Annonce

Réduire
Aucune annonce.

357 médicaments interdits à l'importation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 357 médicaments interdits à l'importation

    Le médicament n'est pas un produit de luxe, fut-il cher. Les pouvoirs publics n'ont pas le droit à l'erreur sur ce chapitre.
    L'industrie du médicament marque des points en Algérie, au regard de la liste de plus en plus longue de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques interdits à l'importation. Un arrêté ministériel publié au Journal officiel n° 62 fixe à 357, le nombre de produits exemptés d'importation. L'arrêté cite des comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et sirop. Tous ces médicaments traitent d'innombrables pathologies et sont fabriqués localement en quantité suffisante par les 72 unités de production de médicaments opérationnelles aux quatre coins du pays. Cette disposition ministérielle vise à protéger l'industrie pharmaceutique naissante, qui a besoin d'un marché acquis pour grandir, mais elle poursuit également l'objectif de réduire la facture du médicament qui a plafonné à 2,41 milliards de dollars en 2014. Même si pour cette année, les chiffres du Cnis donnent une tendance baissière assez marquée, il reste que la dépendance de l'Algérie envers l'étranger en matière de médicaments crée une situation dangereuse pour la santé publique et appelle un déploiement urgent de l'appareil national de production afin de renverser la donne. Il reste néanmoins que le médicament n'est pas un produit de luxe, fut-il cher. Les pouvoirs publics n'ont pas le droit à l'erreur sur ce chapitre. La fin d'importation d'un produit doit absolument tenir compte de sa disponibilité en quantité et en qualité sur le marché national. La disparition d'un médicament essentiel des étals des pharmacies conduit systématiquement à des situations au mieux, de stress et au pire, dramatiques, parmi les malades, notamment ceux qui souffrent d'affection chronique. Le ministre de la Santé qui a réussi sur pas mal de chantier est attendu sur celui-ci à travers une gestion rigoureuse des stocks et du rythme de production au jour près. Il y va de la vie de millions de malades chroniques en Algérie. Le même arrêté ministériel interdit à l'importation pas moins de 11 produits parapharmaceutiques produits localement. Il s'agit des seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. Tous ces produits sont donc fabriqués en Algérie et sont largement disponibles, atteste le ministère de la Santé. Cela traduit, si besoin est, que l'effort soutenu des pouvoirs publics et des opérateurs économiques donne des résultats sur le terrain et l'on s'attend à d'autres avancées, notamment avec l'entrée en production de nombreuses usines de médicaments. Le dernier en date, qui fabrique le traitement à l'hépatite C, permet au Trésor public de réaliser des économies supérieures à 200 millions de dollars annuellement. Cela pour dire que la facture pour l'année 2016 sera nettement inférieure ce qui n'est pas pour déplaire au gouvernement en ces temps de crise financière.

    l'expression
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    En étant honnête, et sans le puissant lobby des rois de l'import import et de leurs amis étrangers, ce nombre de médicaments interdits d'importation peut être multiplié par 3 voire plus.

    Commentaire


    • #3
      Les médicaments sont le fleuron de l'industrie pharmaceutique, laquelle use et abuse des petits bobos d'une société qui ne veut plus avoir mal...

      Dans le même temps, vous me direz ça n'a rien à voir cette même société excelle dans le mal qu'elle peut faire, génocide, bombardement, embargo, j'en passe et des meilleures...

      Revenons à nos moutons, donc, sachant que plus de 50 % des médicaments en vente sont des médicaments de confort, efficacité nulle, effet placebo, ce n'est pas 357 médicaments qu'il faudrait retirer c'est les autres 50 %, en sachant que ces 50 % entraine des effets secondaires qui rendent malades la question à se poser est simple, qui soigne qui, pour quel résultat...

      Commentaire

      Chargement...
      X