardent le même mode de vie depuis des siècles : villages sommaires autour de la rivière et en été, les Mzabites se réfugient dans les larges citadelles construites autour de grandes mosquées. L’Unesco a classé Mzab dans le Patrimoine mondial en 1982, reconnaissant ce mode de vie traditionnel et son adaptation parfaite à l’environnement.

Oasis de Bahareyya et Farafra, Egypte
Au cœur du désert lybique, des siècles d’histoires nous contemplent dans ces oasis historiques d’Egypte. Aujourd’hui petits villages rassemblés autour des points d’eau, Bahareyya et Farafra ont pourtant connu une longue histoire. Pour preuve, le temple d’Alexandre et la nécropole gréco-romaine situés à Bahareyya. Farafra compte plus de sources chaudes et des monuments naturels préservés, comme le désert noir et le désert blanc, derniers monuments naturels d’un oasis devenu modeste mais très visité.

Oasis de Qatif, Arabie Saoudite
L’un des plus grands et des plus vieux au monde, l’oasis de Qatif, en Arabie saoudite, a été habité dès l’âge de bronze, il y a 5 000 ans. Très vert, très fertile et riche en sources d’eau, Qatif a vu également se développer une cité marchande près du Golfe persique, et sa position stratégique l’a rendu prospère. Aujourd’hui très urbanisé, comptant une large communauté chiite, l’oasis de Qatif conserve néanmoins de nombreux vestiges de sa longue et tumultueuse histoire.

Oasis d’Ein Gedi, Israël
A l’ouest de la Mer morte, en plein désert, Ein Gedi est un petit paradis de verdure et de vie en Israël. Redécouvert lors de la création d’Israël après avoir été longtemps abandonné, l’oasis profite de quatre grandes sources qui ont permis de protéger sa faune et sa flore, ainsi que de créer un jardin botanique comprenant plus de 900 espèces de plantes du monde entier. Les oiseaux y migrent donc, et l’on trouve plus de 200 races d’oiseaux pendant le printemps et l’automne.

Oasis d’Al-Hasa, Arabie Saoudite
Le plus grand oasis du monde à tirer son eau du sous-sol, Al-Hasa a longtemps été l’une des seules zones habitables du centre de l’Arabie saoudite. On trouve aujourd’hui une cinquantaine de villages arabes traditionnels, habités par des bBdouins, mais aussi de grandes villes sur la côte est du pays, où du pétrole a été découvert en 1938. Si l’or noir a bouleversé la région, le cœur même de l’oasis a su se préserver du surdéveloppement économique et donc, rester authentique.

Oasis de Huacachina, Pérou
Curiosité au Pérou : « L’Oasis des Amériques » est l’un des seuls du continent. Au sein même des dunes, cette petite ville s’est construite autour de l’unique lac du désert de la région d’Ica. Devenu populaire, l’endroit accueille surtout des touristes péruviens en famille, mais les touristes du monde entier s’y rendent de plus en plus. L’image d’un oasis idéal est attractive, tout autant que la possibilité de faire du surf sur les dunes.

Oasis de Gaberoun, Libye
Gaberoun, grand oasis du Sahara en Libye, a néanmoins été abandonné lorsque les autorités du pays ont poussé les Bédouins à s’installer dans l’Erg Wadi Bashir, moins hostile. Quelques tentes des nomades sont néanmoins toujours présentes pour les touristes, qui peuvent également se rendre dans les autres oasis de ce fabuleux désert.

Oasis de Siwa, Egypte
A 560 kilomètres du Caire, en Egypte, l’oasis de Siwa a longtemps été retiré de tout. Connu dès l’antiquité, il garde de nombreux vestiges, comme sa nécropole romaine et le « Bain de Cléopâtre », une source naturelle ancienne. Pendant longtemps isolé et peu islamisé, les 23 000 Berbères qui y vivent tiennent particulièrement à ce que leur mode de vie soit préservé, malgré le tourisme.

Oasis de Tozeur, Tunisie
Enfoncé au sud de la Tunisie, l’oasis de Tozeur a réussi à se développer depuis des siècles. L’ancienne médina ne ressemble à nulle autre et la ville moderne a été adaptée aux contraintes environnementales et culturelles de l’oasis. Malheureusement, le tourisme y est beaucoup trop important et l’utilisation des ressources peu écologique. Tozeur reste cependant le seul oasis tunisien d’où il est possible de partir dans l’exploration du désert.