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BOUCHOUAREB RÉPOND À SES DÉTRACTEURS "Taisez-vous!"

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  • BOUCHOUAREB RÉPOND À SES DÉTRACTEURS "Taisez-vous!"

    En politique aguerri, il explique la levée de boucliers des partis de l'opposition: «Ils avaient d'autres objectifs, ils ont été maladroits.»
    Visiblement très en forme et prêt à en découdre avec ses détracteurs, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a rendu les coups, hier, à partir de Boumerdès, où il a inauguré une usine de raffinage de sucre, fruit d'un partenariat privé algéro-français. Le ministre a sans doute choisi le lieu et le moment pour répliquer à ses accusateurs. Il n'y a rien de meilleur qu'une unité de production pour affirmer la réussite d'une démarche.
    En effet, au moment où dans d'autres pays on cherche désespérément à sauvegarder des emplois, en Algérie on en crée par centaines. Le message, même s'il n'est pas dit clairement par le ministre, est clairement «subliminal». Ainsi, à partir de cette «tribune» productive, Bouchouareb trouve très facilement ses mots pour répondre à ceux qui assimilent la re-nationalisation du complexe sidérurgique d'El Hadjar à un échec économique du gouvernement.
    «Ce sont eux les responsables de cette catastrophe», lance-t-il à certains anciens responsables qui ont validé la privatisation d'El Hadjar et critiquent aujourd'hui la décision de l'Exécutif de racheter le complexe. L'allusion à Hamid Temmar qui s'est récemment exprimé sur la politique du gouvernement est on ne peut plus claire. «Il y a d'anciens collègues qui commentent la nationalisation d'El Hadjar. Quand je suis arrivé, El Hadjar fonctionnait à 10% et il était en faillite», rappellera le ministre de l'Industrie, histoire de rappeler chacun à ses responsabilités. Et si aujourd'hui le complexe est hors de danger, sauvé, c'est grâce à «l'État et le gouvernement», lance le ministre, comme pour noter une action de rattrapage d'une gaffe commise par ceux- là même qui se font aujourd'hui accusateurs de l'action du gouvernement. Aussi, Bouchouareb conseille-t-il aux anciens responsables de la dérive du complexe de «se taire».
    Ne se contentant pas d'une réponse «superficielle», le ministre de l'Industrie et des Mines enchaîne. «Pourquoi ont-ils laissé la situation arriver à ce stade? Pourquoi ont-ils laissé la Snvi arriver à une situation d'arrêt total de la production?». Ces interrogations qui concernent deux fleurons de l'industrie nationale suffisent à mettre en évidence les mauvais choix des précédents gouvernements, semble souligner Bouchouareb. Concernant la Snvi et les déboires qu'elle traverse, le ministre a été tranchant.
    «Ceux qui défendent maintenant la Snvi, ils étaient où quand la douane bloquait le matériel de la Snvi?», a-t-il martelé. Et d'expliquer: «Nous avons un plan d'investissement pour la Snvi et je me réjouis que les travailleurs revendiquent la reprise de la production.» Abdessalem Bouchouareb n'oublie personne dans sa contre-attaque et l'opposition qui a vertement dénoncé l'article 66 de la loi de finances 2016 a eu sa part dans les propos du ministre qui n'a pas manqué de souligner que l'article en question n'était pas de son inspiration pour la simple raison qu'il existait déjà dans la loi de finances complémentaire de 2009.
    En politique aguerri, il explique la levée de bouclier des partis de l'opposition: «Les arguments qu'ils ont utilisé sont fallacieux, ils avaient d'autres objectifs, ils ont été maladroits.»
    Y a-t-il eu complot contre le gouvernement et les réformes qu'il engage? on n'aura pas de réponse claire du ministre, mais il semble d'après ses propos que la réaction a été quelque part concertée et le chef de file est tout désigné, même s'il ne cite jamais le nom de Louisa Hanoune dans son réquisitoire contre l'opposition. «Une personne, je ne vais pas la citer, revendique dans son programme politique la hausse des taux douaniers, qu'on sorte de la Zone arabe de libre-échange, l'étatisation du commerce extérieur (...). Il y a un seul pays dans le monde qui exerce encore cette politique», a-t-il noté.
    La référence à la Corée du Nord est on ne peut plus claire. «Ils veulent nous maintenir dans l'immobilisme et le statu quo. Ce temps-là est terminé», a lancé Bouchouareb ouvrant, de fait, un front politico-idéologique, tout en assumant clairement l'orientation libérale insufflée à l'économie du pays.

