Bethléem - 11 décembre 2015
Des milliers de Palestiniens réunis pour les funérailles de Malik Akram Shahin, tué mardi à Bethléem par une munition interdite.
Témoignage de l'équipe Khalil d'ISM.
Mardi 8 décembre, des milliers de Palestiniens ont accompagné les funérailles de Malik Akram Shahin dans les rues de Bethléem. Le jeune homme de 20 ans, qui est le cinquième martyr de la ville depuis le début d'octobre, a été assassiné dans la nuit de mardi par les forces d'occupation israéliennes pendant un raid dans le camp de réfugiés de Dheisheh, où Malik vivait avec sa famille. La foule en deuil, portant le keffieh rouge et blanc du Front Populaire de Libération de la Palestine, le parti politique de Malik, a débuté la procession funèbre à l'entrée de l’hôpital de Beit Jala jusqu'à la maison de la famille du martyr.
Malik est le deuxième martyr du camp de réfugiés de Dheisheh depuis le début du mois d'octobre, après l'assassinat de Moataz Ibrahim Zawara le 14 octobre pendant une manifestation contre l’armée d'occupation.
Selon plusieurs membres du personnel médical de l’hôpital de Beit Jala, le jeune homme aurait été tué par une balle expansive en pleine tête, fracassant son crâne qui aurait explosé en "une centaine de morceaux". L'utilisation de ce type de munition, également appelée "balle dum-dum", est totalement prohibée par le droit international et est considérée comme un crime de guerre au regard du Statut de Rome qui fonde la Cour Pénale Internationale – dont la Palestine est désormais membre depuis Avril dernier.
Les sources médicales ont ajouté qu'avec l'utilisation de ce type de balle et surtout le positionnement du tir, l'intention de provoquer la mort ne laissait aucun doute.
Des manifestations importantes ont suivi les funérailles de Malik Shahin, au nord de Bethléem, près du checkpoint Tombe de Rachel. Deux Palestiniens ont été blessé et évacués vers l’hôpital le plus proche, tandis que de nombreuses personnes souffraient d'inhalation du gaz lacrymogène tiré par les forces israéliennes sur l'ensemble de la zone.
it international et des droits de l'homme, en constante augmentation sur l'ensemble des Territoires Palestiniens Occupés depuis le début du mois d'octobre.
Source : Palsolidarity
Traduction : PLL
Des milliers de Palestiniens réunis pour les funérailles de Malik Akram Shahin, tué mardi à Bethléem par une munition interdite.
Témoignage de l'équipe Khalil d'ISM.
Mardi 8 décembre, des milliers de Palestiniens ont accompagné les funérailles de Malik Akram Shahin dans les rues de Bethléem. Le jeune homme de 20 ans, qui est le cinquième martyr de la ville depuis le début d'octobre, a été assassiné dans la nuit de mardi par les forces d'occupation israéliennes pendant un raid dans le camp de réfugiés de Dheisheh, où Malik vivait avec sa famille. La foule en deuil, portant le keffieh rouge et blanc du Front Populaire de Libération de la Palestine, le parti politique de Malik, a débuté la procession funèbre à l'entrée de l’hôpital de Beit Jala jusqu'à la maison de la famille du martyr.
Malik est le deuxième martyr du camp de réfugiés de Dheisheh depuis le début du mois d'octobre, après l'assassinat de Moataz Ibrahim Zawara le 14 octobre pendant une manifestation contre l’armée d'occupation.
Selon plusieurs membres du personnel médical de l’hôpital de Beit Jala, le jeune homme aurait été tué par une balle expansive en pleine tête, fracassant son crâne qui aurait explosé en "une centaine de morceaux". L'utilisation de ce type de munition, également appelée "balle dum-dum", est totalement prohibée par le droit international et est considérée comme un crime de guerre au regard du Statut de Rome qui fonde la Cour Pénale Internationale – dont la Palestine est désormais membre depuis Avril dernier.
Les sources médicales ont ajouté qu'avec l'utilisation de ce type de balle et surtout le positionnement du tir, l'intention de provoquer la mort ne laissait aucun doute.
Des manifestations importantes ont suivi les funérailles de Malik Shahin, au nord de Bethléem, près du checkpoint Tombe de Rachel. Deux Palestiniens ont été blessé et évacués vers l’hôpital le plus proche, tandis que de nombreuses personnes souffraient d'inhalation du gaz lacrymogène tiré par les forces israéliennes sur l'ensemble de la zone.
it international et des droits de l'homme, en constante augmentation sur l'ensemble des Territoires Palestiniens Occupés depuis le début du mois d'octobre.
Source : Palsolidarity
Traduction : PLL
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