Libye : un accord signé au Maroc, déjà contesté
Les représentants des deux parlements libyens rivaux ont signé ce jeudi au Maroc un accord mettant en place les bases pour la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye, rapporte le site de la BBC.
L’accord a été signé à Skhirat (Maroc) sous l’égide de l’ONU par des représentants du Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, et du Congrès général national (CGN), basé à Tripoli. Selon RFI, l’accord prévoit que le pouvoir législatif soit réparti entre les deux Parlements. Celui de Tobrouk deviendrait une Chambre des représentants, et celui de Tripoli un Conseil d’État. En parallèle, le pouvoir Exécutif serait confié à un Conseil présidentiel de neuf ministres. Toutes ces institutions devraient siéger à Tripoli.
Accord rejeté
Néanmoins, l’accord signé est loin de faire l’unanimité auprès des deux parties engagées. Il a d’ores et déjà été contesté par les chefs des deux Parlements rivaux. Le président du CGN, Nouri Abou Sahmein, est même allé jusqu’à affirmer qu’un tel accord n’a aucune légitimité. « Celui qui n’a pas été mandaté (…) par le CGN pour signer ou parapher un accord en son nom est, et restera, sans légitimité », a-t-il affirmé, dans des propos rapportés par l’AFP. Le gouvernement tel qu’il est proposé par l’ONU « ne fait pas l’objet d’un consensus et ne garantit même pas le minimum requis pour garantir son efficacité », a-t-il ajouté selon la même source. Par ailleurs, les groupes armés contrôlant une large partie de la Libye n’ont pas été inclus dans les discussions.
Résultat de pressions de la communauté internationale, l’accord signé ce jeudi a pour objectif de sortir la Libye du chaos dans lequel elle se trouve depuis la chute de Kadhafi en 2011, et d’endiguer l’expansion de l’État Islamique dans ce pays.
Il existe cependant un risque réel que l’accord de Skhirat complique encore plus la situation, créant de facto une troisième autorité rivale qui s’ajouterait aux deux Parlements qui s’opposent déjà.
TSA
Les représentants des deux parlements libyens rivaux ont signé ce jeudi au Maroc un accord mettant en place les bases pour la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye, rapporte le site de la BBC.
L’accord a été signé à Skhirat (Maroc) sous l’égide de l’ONU par des représentants du Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, et du Congrès général national (CGN), basé à Tripoli. Selon RFI, l’accord prévoit que le pouvoir législatif soit réparti entre les deux Parlements. Celui de Tobrouk deviendrait une Chambre des représentants, et celui de Tripoli un Conseil d’État. En parallèle, le pouvoir Exécutif serait confié à un Conseil présidentiel de neuf ministres. Toutes ces institutions devraient siéger à Tripoli.
Accord rejeté
Néanmoins, l’accord signé est loin de faire l’unanimité auprès des deux parties engagées. Il a d’ores et déjà été contesté par les chefs des deux Parlements rivaux. Le président du CGN, Nouri Abou Sahmein, est même allé jusqu’à affirmer qu’un tel accord n’a aucune légitimité. « Celui qui n’a pas été mandaté (…) par le CGN pour signer ou parapher un accord en son nom est, et restera, sans légitimité », a-t-il affirmé, dans des propos rapportés par l’AFP. Le gouvernement tel qu’il est proposé par l’ONU « ne fait pas l’objet d’un consensus et ne garantit même pas le minimum requis pour garantir son efficacité », a-t-il ajouté selon la même source. Par ailleurs, les groupes armés contrôlant une large partie de la Libye n’ont pas été inclus dans les discussions.
Résultat de pressions de la communauté internationale, l’accord signé ce jeudi a pour objectif de sortir la Libye du chaos dans lequel elle se trouve depuis la chute de Kadhafi en 2011, et d’endiguer l’expansion de l’État Islamique dans ce pays.
Il existe cependant un risque réel que l’accord de Skhirat complique encore plus la situation, créant de facto une troisième autorité rivale qui s’ajouterait aux deux Parlements qui s’opposent déjà.
TSA
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