Comme d'habitude, c'est la confusion totale concernant ces soi-disant "sept lettres" (sab3at a7ruf) de la révélation coranique. Pour certains, ce sont les sept "lectures", sachant qu'il y en a, en fait plus que cela. Pour d'autres, ce sont les sept dialectes les plus importants d'Arabie à l'époque de Mohamed, etc. Bref, c'est à ne plus rien y comprendre et chacun y va de sa petite interprétation. Voici, par exemple, un extrait de la réponse du rédacteur du site islamqa.com :
Voic une autre tentative avec Hamed Abdessamad et son invité habituel :
Premièrement, sachez – puisse Allah vous assister – qu’au début le Coran était révélée selon une seule « lettre ». Et le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ne cessait d’en demander plus à Djibril, et celui-ci finit par lui apprendre de réciter le Coran suivant sept « lettres » qui étaient toutes pleinement satisfaisantes. Cela s’atteste dans ce hadith d’Ibn Abbas selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Djibril m’a appris au début de réciter le Coran suivant une seule «lettre ». Et puis je l’ai sollicité de façon répétée, et il a porté les « lettres » à sept » (rapporté par al-Boukhari, (3047) et Mouslim (819).
Deuxièmement, que signifient les « lettres » ? La meilleure des réponses données à cette question est qu’il s’agit de sept manières de lire qui comportent des variations au niveau des mots mais restent concordantes au niveau du sens. S’il arrive qu’il y ait des variations à propos du sens, cela implique la diversité et la différence et non la contradiction et l’opposition.
Linguistiquement, le terme « lettre » signifie : manière. C’est dans ce sens que le Très Haut dit : «Il en est parmi les gens qui adorent Allah marginalement» (Coran, 22 : 11).
Troisièmement, certains ulémas disent que les « lettres » renvoient aux dialectes arabes. Cet avis est loin d’être juste. Car Omar Ibn al-Khattab dit dans un hadith : « J’ai entendu Hisham ibn Hakim réciter la sourate al-Fourqan d’une manière différente par rapport à la façon de réciter que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) m’avait apprise. Et j’ai failli me précipiter à la stopper. Puis je l’ai laissé terminer. Ensuite j’ai saisi fortement son habit et l’ai amené devant le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et dit : « ô Messager d’Allah ! J’ai entendu celui-ci réciter le Coran d’une manière différente de la façon que tu m’as appris de le réciter. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Récite ». Et, il a répété la manière de réciter que j’avais entendu. Le Prophète dit : « C’est comme çà qu’il (le Coran) a été révélé ». Ensuite il me dit : « Récite ». Et je l’ai fait. Et il dit : « C’est comme çà qu’il a été révélé. En effet, le Coran a été révélé suivant sept « lettres ». Récitez-le comme vous le pouvez » (rapporté par al-Boukhari (2287) et par Mouslim (818).
Or il est bien connu que Hisham appartient à la tribu quaraychite des Assad et Omar à la tribu quraychite des Adiy et Qurayche n’avait qu’une seule dialecte. Si la différence de « lettres » signifiait une différence de dialecte, elle n’aurait pas opposé deux hommes issus de Qurayche.
Les ulémas ont émis près de 40 opinions sur cette question. Mais la plus plausible reste celle que nous avons citée plus haut. Allah le sait mieux.
Deuxièmement, que signifient les « lettres » ? La meilleure des réponses données à cette question est qu’il s’agit de sept manières de lire qui comportent des variations au niveau des mots mais restent concordantes au niveau du sens. S’il arrive qu’il y ait des variations à propos du sens, cela implique la diversité et la différence et non la contradiction et l’opposition.
Linguistiquement, le terme « lettre » signifie : manière. C’est dans ce sens que le Très Haut dit : «Il en est parmi les gens qui adorent Allah marginalement» (Coran, 22 : 11).
Troisièmement, certains ulémas disent que les « lettres » renvoient aux dialectes arabes. Cet avis est loin d’être juste. Car Omar Ibn al-Khattab dit dans un hadith : « J’ai entendu Hisham ibn Hakim réciter la sourate al-Fourqan d’une manière différente par rapport à la façon de réciter que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) m’avait apprise. Et j’ai failli me précipiter à la stopper. Puis je l’ai laissé terminer. Ensuite j’ai saisi fortement son habit et l’ai amené devant le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et dit : « ô Messager d’Allah ! J’ai entendu celui-ci réciter le Coran d’une manière différente de la façon que tu m’as appris de le réciter. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Récite ». Et, il a répété la manière de réciter que j’avais entendu. Le Prophète dit : « C’est comme çà qu’il (le Coran) a été révélé ». Ensuite il me dit : « Récite ». Et je l’ai fait. Et il dit : « C’est comme çà qu’il a été révélé. En effet, le Coran a été révélé suivant sept « lettres ». Récitez-le comme vous le pouvez » (rapporté par al-Boukhari (2287) et par Mouslim (818).
Or il est bien connu que Hisham appartient à la tribu quaraychite des Assad et Omar à la tribu quraychite des Adiy et Qurayche n’avait qu’une seule dialecte. Si la différence de « lettres » signifiait une différence de dialecte, elle n’aurait pas opposé deux hommes issus de Qurayche.
Les ulémas ont émis près de 40 opinions sur cette question. Mais la plus plausible reste celle que nous avons citée plus haut. Allah le sait mieux.
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