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Le bond en avant tant attendu...

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    Des résultats qui iront en s'améliorant: le gouvernement tablant, dès 2017, sur une couverture, à hauteur de 70%, des besoins nationaux en médicaments par la production nationale.
    Deuxième marché pharmaceutique en Afrique après l'Afrique du Sud, «avec des ventes totalisant les 3 milliards de dollars», l'Algérie est, selon Oxford Business Groupe (OGB), un bureau d'études et d'analyse anglais, en passe de réussir son pari de mettre en place, à terme, une industrie pharmaceutique nationale performante. Une perspective, au demeurant, parfaitement illustrée et par la sensible augmentation de sa production de médicaments et par la baisse, non moins sensible, de ses importations en ces produits. La première a été estimée à 41% pour la seule année 2014. Et la seconde, calculée sur les neuf premiers mois de l'année en cours, à 24,7%. Traduite en chiffres, cette dernière signifie la réduction de la facture des importations, qui a été de 2,41 milliards de dollars en 2014, à seulement 1,37 milliard de dollars. Des résultats qui, selon toutes les prévisions disponibles, iront en s'améliorant dans les toutes prochaines années: le gouvernement tablant, dès 2017, sur une couverture, à hauteur de 70%, des besoins nationaux en médicaments par la production nationale. Actuellement de seulement 36%; dont 6% assurés par le groupe public Saidal. C'est dire l'importance des efforts que comptent déployer les pouvoirs publics pour atteindre les objectifs qu'ils se sont tracés. Des efforts, entrant dans le cadre de la politique gouvernementale de diversification de l'économie nationale, qui viendront s'ajouter à ceux qui l'ont déjà été. Et qui ont permis, toujours selon l'étude d'OGB, «d'attirer un grand nombre d'investisseurs étrangers». Parmi lesquels une trentaine de laboratoires de renommée internationale; tels le français Sanofi Aventis, le britannique GlaxoSmithKline, le jordanien Hikma Pharmaceuticals et le danois Novo Nordisk. Auxquels sont venus s'ajouter, depuis peu, des laboratoires chinois et indiens. Ce qui est révélateur, selon le bureau d'études et d'analyse anglais, la forte attractivité du marché algérien.
    Une attractivité qui a eu pour effet de porter les usines et ateliers de production de médicaments opérationnels à 132 unités présentement. Et permis le lancement de 230 projets visant à la réalisation d'autant d'autres (unités) du genre. Un boom dans la réalisation que les auteurs de l'étude en question expliquent par «l'application, depuis 2008, d'une législation interdisant l'importation de médicaments produits en Algérie». Sauf que ce facteur n'est pas le seul à concourir à l'attractivité du marché algérien du médicament. D'autres y participent, précise l'étude d'OGB.
    Outre le volume précité de «3 milliards de dollars annuellement» dudit marché, celle-ci cite également «la nature du système de santé algérien» qui, détaillent ses auteurs, basé «sur la gratuité des soins», permet, grâce «à une couverture sociale quasi générale dont ils bénéficient (...) et à la carte à puce Chifa, un accès direct des Algériens aux médicaments». Et ce, ajoutent- ils, «à travers un vaste réseau composé de plus de 10.000 pharmacies agréées».
    Un autre élément important est également mis en exergue par l'étude d'Oxford Business Group; à savoir, le souci des pouvoirs publics d'assurer, par l'encouragement aux grands laboratoires étrangers à s'installer dans les parcs technologiques existants, celui de Sidi Abdallah et celui de Constantine, «un réel transfert de technologies dans les secteurs pharmaceutique et biotechnologique».

    l'expression
    Dernière modification par Chegevara, 20 décembre 2015, 09h17.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
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