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Avant l’année 2008, la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) doit réceptionner quelque 1 000 kilomètres de lignes nouvelles qui relieront plusieurs wilayas des différentes régions du pays comme celle qui reliera Sidi Bel-Abbès à Béchar sur un tronçon de 580 km. La rocade nord pour laquelle les pouvoirs publics accordent beaucoup d’attention, nécessite, elle aussi, une modernisation à travers son doublement (double voie). La SNTF a d’ores et déjà lancé les travaux sur 470 km de doublement.
L’entreprise s’est également engagée pour un programme de 1 200 km de lignes nouvelles entre Oran et Tlemcen, Relizane-Tiaret-Tissemesilt, Al-Affroun et Khemis en double voie, Boumedfaâ-Djelfa sur 250 km, Thénia-Tizi Ouzou où il est prévu la rectification de tracé et électrification de la ligne afin de faire de Tizi Ouzou “une banlieue d’Alger”, et Thénia-Bordj Bou-Arréridj une ligne de 175 km, qui sera doublée et électrifiée. Ce sont les divers projets annoncés par le P-DG de la SNTF, M. Abdelhakim Lalaimia, sur les ondes de la Chaîne III. Ces actions font partie du programme complémentaire de soutien à la relance économique qui a réservé au secteur des chemins de fer une enveloppe de 550 milliards de DA.
La SNTF n’a pas encore atteint le stade optimal des consommations de ce budget. Elle est dans la phase de l’engagement des contrats et de finalisation des études qui ont coûté, estimera le P-DG, plus de 2 milliards de dollars. Quant au projet de 3 lignes à grande vitesse de 220 km/heure (Boumedfaâ-Djelfa, Bordj Bou-Arréridj-Khemis et Touggourt-Hassi Mesaoud), lancé en juillet 2005, il a été, selon M. Lalaimia, révisé. “Lorsque nous avons examiné les offres techniques de la part des soumissionnaires et compte tenu de leurs quantitatifs, nous avons constaté qu’elles devaient être excessivement élevées pour les avantages attendus d’une vitesse à 220 km/h”, expliquera le P-DG. Ainsi, la SNTF a convenu avec la tutelle de revoir à la baisse la vitesse de 220 km/h à 160 km/h pour l’ensemble des lignes du réseau. Cette vitesse touchera une très grande partie de la rocade nord entre Annaba-Oran, les 1 200 km déjà lancés, les 1 000 km qui seront réceptionnés avant 2008... Soit un réseau de près de 4 000 km qui sera à une vitesse de 160 km/h. Même les lignes appelées à être modernisées auront une vitesse de 160 km/h.
Le matériel, qui sera acheté, avouera le premier responsable de la SNTF, aura une vitesse qui se situera entre 160 km/h et 220 km pour mieux circuler. À ce propos, 30 locomotives seront réceptionnées dès le 1er semestre 2007, les 17 autorails à partir du 4e trimestre de la même année. Les 64 rames automotrices destinées à la banlieue d’Alger sont attendues pour le 2nd trimestre 2008. Pour les projets d’électrification, la SNTF a reçu des offres de la part de 4 groupements d’entreprises : Balfourbeti, qui a soumissionné pour la partie ouest du réseau, Alstom, Siemens (Autriche) et Eneclor (Espagne). Après 40 mois depuis l’ordre de service donné, l’Algérie disposera de 1 660 km de lignes électrifiées.
source : Liberté
L’entreprise s’est également engagée pour un programme de 1 200 km de lignes nouvelles entre Oran et Tlemcen, Relizane-Tiaret-Tissemesilt, Al-Affroun et Khemis en double voie, Boumedfaâ-Djelfa sur 250 km, Thénia-Tizi Ouzou où il est prévu la rectification de tracé et électrification de la ligne afin de faire de Tizi Ouzou “une banlieue d’Alger”, et Thénia-Bordj Bou-Arréridj une ligne de 175 km, qui sera doublée et électrifiée. Ce sont les divers projets annoncés par le P-DG de la SNTF, M. Abdelhakim Lalaimia, sur les ondes de la Chaîne III. Ces actions font partie du programme complémentaire de soutien à la relance économique qui a réservé au secteur des chemins de fer une enveloppe de 550 milliards de DA.
La SNTF n’a pas encore atteint le stade optimal des consommations de ce budget. Elle est dans la phase de l’engagement des contrats et de finalisation des études qui ont coûté, estimera le P-DG, plus de 2 milliards de dollars. Quant au projet de 3 lignes à grande vitesse de 220 km/heure (Boumedfaâ-Djelfa, Bordj Bou-Arréridj-Khemis et Touggourt-Hassi Mesaoud), lancé en juillet 2005, il a été, selon M. Lalaimia, révisé. “Lorsque nous avons examiné les offres techniques de la part des soumissionnaires et compte tenu de leurs quantitatifs, nous avons constaté qu’elles devaient être excessivement élevées pour les avantages attendus d’une vitesse à 220 km/h”, expliquera le P-DG. Ainsi, la SNTF a convenu avec la tutelle de revoir à la baisse la vitesse de 220 km/h à 160 km/h pour l’ensemble des lignes du réseau. Cette vitesse touchera une très grande partie de la rocade nord entre Annaba-Oran, les 1 200 km déjà lancés, les 1 000 km qui seront réceptionnés avant 2008... Soit un réseau de près de 4 000 km qui sera à une vitesse de 160 km/h. Même les lignes appelées à être modernisées auront une vitesse de 160 km/h.
Le matériel, qui sera acheté, avouera le premier responsable de la SNTF, aura une vitesse qui se situera entre 160 km/h et 220 km pour mieux circuler. À ce propos, 30 locomotives seront réceptionnées dès le 1er semestre 2007, les 17 autorails à partir du 4e trimestre de la même année. Les 64 rames automotrices destinées à la banlieue d’Alger sont attendues pour le 2nd trimestre 2008. Pour les projets d’électrification, la SNTF a reçu des offres de la part de 4 groupements d’entreprises : Balfourbeti, qui a soumissionné pour la partie ouest du réseau, Alstom, Siemens (Autriche) et Eneclor (Espagne). Après 40 mois depuis l’ordre de service donné, l’Algérie disposera de 1 660 km de lignes électrifiées.
source : Liberté