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L'Iran songe à abandonner le dollar pour l'euro

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  • L'Iran songe à abandonner le dollar pour l'euro

    En riposte aux pressions américaines, Téhéran veut se libérer du joug du dollar. Un choix techniquement possible.

    « C'est un pied de nez à l'Amérique », claironne Iradj Nadimi, le porte-parole de la commission économique du Parlement iranien. Alors que Washington multiplie les pressions visant à limiter les échanges extérieurs de l'Iran, Téhéran a annoncé hier sa riposte. À l'avenir, « les ressources de l'étranger et les revenus pétroliers seront calculés en euros, et nous serons payés en euros pour mettre fin à notre dépendance à l'égard du dollar », a affirmé le porte-parole du gouvernement iranien, Gholam Hossein Elham. « Nous procéderons aussi à ce changement au niveau des avoirs iraniens à l'étranger », a-t-il précisé. Cette politique est motivée « par les problèmes que rencontrent des organes exécutif iraniens dans les échanges commerciaux pour l'ouverture de lettres de crédit ».

    Dévalorisation des revenus pétroliers

    La dépréciation récente du dollar a joué en faveur de cette décision, précise Iradj Nadimi. « Avec la chute du dollar, nos revenus pétroliers se dévalorisent », dit-il. Comme plus de 60 % du commerce mondial, la vente du pétrole iranien se base sur une valeur en dollars (actuellement 55 dollars pour un baril de pétrole). Or les exportations pétrolières représentent jusqu'à 80 % des rentrées en devises de l'Iran. « Nos revenus pétroliers atteignent une moyenne de 80 milliards de dollars par an », dit-il. Et, d'après lui, « les transactions de l'Iran avec l'étranger (importations et exportations pétrolières et commerciales) se montent à 150 milliards de dollars par an ».

    Cette décision de passer à l'euro « n'est pas irrévocable », précise Nadimi. Mais elle apparaît comme un moyen de pression dans le bras de fer qui oppose Téhéran à Washington, notamment sur la question nucléaire. Les États-Unis, qui s'impatientent de la lenteur des sanctions que pourrait imposer le Conseil de sécurité, ont lancé il y a quelques mois une série de mesures de rétorsions indirectes. Il y a d'abord eu la pression renforcée sur de grandes banques occidentales pour qu'elles cessent leurs activités avec l'Iran, provoquant une suspension de nombreuses lettres de crédit.

    En septembre, Washington a coupé tout lien entre le système financier américain et la banque iranienne Saderat, accusée d'être un bailleur de fonds du Hezbollah, la milice chiite libanaise. La pression se serait récemment étendue à certains organismes financiers des Émirats arabes voisins, qui refusent désormais d'octroyer des lettres de crédit à des compagnies iraniennes. « Les Américains bloquent notre pays. Il est normal de réagir », explique Iradj Nadimi. D'après l'analyste iranien Mahyar Emami, « les blocages imposés par l'Amérique ont causé du tort aux entreprises iraniennes qui font leurs transactions en dollars ». On parle de nombreux projets gelés. Le passage à l'euro serait « un moyen, pour l'Iran, de s'affranchir des décisions politiques et financières d'un seul pays ».

    Certes, un certain nombre de contrats, notamment pétroliers, ont été conclus sur une base pluriannuelle, en dollars. Mais techniquement, un changement de monnaie n'est pas insurmontable. Reste à tester la bonne volonté des partenaires commerciaux de l'Iran, et surtout la réaction des États-Unis à cette remise en cause de leur autorité monétaire.

    Par le Figaro

  • #2
    Le gouvernement Bush n’autorisera jamais le gouvernement Iranien à ouvrir une bourse où le pétrole s’échangerait en euros. Si cela arrivait, des centaines de milliards de dollars submergeraient en retour les Etats Unis, effondrant le dollar et détruisant ainsi son économie. C’est pourquoi Bush and C° projettent de mener la nation en guerre contre l’Iran. C’est simplement pour protéger le système de mondialisation actuel et la domination perpétuelle du dollar comme monnaie de réserve
    L'article
    ?

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    • #3
      Tous cela c'est de la démagogie gratuite

      $ ou € c'est la même chose

      c'est deux vases qui communiquent (selon un taux de change)

      Il peut libeller son petrole en forent hongois , cela ne change rien au marché
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        faut trouver un equilibre
        la ou on achete en dollars on vend en dollards
        la ou c l euro il faut que cela soit l euro
        le baril de 62 dollars ne vaut en fait que 47 euros

        je prefere plutot un baril a 62 euros
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Envoyé par Pihman
          Tous cela c'est de la démagogie gratuite
          Pas forcément. Il semblerait que la FED soit plutôt pour un dollar faible et que la BCE, plus indépendante, soit plutôt pour un euro fort. Partant de là, avoir 100% de ses réserves de change en dollars n'est pas une bonne solution d'avenir. Plusieurs autres pays, dont la Russie et la Chine ont commencé le processus, bien avant l'Iran : ils sont passés à l'euro et au yen pour une partie de leur réserves de changes.

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          • #6
            d ou ne soyons pas plus bete que les russes et les chinois
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

            Commentaire


            • #7
              ""faut trouver un equilibre
              la ou on achete en dollars on vend en dollards
              la ou c l euro il faut que cela soit l euro""


              Comme tu as raison.
              Les iraniens l'envisageaient deja depuis longtemps.

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