    le quotidien d'oran
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    «Ceux qui défendent maintenant la Snvi, ils étaient où quand la douane bloquait le matériel de la Snvi?»
    Un jour ton prédécesseur te fera le même reproche au sujet du blocage par la douane du matériel de Rebrab.

    Qu'il se taise lui ouais!

    Il n'y a ni opposition ni alternative en Algérie, si le gouvernement échoue ce n'est nullement pas à cause de l'opposition (muselée) ni des prédécesseurs puisqu'ils s'alternent entre eux.

    OK ok, c'est la guerre des clans, Temmar aurait été le ministre de Toufik, ce dernier serait l'auteur de la mise à genou des entreprises publiques quand il veut mettre en difficulté le pouvoir en place ... etc etc mais au final, c'est leur vie, c'est leur environnement, Toufik est remplacé par son rival. Rien n'a changé, ce lministre vient pleurnicher en accusant ses rivaux pour profiter des biens des algériens à son tour.

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    • #3
      Il n'a pas tort, on peut être pour ou contre la nouvelle politique libérale du pays, mais ses détracteurs n'ont aucune crédibilité, car lorsque les entreprises publiques tombaient en ruines ça nes les faisait réagir personne du moment que l'état les maintenait en vie artiffciellement ..

      une entreprise qu'elle soit publique ou privée doit être rentable, c'est le travail et la bonne gestion qui font perdurer une entreprise, non pas les aides de l'état.

      Les algériens sont tous pour le changement mais dès que ça les touche ils te sortent toute une panoplie d'arguments contre le changement

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      • #4
        Cicino,

        Oui pour le changement, mais le peuple a-t-il eu l'opportunité de choisir : un changement, et des dirigeants pour le conduire?

        J'anticipe sur le fait que le peuple ne sait pas choisir, on a essayé en 1990, on a pas fini de le regretter... 25 ans après peut-être que ça marchera.

        Les chgt minhoum wa ilayhoum, d'un clan à un autre, c'est fatiguant.

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        • #5
          WorldCitizen

          Oui pour le changeument, mais le peuple a-t-il eu l'opportunité de choisir : un changement, et des dirigeants pour le conduire?
          si tu attends à ce que tout soit parfait tu attenderas longtemps. avant tout allait mal, le désordre avait atteint des proportions inquiéttantes, depuis quelques temps, l'ordre semble revenir au niveau de l'exécutif, nous voyons plus clair, il y a une volonté politique d'aller de l'avant, on peut constater des décisions courageuses, des résultats .. etc

          le désordre persiste dans le système démmocratique on ne peut pas choisir nos dirigeant

          J'anticipe sur le fait que le peuple ne sait pas choisir, on a essayé en 1990, on a pas fini de le regretter... 25 ans après peut-être que ça marchera.
          la crise politique algérienne est beaucoup plus complexe, elle touche autant le peuple que son élite

          Les chgt minhoum wa ilayhoum, d'un clan à un autre, c'est fatiguant.
          le changement par le bas est fatiguant je sais, ça s'appelle une rennaissance, ou une naissance dans notre cas ..

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          • #6
            Tu dois concourir aux "chita d'or" assahbi tu a un talent fou capable avec un tamis de cacher le soleil

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